Au fil des jours ... en 2016





Vendredi 1er janvier 2016

Circoncision de Notre-Seigneur

Au nouveau calendrier : Sainte Marie, Mère de Dieu

Homélies de Benoît XVI pour le 1er janvier : 2008 - 2009 - 2010 - 2011 - 2012 - 2013



Intentions de prière pour le mois de janvier 2016

Dialogue interreligieux et paix
Pour que le dialogue sincère entre les hommes et les femmes de différentes religions porte des fruits de paix et de justice.

Unité des chrétiens
Pour qu’avec la grâce de l’Esprit Saint, les divisions entre chrétiens soient surmontées par le dialogue et la charité chrétienne.

Source : Apostolat de la Prière.



Journée mondiale de prière pour la paix

Message du Pape François : « Gagne sur l’indifférence et remporte la paix ! »
(rendu public le 8 décembre dernier)



10h00 : Sainte Messe en la solennité de la Très Sainte Mère de Dieu
célébrée par le Pape François en la Basilique Saint-Pierre


Livret de la célébration

Dans la basilique Saint-Pierre, le Pape François a présidé ce vendredi 1er janvier 2016 la Messe en la Solennité de Sainte-Marie Mère de Dieu. Dans son homélie, le Pape a répondu à la question que se posent des milliers de fidèles qui s'interrogent sur la persistance de la souffrance et de la mort dans le monde, malgré la naissance du Christ.

Lorsque Jésus est né, Rome dominait une grande partie du monde. Même Israël avait été conquis. Ce n’est donc pas vers la sphère géopolitique que l’on doit regarder pour définir le sommet du temps, « la plénitude des temps » évoquée par Saint Paul dans sa Lettre aux Galates, la deuxième lecture du jour. « Ce n’est pas l’histoire qui décide de la naissance du Christ ; c’est, plutôt, sa venue dans le monde qui permet à l’histoire d’atteindre sa plénitude ». « La plénitude des temps, poursuit le Pape, est la présence de Dieu personnellement dans notre histoire ». Grâce à son Fils, petit enfant dans une étable, « rayonnement de la gloire de Dieu, expression parfaite de son être », notre temps peut trouver sa plénitude.

Cependant, constate le Souverain Pontife, ce mystère semble contraster avec la dramatique expérience historique. « Chaque jour, tandis que nous voudrions être soutenus par des signes de la présence de Dieu, nous devons rencontrer des signes opposés, négatifs, qui le font plutôt sentir comme absent. La plénitude des temps semble s’effriter devant les multiples formes d’injustice et de violence qui blessent chaque jour l’humanité ». Le Pape énumère le mépris de l’homme par l’homme, l’arrogance du plus fort qui continue à humilier le plus faible, en le reléguant aux marges les plus sordides de notre monde. Il parle de la méchanceté humaine qui sème sur la terre violence et haine, et évoque ces multitudes d’hommes, de femmes et d’enfants qui fuient la guerre, la faim, la persécution, disposés à risquer leur vie pour voir respectés leurs droits fondamentaux.

« Un fleuve de misère, alimenté par le péché » semble contredire la plénitude des temps réalisée par le Christ ». Pourtant « ce fleuve en crue ne peut rien contre l’océan de miséricorde qui inonde notre monde ». Tous sont appelés « à s’immerger dans cet océan, à se laisser régénérer, pour vaincre l’indifférence qui empêche la solidarité, et sortir de la fausse neutralité qui empêche le partage. »

La grâce du Christ, qui porte l’attente du salut à son accomplissement, nous pousse à devenir ses coopérateurs dans la construction d’un monde plus juste et fraternel, où chaque personne et chaque créature puisse vivre en paix, dans l’harmonie de la création originaire de Dieu.

Au début d’une nouvelle année, l’Église nous fait contempler la maternité divine de Marie comme icône de paix. « A travers son “oui”, est arrivée la plénitude des temps ». Elle a cru en Lui et « se présente à nous comme un vase toujours rempli de la mémoire de Jésus, Siège de la Sagesse, où puiser pour avoir l’interprétation cohérente de son enseignement ».

Marie offre la possibilité de saisir le sens des événements qui nous touchent personnellement, qui touchent nos familles, nos pays et le monde entier. « Là où ne peut arriver la raison des philosophes ni les négociations de la politique, là peut arriver la force de la foi qui porte la grâce de l’Évangile du Christ, et qui peut toujours ouvrir de nouvelles voies à la raison et aux négociations ». En ce premier janvier, en la solennité de Sainte-Marie Mère de Dieu, le Pape demande à la Vierge d’étendre sur chacun sa bénédiction. « Montre-nous le visage de ton Fils Jésus, qui donne au monde entier la miséricorde et la paix ».

