Au fil des jours ... en 2015





Mardi 2 juin 2015

Mémoire des Sts Marcellin, Pierre et Erasme, martyrs

Sts Marcellin, Pierre et Erasme, martyrs

En certains endroits : St Pothin de Lyon, évêque, et ses comp. martyrs

St Pothin de Lyon, évêque, et ses comp. martyrs

Calendrier liturgique et sanctoral



Que signifie le "Sacré-Coeur" ?

« Dans le langage pieux, le Sacré-Coeur s'entend de tout l'intérieur de Jésus. - Notre-Seigneur lui-même nous y a autorisé. N'a-t-il pas dit : « Apprenez de moi que je suis doux et humble de coeur » ? Il ne s'agit pas là de son coeur proprement dit, mais de son âme, de son intérieur, de ses vertus.
C'est le langage de Marguerite-Marie et de ses interprètes, les Pères de la Colombière et de Gallifet. Sous le nom de Sacré-Coeur, Marguerite-Marie nous présente toutes les vertus de Notre-Seigneur, tous les actes de sa vie intérieure.
« Plusieurs s'y trompent, dit le P. de Gallifet (liv. 1, ch. 4). En entendant ce nom sacré, le Coeur de Jésus, ils bornent leur pensée au coeur matériel de Jésus-Christ. Mais que l'idée qu'on en doit avoir est différente et bien autrement magnifique ! Il faut qu'on le considère comme uni intimement à l'âme et à la personne de Jésus-Christ, plein de vie, de sentiment, d'intelligence ; comme le plus noble et le principal organe des affections sensibles de Jésus-Christ, de son amour, de son zèle, de son obéissance, de ses désirs, de ses douleurs, de ses joies, de ses tristesses ; comme le principe et le siège de ces mêmes affections et de toutes les vertus de l'Homme-Dieu... » - « L'offrande au Sacré-Coeur, dit le P. de la Colombière, se fait pour honorer son divin Coeur, le siège de toutes les vertus, la source de toutes les bénédictions et la retraite de toutes les âmes saintes... »
Les litanies du Sacré-Coeur énumèrent aussi toutes les richesses cachées dans l'humanité sainte de Notre-Seigneur, dans sa vie terrestre, dans sa Passion, dans son Eucharistie et au ciel même.

Par extension, le Sacré-Coeur c'est encore toute la personne de Jésus. - Dans le langage courant, le mot coeur est souvent employé pour désigner la personne. On dit : c'est un grand coeur, c'est un bon coeur.
Cela s'est fait tout naturellement dans la dévotion au Sacré-Coeur, Marguerite-Marie dit : Ce Sacré-Coeur, comme elle disait : Jésus. Cet usage est devenu courant. Il faut remarquer toutefois que l'on considère alors spécialement la personne de Jésus dans sa vie affective, dans son intime, dans ses principes de conduite.
Ainsi entendu, le Sacré-Coeur de Jésus me rappelle Jésus dans toute sa vie affective et morale, Jésus intime, Jésus tout aimant et tout aimable, Jésus modèle de toutes les vertus. Toute la vie de Notre-Seigneur peut ainsi se concentrer dans son Coeur.
Dans le même sens, une statue du Sacré-Coeur c'est une statue où Jésus, nous montrant son coeur essaie de traduire à nos regards toute sa vie intime, son amour surtout et ses amabilités.
Grâce à cette extension, nous pouvons décrire la dévotion au Sacré-Coeur comme la dévotion à Jésus se montrant à nous et nous montrant son coeur, dans sa vie intime et ses sentiments les plus personnels, lesquels ne disent d'ailleurs qu'amour et amabilité. C'est Jésus nous révélant le fond de lui-même en nous disant : « Voilà ce Coeur ». (P. Bainvel). »

Vénérable Léon Dehon (1843-1925), L'année avec le Sacré-Coeur, Tome I (p.602), Etablissements Casterman, Tournai - Paris, s.d. (1909).






Anima Christi

Anima Christi, sanctifica me.
Corpus Christi, salva me.
Sanguis Christi, inebria me.
Aqua lateris Christi, lava me.
Passio Christi, conforta me.
O bone Jesu, exaudi me.
Intra tua vulnera absconde me.
Ne permittas me separari a te.
Ab hoste maligno defende me.
In hora mortis meae voca me.
Et iube me venire ad te,
Ut cum Sanctis tuis laudem te.
In saecula saeculorum.
Âme du Christ, sanctifie-moi,
Corps du Christ, sauve-moi,
Sang du Christ, enivre-moi,
Eau du côté du Christ, lave-moi,
Passion du Christ, fortifie-moi.
Ô bon Jésus, exauce-moi.
Dans tes blessures, cache-moi.
Ne permets pas que je sois séparé de toi.
De l’ennemi défends-moi.
À ma mort appelle-moi.
Ordonne-moi de venir à toi,
Pour qu’avec tes saints je te loue,
Dans les siècles des siècles, Amen.



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