Au fil des jours ... en 2010





1er septembre : Saint Gilles, Abbé (640-720)

Saint Gilles (ou Égide) est aussi fêté au calendrier traditionnel, et sa vie telle que retracée par l'Abbé Jaud se trouve ici

La légende de Saint Gilles, d’après Guillaume de Berneville, peut également être consultée ici



« Avance avec simplicité sur les voies du Seigneur, et ne te fais pas de souci. Déteste tes défauts, oui, mais tranquillement, sans agitation, ni inquiétude. Il faut user de patience à leur égard et en tirer profit grâce à une sainte humilité. Faute de patience, tes imperfections, au lieu de disparaître, ne feront que croître. Car il n'y a rien qui renforce tant nos défauts que l'inquiétude et l'obsession de s'en débarrasser.
Cultive ta vigne d'un commun accord avec Jésus. A toi revient la tâche d'enlever les pierres et d'arracher les ronces. A Jésus, celle de semer, planter, cultiver et arroser. Mais même dans ton travail, c'est encore Lui qui agit. Car sans le Christ, tu ne pourrais rien faire. »

Saint Padre Pio de Pietrelcina (1887-1968), Ep 3, 579 ; CE 54 (trad. Une Pensée, Mediaspaul 1991).

Saint Padre Pio






« Dieu nous a ordonné de faire tout ce que nous pourrons pour acquérir les saintes vertus : n'oublions donc rien pour bien réussir dans cette sainte entreprise. Mais après que nous aurons planté et arrosé, sachons que c'est à Dieu de donner l'accroissement (1 Co 3, 6) aux arbres de nos bonnes inclinations et habitudes. Le laboureur ne sera jamais tancé s'il n'a pas belle cueillette, mais oui bien s'il n'a pas bien labouré et ensemencé ses terres.
Attendons donc en patience notre avancement ; et au lieu de nous inquiéter d'en avoir si peu fait par le passé, procurons avec diligence d'en faire plus à l'avenir. »

Saint François de Sales, Traité de l'Amour de Dieu, IX, 7.

« Fais bien attention à ne jamais penser que les graines de ces vertus viennent de toi. Elles viennent du Seigneur ton Dieu, qui est le Dieu des vertus, et le semeur des bonnes résolutions. »

Saint Robert Bellarmin, La Montée de l'Ame vers Dieu, 3.

épi de blé



On parle beaucoup de la Roumanie ces jours-ci... Prenons donc un temps de prière avec les Psaumes, en union avec nos frères orthodoxes roumains, spécialement à cette intention...




« Je découvre la voie de la perfection, et je vois clairement ce que je dois faire.
Mais, accablé du poids de ma corruption, je ne m'élève à rien de parfait.
Oh ! que votre grâce, Seigneur, m'est nécessaire, pour commencer le bien, le continuer et l'achever !
Car sans elle je ne puis rien faire ; mais je puis tout en vous, quand votre grâce me fortifie.
O bienheureuse grâce, qui rendez riche en vertus le pauvre d'esprit, et celui qui possède de grands biens humble de coeur !
Venez, descendez en moi, remplissez-moi dès le matin de votre consolation, de peur que mon âme, épuisée, aride, ne vienne à défaillir de lassitude.
J'implore votre grâce, ô mon Dieu ! Je ne veux qu'elle ; car votre grâce me suffit, quand je n'obtiendrais rien de ce que la nature désire.
Elle enseigne la vérité et règle la conduite ; elle est la lumière du coeur, et sa consolation dans l'angoisse ; elle chasse la tristesse, dissipe la crainte, nourrit la piété, produit les larmes.
Que suis-je sans elle, qu'un bois sec, un rameau stérile qui n'est bon qu'à jeter ?
"Que votre grâce, Seigneur, me prévienne donc et m'accompagne toujours ; qu'elle me rende sans cesse attentif à la pratique des bonnes œuvres : je vous en conjure par Jésus-Christ, votre Fils. Ainsi soit-il." »

Imitation de Jésus-Christ, L. III, chap. LV.






Méditation du soir...




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