6.000 jeunes chanteurs de la Fédération internationale des Pueri Cantatores, des filles et garçons de 12 à 18 ans, ont chanté lors de cette Messe, en présence de nombreux membres du Corps diplomatique accrédités près le Saint-Siège.

Source : Radio Vatican.

Texte intégral de l'homélie traduite en français sur notre blog.



1er Vendredi du mois dédié au Sacré-Coeur de Jésus




Entrons en 2016 avec confiance, dans les bras de notre Mère !

« Ayons la confiance des tout petits ! Maman m'aime et elle sait ce qu'il me faut. Elle est si bonne et si puissante. Le tout petit compte, non pas sur lui, mais sur sa maman. Je suis un misérable, un faible... Maman m'aime et elle est toute-puissante. Appuyé sur elle, j'ai la prétention de devenir un grand saint, non pas moi, mais elle en moi. Comment ? Elle m'a aimé jusqu'à livrer son Jésus, et je n'en espérerais pas la sainteté, une grande sainteté ? Dans le Tout qu'elle m'a donné, elle me promet le « moins ». « Elle » n'a pas épargné son propre Fils..., comment avec lui ne nous donnera-t-elle pas toute chose (Rom. VIII, 32) ? Si Dieu et Marie nous ont donné « la vie », à fortiori nous donneront-ils le « vêtement » et la « nourriture ». J'attends tout de ma Mère, non parce que je le mérite, mais parce qu'elle m'aime, et son amour participe à l'efficacité de l'amour divin ; elle réalisera en moi la sainteté si je me livre à elle.

Je vous donne donc le paquet de ma misère, et transformez-moi à la gloire de Dieu. Sortez-moi de mon égoïsme et apprenez-moi à aimer votre divin Fils. Je ne mérite que le courroux de la justice, mais je me perds en vous qui avez trouvé grâce devant Dieu, pour vous et pour tous les petits que vous portez en vous.

Désormais, ô ma Mère, je n'aurai plus de souci. Un tout petit n'en a pas, sa maman pourvoit à tout pour lui, au fur et à mesure. Je déposerai dans votre Coeur tout ce qui se présentera, et je n'aurai d'autre souci que de vous aimer. Vous vous chargerez de moi et des miens. Votre amour m'en assure et me suffit. Vous savez mieux que nous ce qu'il nous faut. - O Marie, j'ai foi, une foi éperdue en votre amour maternel... Je ne veux avoir d'autre désir que de vous aimer et de vous faire aimer, d'autre intention de prières que de vous louer et demander que votre règne arrive. »

R.P. Gabriel Jacquier (1906-1942), La vie mariale (16), Procure des religieux de Saint Vincent de Paul, Rome - Paris, 1988. Nihil obstat et Imprimatur avril 1953.




Angelus de ce 1er janvier 2016


Lors de l’Angélus ce vendredi 1er janvier 2016, le Pape a appelé chacun à découvrir le visage miséricordieux du Père qui, patient, nous permet toujours de nous relever et de nous renouveler. Il a demandé aux fidèles de combattre pour la paix que Dieu souhaite semer dans le monde. Cela implique de lutter contre l’indifférence et de prendre soin de nos frères dans le besoin.

« Il est beau de s’échanger des vœux au début de l’année » a dit le Saint-Père. C’est le renouvellement d’un désir réciproque pour ce que l’avenir soit meilleur. « Un signe de l’espérance qui nous anime et nous invite à croire dans la vie ». Cependant, « nous le savons », la nouvelle année ne changera pas tout, de nombreux problèmes d’hier demeureront demain. Pour cette raison, le Pape a souhaité formuler des vœux « portés par une espérance réelle », inspirée du Livre des Nombres, première lecture de ce jour.

« Que le Seigneur pose sur vous son regard et que vous puissiez vous réjouir, conscient que chaque jour son visage miséricordieux, plus radieux que le soleil resplendit sur vous et sans jamais se ternir. »

Le Pape souhaite que chacun puisse redécouvrir le visage de Dieu qui renouvelle la vie. Le Pape met en avant la patience de Dieu : le Père, amoureux de l’homme, ne se fatigue jamais de recommencer depuis le début pour nous permettre de nous renouveler. A chaque fois que l’on tombe, il nous aide à nous relever. Bien sûr, souligne le Souverain Pontife, il n’a pas de baguette magique pour tout changer. « Il aime changer la réalité de l’intérieur, avec patience et amour ; il demande à entrer dans nos vies avec délicatesse comme la pluie qui pénètre la terre, pour porter ses fruits. »

