Au fil des jours ... en 2017





Dimanche 2 juillet 2017

4ème Dimanche après la Pentecôte

(13ème dimanche du Temps Ordinaire)

A Laudes et aux Messes lues :
mémoire de la Visitation de la Très Ste Vierge

« La liturgie n'est pas un show, un spectacle qui ait besoin de metteurs en scène géniaux, ni d'acteurs de talent. La liturgie ne vit pas de surprises sympathiques, de trouvailles captivantes mais de répétitions solennelles. Elle ne doit pas exprimer l'actualité et ce qu'elle a d'éphémère, mais le mystère du sacré. »

Cardinal Ratzinger (futur Benoît XVI), Entretien sur la foi, Fayard, 1985.

Commentaire de l'Evangile du dimanche
(Abbaye Sainte-Madeleine du Barroux)



La Sainte Vierge et les Anges, nos modèles à la Messe

« Honorons la très sainte Vierge comme le modèle le plus achevé que nous puissions prendre pour bien entendre la Sainte Messe. Elle assiste au sacrifice que son Fils offre sur le calvaire et qu'il continue d'offrir tous les jours sur nos autels, et elle y assiste avec les dispositions les plus excellentes et les plus saintes. Son esprit, divinement occupé de ce qui se passe devant ses yeux, ne peut être distrait par d'autres pensées ; son coeur, tout embrasé d'amour pour Dieu et qui ne respire que sa gloire, fait que, sans avoir égard à la tendresse de la nature, elle offre elle-même avec Jésus cet adorable sacrifice ; et cette divine mère, toute pénétrée de sentiments de religion, s'immole en esprit pour ne faire avec son cher Fils qu'une seule et même victime. Admirons ces dispositions, et adorons le Saint-Esprit qui les opère.

Mon Dieu, si les anges qui sont des créatures si parfaites, et qui ont le bonheur dans le ciel d'être devant votre trône au milieu de votre gloire se trouvent heureux de descendre sur la terre, d'environner vos autels, de se prosterner durant les Saints Mystères par respect pour la victime qui y est immolée ; avec quels sentiments de religion n'y devons-nous pas assister, nous qui ne sommes que cendre, et que le péché a réduits à la dernière misère ? Mon Dieu, éclairez nos esprits, ouvrez nos yeux, animez notre foi sur la grandeur incompréhensible de ce mystère sacré, afin qu'à l'exemple de ces esprits bienheureux, nous n'y assistions jamais « qu'avec le profond respect que nous voudrions avoir, si nous étions avec eux devant le trône de votre gloire », pour employer le langage de saint Chrysostome. »

Louis Tronson (1622-1700), Examens particuliers sur divers sujets propres aux Ecclésiastiques et à toutes personnes qui veulent s'avancer dans la perfection, Première partie (V. Examen de la Sainte Messe, Points I & III), Nouvelle édition revue et corrigée, A Paris, Chez la Veuve Savoye, 1770.




Angelus de ce dimanche 2 juillet 2017


Les disciples missionnaires sont le lien avec Jésus et en font le témoignage, a expliqué le Pape François lors de la prière de l’Angelus ce dimanche 2 juillet. Sous une chaleur écrasante, les fidèles ont écouté l’enseignement du Saint-Père au sujet du premier envoi des disciples de Jésus en mission. Dans cet Evangile du jour, Jésus souligne deux aspects essentiels de la vie du disciple missionnaire : la puissance de la relation avec Jésus et l'importance du témoignage et de la transparence.

« Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi, n’est pas digne de moi. » Le premier aspect essentiel de la vie d’un disciple missionnaire envoyé par Jésus c’est celui-là : « que les liens entre Jésus et le disciple soit plus fort que tout autre lien ». « L’affection d’un père, la tendresse d’une mère, la douce amitié entre frère et sœur, tout cela est légitime » explique le Pape, mais « la condition d’un disciple exige un rapport prioritaire avec le maître ». C’est presque une paraphrase de la Genèse, analyse le Saint-Père : « c'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s’unira à Jésus, et ils ne feront qu’une seule chair ».

« Celui qui se laisse attirer dans cet engagement d’amour et de vie avec Jésus, en devient son représentant, son ambassadeur ». C’est le deuxième aspect essentiel de la vie d’un disciple missionnaire : « le missionnaire ne se porte pas lui-même mais porte Jésus et à travers Lui l’amour du Père céleste ». Cela signifie, poursuit le Pape devant les fidèles, que celui qui accueille le disciple chez lui, accueille aussi Jésus, peu importe « ses limites ou ses erreurs, tant qu’il a l’humilité de les reconnaitre » et qu'il soit un coeur simple et honnête envers lui-même et les autres. Ces deux aspects essentiels sont « connectés » explique le Pape, car « plus Jésus est au centre du cœur et de la vie du disciple, plus ce disciple est transparent à sa présence ».

Voilà un enseignement très beau pour les prêtres, dit le Pape : « c’est cet accueil du saint peuple fidèle de Dieu qui aide à être un bon pasteur ». La mission est réciproque souligne le Saint-Père : « si tu lâches tout pour Jésus le gens reconnaissent en toi le Seigneur, et en même temps cela t’aide à te purifier des compromis et à dépasser les tentations ».

Source : Radio Vatican (BH).

Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.





Franz Liszt (1811-1886) : Hungarian Coronation Mass - Benedictus
Hungarian Radio and Television Chorus
Budapest Symphony Orchestra - György Lehel



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