Au fil des jours ... en 2017





Mercredi 1er novembre 2017

Fête de Tous les Saints




Intention de prière du pape pour le mois de novembre

Témoigner de l’Évangile en Asie :
« Pour les chrétiens d’Asie afin qu’en témoignant de l’Évangile par la parole et l’action, ils favorisent le dialogue, la paix et la compréhension réciproque, particulièrement avec les membres d’autres religions. »

Source : prieraucoeurdumonde.net.



Devenir un saint !

« Devenir un saint et un grand saint.
Pour la gloire de Dieu, il faut se sanctifier soi-même ainsi que toutes les âmes présentes et futures, par l'intermédiaire de l'Immaculée.
Fuir à priori non seulement le péché mortel, mais encore le péché véniel délibéré.
Ne pas permettre que le mal reste sans réparation et sans destruction ; que le bien reste sans fruit et sans développement.
Que la règle soit l'obéissance - la volonté de Dieu - par l'Immaculée. N'être qu'un instrument.
Penser à ce que l'on fait, ne pas se préoccuper du reste, que ce soit en mal ou bien.
Sers l'ordre et l'ordre te servira.
Action pacifique et bienveillante.
Se rappeler que l'on est la priorité exclusive, inconditionnelle, absolue, irrévocable de l'Immaculée.
Qui que l'on soit, quoi que l'on ait ou puisse avoir, tout : pensées, paroles, actions et désirs sont son absolue propriété.
Tout est à elle et non à soi, faire ce qu'elle veut. Egalement sont à elle toutes les intentions : elle dispose, agit et corrige, car elle ne peut se tromper.
Etre un instrument dans ses mains, ne faire que ce qu'elle veut.
Tout recevoir de ses mains. Recourir à elle comme l'enfant à sa maman. Se confier à elle.
S'occuper d'elle, de sa gloire et de ses biens, et lui confier le soin de sa vie.
Ne rien avoir à soi, mais reconnaître que l'on reçoit tout d'elle. Tout le fruit de notre travail dépend de notre union avec elle. Comme elle est l'instrument de la Miséricorde divine...
La vie (en chacun de ses instants), la mort (où, quand et comment), l'éternité, tout est tien, Vierge Immaculée. Fais de moi ce qui te plaît.
Tout est possible en celui qui, par l'Immaculée, est ma force.
Vie intérieure : en premier lieu, tout pour sa propre sanctification et, donc, tout pour la sanctification des autres. »
(Février 1920 : Exercices spirituels)
NB : Le Père Kolbe lui-même avait noté : A lire chaque mois...

St Maximilien Kolbe, in "Le Bienheureux Père M. Kolbe - Entretiens spirituels inédits", traduits et présentés par l'Abbé J.-F. Villepelée, P. Lethielleux - Dessain et Tolra, Paris, 1974.




Angelus de ce 1er novembre 2017


Les béatitudes ne sont pas pour des surhommes mais pour ceux qui vivent les épreuves de tous les jours. C’est le message qu’à fait passer le Pape François, ce mercredi 1er novembre 2017, avant la prière de l’Angélus. En cette solennité de la Toussaint, le Saint-Père a rappelé que les saints « ne sont pas des modèles parfaits mais des personnes traversées par Dieu ».

« La solennité de la Toussaint est “notre” fête : pas parce que nous sommes bons, mais parce que la sainteté de Dieu a touché notre vie », a d’abord expliqué le Pape. Il prend alors l’image des vitraux d’une Église. Comme eux, les saints accueillent la lumière, celle de Dieu, dans leur cœur, et la transmettent au monde, « chacun dans sa propre tonalité ». « Ils sont tous transparents, insiste le Pape : ils ont lutté pour enlever les taches et les obscurités du péché, afin de faire passer la bonne lumière de Dieu. »

Pas besoin d’être un surhomme ou d’agir avec éclat ; non : les saints respirent comme nous « l’air pollué par le mal » mais il « ne perdent jamais de vue le chemin tracé par Jésus, celui indiqué par les béatitudes » dans l’Évangile du jour. « Les Béatitudes sont la carte de la vie chrétienne » car l’Évangile est une « route du bonheur », d’où son nom qui signifie « Bonne nouvelle ». « Le bonheur n’est pas d’avoir quelque chose ou de devenir quelqu’un, répète d’ailleurs le Pape, non, le vrai bonheur est d’être avec le Seigneur et de vivre pour aimer. »

Ainsi, en cette Toussaint, on ne célèbre « pas seulement les saints du calendrier », mais tant de frères et sœurs « de la porte d’à côté, que nous avons peut-être rencontrés et connus ». « Aujourd’hui est une fête de famille, de tant de personnes simples et cachées qui aident Dieu à faire aller le monde de l’avant. Et il y en a tant », note le Saint-Père. Sortant de son texte, il fait alors applaudir ces saints de notre temps par la foule réunie place Saint-Pierre.

Les saints d’hier et d’aujourd’hui sont « pauvres en esprit », nous dit la première Béatitude. Ils ne vivent pas « pour le succès, le pouvoir et l’argent » mais croient que le Seigneur « est le trésor de la vie, que l’amour envers le prochain est la véritable source de richesses ». Ce n’est pas dans la reconnaissance que l’on trouve le bonheur mais dans le Seigneur : « c’est seulement avec Lui, seulement en aimant qu’on vie comme des bienheureux ».

À la veille de la fête des morts, le Pape a également demandé aux fidèles de prier demain pour leurs défunts, rappelant une béatitude présente dans le livre de l’Apocalypse : « Heureux, les morts qui meurent dans le Seigneur ». Lui-même se rendra au cimetière américain de Nettuno, au sud de Rome, demain, puis au sanctuaire des Fosses ardéatines pour une prière pour les victimes du massacre du 24 mars 1944.

« Les guerres ne produisent rien d’autres que des cimetières et la mort : voilà pourquoi j’ai voulu donner ce signe au moment où notre humanité ne semble pas avoir tiré les leçons» de l’histoire », a indiqué le Pape après l’Angélus.

Il s’est également dit attristé par les attaques terroristes survenues ces derniers jours en Somalie, en Afghanistan et à New-York, priant pour les défunts, les blessés et leurs familles. « Demandons au Seigneur qu’il convertisse les cœurs des terroristes et libère le monde de la haine et de la folie meurtrière qui abuse du nom de Dieu pour disséminer la mort », a-t-il ajouté.

Source : Radio Vatican (SBL).

Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org.





J.-S. Bach : Concerto pour 2 violons en ré mineur, BWV 1043 - II. Largo ma non tanto
Camerata Romana - Dir. Eugen Duvier
Josef Brezina & Felix Elias, violons



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