La paix que Dieu souhaite semer dans le monde, nous devons la cultiver, et même la conquérir. « Cela implique une vraie lutte, un combat spirituel dans notre cœur ». A L’occasion de la journée mondiale de la paix, le Pape rappelle en effet que la guerre n’est pas la seule ennemie de la paix. Il y a aussi l’indifférence qui nous pousse à ne penser qu’à nous-mêmes, « qui crée des barrières, des soupçons, la peur et l’enfermement ». Si le Pape se félicite de la diffusion d’informations, il regrette que « submergés par les nouvelles, nous soyons distraits face à la réalité, au frère ou à la sœur qui a besoin de nous ». Il souhaite que nous commencions à ouvrir nos cœurs en accordant notre attention à notre prochain, à commencer par ceux qui nous sont proches. « Ainsi se conquiert la paix. »

La Mère de Dieu, dont c’est la fête ce vendredi 1er janvier 2016, est une alliée dans ce combat pour la paix. « Elle protège nos joies et défait les nœuds de notre vie, en les soumettant au Seigneur ». Afin que se déploient la paix et la miséricorde, le Pape a ainsi confié cette nouvelle année à Marie.

Remerciements à des groupes italiens

En cette Journée mondiale pour la Paix, instaurée en 1968 par le bienheureux Paul VI, le Pape François a salué toutes les personnes ayant pris part aux initiatives de prière et aux actions pour la paix organisées par la Conférence des évêques italiens, Pax Christi, l’Action catholique, Sant’ Egidio ou le Mouvement pour l’amour familial qui a prié pendant toute la nuit du réveillon pour les familles place Saint-Pierre. « Il est beau de savoir que tant de personnes, surtout des jeunes aient choisi de célébrer ainsi leur nouvel an ». Le Pape les a encouragés à poursuivre leurs efforts en faveur de la réconciliation et de la concorde.

A l’issue de la prière de l’Angélus, le Pape a également remercié le Président italien, Sergio Mattarella, pour les vœux qu'il lui avait transmis au soir du 31 décembre.

Source : Radio Vatican (MD).

Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.
Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.



17h00 : Sainte Messe à Sainte Marie Majeure - Ouverture Porte Sainte de la Miséricorde


Livret de la célébration

Le 1er janvier 2016, solennité de Marie Mère de Dieu, le Pape François a ouvert la Porte Sainte de la quatrième et dernière basilique romaine : Sainte-Marie-Majeure. Il avait ouvert celle de la basilique Saint-Pierre le 8 décembre, celle de Saint-Jean-de Latran, cathédrale de Rome, le 13 décembre, laissant à l’archiprêtre de Saint-Paul-hors-les-murs la tâche d’ouvrir la Porte sainte de cette basilique.

Pour cette messe, le Pape avait à ses côtés le Cardinal Santos y Abril, Archiprêtre de Sainte-Marie-Majeure, et Mgr Rino Fisichella, président du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation à qui a été confiée l’organisation du Jubilé extraordinaire. Après le rite d’introduction et l’acte pénitentiel dans l’atrium de la basilique, le Saint-Père a ouvert la Porte Sainte ; il s’est recueilli en prière sur le seuil, avant de franchir la porte suivi des concélébrants, puis des fidèles religieux et laïcs, et il s’est dirigé vers l’autel pour célébrer la Messe.

Cette célébration, le Saint-Père a voulu la placer sous le signe du pardon qui renouvelle la vie. Marie enseigne à l’Église que le pardon offert sur le Golgotha ne connaît pas de limites, a-t-il affirmé dans son homélie. La loi avec ses subtilités ne peut l’arrêter, ni la sagesse de ce monde avec ses distinctions. C’est pourquoi l’Esprit Saint a rendu les apôtres instruments efficaces du pardon. La force du pardon est le véritable antidote à la tristesse provoquée par la rancune et la vengeance. Le pardon ouvre à la joie et à la sérénité parce qu’il libère l’âme des pensées de mort, tandis que la rancune et la vengeance poussent l’esprit à la révolte et déchirent le cœur, lui ôtant le repos et la paix.

À la fin de la célébration, le Pape François s’est dirigé vers la chapelle où se trouve l’icône de la Vierge Salus Populi romani. Il a ouvert la grille avec les gestes prévus pour l’ouverture d’une Porte Sainte et a déposé des fleurs devant l’icône. Puis il a prié en silence avant d’encenser l’icône. Enfin, il est sorti sur le parvis de la basilique pour saluer la foule qui se pressait à l’extérieur. Il a invité les fidèles à remercier la Vierge Marie en répétant comme les fidèles de l’ancienne ville d’Ephèse « Sainte Mère de Dieu » et, avant de prendre congé, le Saint-Père a souhaité aux fidèles une année « pleine de la miséricorde de Dieu qui pardonne tout. »

Source : Radio Vatican (MD).

Texte intégral de l'homélie traduite en français sur notre blog.





Felix Mendelssohn (1809-1847) : Ave Maria (Op. 23 No. 2)
Ensemble Vocal de La Chapelle Royale, Collegium Vocale de Gand - Dir. Philippe Herreweghe
Hervé Lamy, ténor



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