Au fil des jours ... en 2013





1er octobre : calendrier liturgique

Mois du Rosaire

UN MOIS AVEC MARIE

Extrait de l’Avant-propos

Fatima…
C’est la sollicitude de Marie s’émouvant une fois de plus des malheurs de ses pauvres enfants de la terre, et revenant sans se lasser, leur indiquer les voies du salut…
Réservons-nous chaque jour, au moins pendant ce mois qui lui est consacré, un instant à passer auprès de Notre-Dame. Laissons s’écouler doucement dans nos esprits et nos cœurs grands ouverts, ses enseignements maternels.
Par leur docilité simple et généreuse, Lucie, François et Jacinta sont dignes de nous servir de modèles…
Demandons à l’Ange de nous préparer – comme les petits Voyants de Fatima – aux sérieuses leçons de la Vierge-Mère. C’est son privilège. Accueillons-en la grâce avec amour et respect.

H.B.

PREMIER JOUR
Il faut prier

L'Ange de la Paix à FatimaAcceptons les préparations de l'Ange aux entrevues de Notre-Dame, elles en assureront les fruits.
Un matin vers la fin du printemps 1916, Lucie, François et Jacinta paissaient leur troupeau au bas de la colline du Cabeço. Une pluie très fine commença à tomber. Suivis de leurs brebis, les enfants gravissent le flanc du coteau en quête d'un abri.
Sur le terrain même des Santos, ils découvrent, cachée par un rideau d'arbres et d'arbustes, une sorte de grotte creusée dans le rocher. Ils s'y réfugient et, s'y trouvant bien, y demeurent après le retour du soleil.
Leur modeste repas est pris, le chapelet récité, ils jouent aux osselets avec de petits cailloux. Soudain, une rafale de vent leur fait tourner la tête.
Plus blanche que neige, lumineuse comme un cristal traversé des rayons du soleil, une silhouette humaine s'avance dans les airs. Bientôt les trois petits distinguent un adolescent de quatorze à quinze ans d'une beauté surhumaine qui leur dit avec douceur :
« N'ayez aucune crainte, je suis l'Ange de la Paix. Priez avec moi... »
Et s'étant prosterné, il courbe le front jusqu'à toucher le sol, en répétant trois fois les mêmes paroles.
Poussés par un mouvement surnaturel, les enfants l'ont imité.
Puis, se relevant, l'Ange ajoute :
« Priez comme cela. Les Cœurs très saints de Jésus et de Marie s'émouvront à votre prière. »
Le premier message qui nous est adressé nous invite donc à prier.
Prière humble, de qui a conscience de son indignité, de son néant, et .qui le montre jusqu'en son attitude. Le Publicain de l'Évangile s'en retourna chez lui justifié, et non pas le Pharisien orgueilleux (1).
Prière persévérante, sans cesse renouvelée.
« Priez, mais priez donc, mes enfants ! » insistait la Vierge à Pontmain, en se faisant l'écho de son divin Fils : « Il faut toujours prier et ne jamais se lasser » (2).
Prière confiante aussi, demandée par l'Ange de la Paix, dont le nom seul est une promesse, et qui se hâte d'ajouter : « Les saints Cœurs de Jésus et de Marie se laisseront toucher par la voix de vos supplications. »
Prions, oh prions de façon à émouvoir les Cœurs divins ! Que du fond de nos âmes s'élève un appel suppliant, un cri capable de pénétrer les Cieux et d'arracher au Seigneur tous les secours, toutes les grâces publiques et privées dont nous avons besoin.
C'est par le Cœur de notre céleste Mère qu'il nous les accordera.
Il est si pur, si aimant, si parfait ce Cœur de la Vierge bénie, que Dieu l'a choisi pour être le Canal et le Dispensateur de ses bienfaits.

Adressons-nous à lui :

Douce Mère de Dieu !
Montrez que vous êtes notre Mère.
Qu'il reçoive par vous nos prières
Celui qui, né pour nous,
Voulut être votre Fils.
0 Marie, Médiatrice de toutes grâces, priez pour nous.

(1) St Luc XVIII, 9-14
(2) St Luc XVIII, 1-8

Œuvre de Propagande du Sacré-Cœur, Lyon, 1945.
Nihil obstat : Montepessulano, 12.03.1945 – A. Bonjean, c.d.
Imprimatur : Montepessulano, 13.03.1945 – Jean Rouquette, v.g.



Intentions de prière du Pape pour le mois d'octobre :

Générale :
"Pour que ceux qui se sentent écrasés par le poids de la vie, jusqu'à en désirer la fin, puissent ressentir la proximité de l'amour de Dieu."

Missionnaire :
"Pour que la célébration de la Journée Missionnaire Mondiale rende tous les chrétiens conscients d'être non seulement destinataires, mais aussi annonciateurs de la Parole de Dieu."

Source : Apostolat de la Prière.



« Si Marie désire tant la prière du rosaire, c'est que nous ne pouvons pas Lui faire de plus grand plaisir que de réciter l'Ave Maria, la salutation du Père céleste. Cela Lui rappelle Sa sublime vocation de Mère du Fils de Dieu et de Mère du genre humain tout entier. Chaque fois que Ses enfants Lui adressent cette salutation, ils le Lui rappellent : et Marie peut implorer Jésus pour qu'Il fasse descendre sur ces enfants des trésors infinis de grâces. Pauvre affligé ! ne sens-tu pas encore à quel point le regard maternel de Marie se porte sur toi plein d'amour, mais plein d'attente aussi ? Ne résiste pas plus longtemps au désir ardent de ta Mère céleste, qui veut être pleinement ta Mère ; qui, par ces épreuves, ces souffrances t'a choisi et veut te rendre heureux pour le temps et l'éternité ! Dis-Lui un "Oui" total ! Fais triompher dans ton coeur Son Coeur immaculé, car Elle veut te conduire à Jésus et faire de toi un tabernacle vivant, pour que Jésus y habite et te donne Sa paix. Tel est le triomphe de Son Coeur dans ton coeur ! C'est alors seulement que tu seras capable de croire à Sa victoire sur Satan. Car Jésus, qui, comme Dieu, peut tout, veut Se servir de toi pour que les hommes reconnaissent l'Epouse immaculée de l'Esprit-Saint comme leur Mère, selon le plan admirable de Dieu, comme la Mère du genre humain aussi, pour que par Elle les hommes soient conduits à Dieu. »

La Révélation de l'Amour Divin (14 juin 1961, p.113), d'après les notes de Maria Graf-Suter (1906-1964), Editions Miriam, 1975.



Enseignements pontificaux sur le Saint Rosaire
Notre page dédiée au Rosaire

« J'aime beaucoup les prières communes car Jésus a promis de se trouver au milieu de ceux qui s'assemblent en son nom, je sens alors que la ferveur de mes soeurs supplée à la mienne, mais toute seule (j'ai honte de l'avouer) la récitation du chapelet me coûte plus que de mettre un instrument de pénitence... Je sens que je le dis si mal, j'ai beau m'efforcer de méditer les mystères du rosaire, je n'arrive pas à fixer mon esprit... Longtemps je me suis désolée de ce manque de dévotion qui m'étonnait, car j'aime tant la Sainte Vierge qu'il devrait m'être facile de faire en son honneur des prières qui lui sont agréables. Maintenant je me désole moins, je pense que la Reine des Cieux étant ma Mère, elle doit voir ma bonne volonté et qu'elle s'en contente.
Quelquefois lorsque mon esprit est dans une si grande sécheresse qu'il m'est impossible d'en tirer une pensée pour m'unir au Bon Dieu, je récite très lentement un "Notre Père" et puis la salutation angélique ; alors ces prières me ravissent, elles nourrissent mon âme bien plus que si je les avais récitées précipitamment une centaine de fois... »

Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus, extrait du Manuscrit C (25v°), in "Oeuvres complètes", Cerf/DDB, Paris, 1996.





Luigi Dallapiccola (1904-1975) : Tartiniana Seconda (1956)
Daniele Colombo, violion - Ciro Longobardi, pianoforte



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