Au fil des jours ... en 2014





3 janvier : Le Saint Nom de Jésus

Au propre de France : Ste Geneviève, vierge

Compagnie des Porteurs de la Châsse de Sainte Geneviève
(Vie de Sainte Geneviève, prières, arts, programme...)

Les différentes châsses et les reliques de Sainte Geneviève

Paroisse Saint-Etienne-du-Mont, à Paris
(où se trouve encore la dernière châsse ayant contenu les reliques de Ste Geneviève,
brûlées en place de Grève le 3 décembre 1793)

Châsse de Sainte Geneviève

calendrier liturgique



Ce vendredi 3 janvier à 9h00, Messe célébrée par le Pape en l'église romaine du Gesù
en la fête du Saint Nom de Jésus
et en action de grâce pour Pierre Favre
(canonisé le 17 décembre dernier)


Ce matin, le Pape a célébré la messe de la fête du Saint Nom de Jésus en l'église du Gesù, en action de grâce à l'inscription au sanctoral du jésuite Pierre Favre. Il était notamment entouré du Cardinal Préfet de la Congrégation pour les causes des saints, du Cardinal Vicaire de Rome, de Mgr Luis Francisco Ladaria Ferrer, SJ, Secrétaire de la Congrégation pour la doctrine de la foi, de Mgr Yves Boivineau, Evêque d'Annecy (France), et du P Adolfo Nicolás, SJ, Préposé Général de la Compagnie de Jésus. Originaire de Savoie, le nouveau saint (17 décembre dernier), fut un des sept compagnons d'Ignace de Loyola fondateur de la compagnie et son premier prêtre. Celui qu'on a surnommé le second jésuite repose lui aussi en cette église de Rome. L'homélie a été consacrée à l'évocation de Pierre Favre, un homme inquiet mais rempli de grands projets :

Pour trouver Dieu, a dit le Saint-Père, "il faut le chercher, et l'avoir trouvé pour le chercher encore et encore. C'est cette inquiétude apostolique du jésuite qui nous pousse à évangéliser sans relâche, à voix haute, avec courage. C'est elle qui nous prépare à la fécondité apostolique, car sans elle on reste stérile". L'inquiétude de Pierre Favre, ses grands élans, en firent un nouveau Daniel : "Homme modeste et sensible, à la vie intérieure profonde, il était doté du don de l'amitié avec les personnes les plus diverses. Il était néanmoins un esprit inquiet, indécis et insatisfait. Sous la conduite de saint Ignace il a appris à allier sa grande sensibilité avec la capacité à prendre des décisions. Ayant ainsi pris en charge ses élans après les avoir identifiés, Pierre Favre manifesta dans les difficultés son véritable esprit d'action. Or la foi vraie implique un profond désir de changer le monde. Nous devons donc nous demander si nous possédons nous aussi cette vision et cet élan. Sommes nous audacieux ? Avons nous de grands projets ? Ou bien contentons-nous de la médiocrité, d'un projet apostolique de laboratoire ? La force de l'Eglise n'est pas en elle. Elle ne réside pas dans ses capacités d'organisation mais se cache dans la profondeur de Dieu. Si les eaux profondes de Dieu agitent nos projets, alors comme le disait saint Augustin il faut prier pour vouloir et vouloir pour ouvrir notre coeur. Il en fut ainsi pour Pierre Favre, qui fut capable de reconnaître la voix de Dieu, d'autant que sans ces élans on ne va nulle part. C'est pour cela qu'on doit offrir au Seigneur nos projets".

Les constitutions de la Compagnie indiquent qu'on aide autrui en présentant à Dieu nos propos. Pierre Favre, a poursuivi le Pape François, "avait le profond désir d'être dilaté en Dieu et c'est en ayant Dieu pour centre qu'en esprit d'obéissance il arpenta l'Europe pour engager avec douceur le dialogue avec tous, tout en annonçant l'Evangile. Je pense à la tentation qui existe de lier l'annonce évangélique avec le matraquage idéologique, l'esprit inquisitorial et la condamnation. Non, l'Evangile ne s'annonce pas ainsi, mais avec douceur, fraternité et amour. La familiarité de Pierre Favre avec Dieu lui permettait de comprendre que son expérience intérieure et la vie apostolique vont de pair. Il a écrit que le premier mouvement du coeur est de désirer ce qui est originel et essentiel, c'est à dire de laisser la première place à la sollicitude dans la recherche de Dieu. Il laissa le Christ occuper son coeur car ce n'est que centré sur lui qu'on peut aller vers les périphéries du monde. Ainsi Pierre Favre a-t-il voyagé sans relâche jusqu'aux frontières géographiques de son temps. On a dit de lui qu'il semblait né pour ne demeurer fixe nulle part. Il était dévoré par le voeu de communiquer avec Dieu et nous devons avoir le même désir. Pour cela, il faut prier en silence, avec ferveur, et demander au Seigneur par l'intercession de notre frère Pierre Favre d'être à nouveau illuminés par les" folies apostoliques qui caractérisèrent sa vie.

Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 3.1.14)



1er vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus

« Moi N***,
pour accroître toujours davantage la gloire de N.S. Jésus-Christ mort pour notre salut sur la croix, pour correspondre à l'ardent amour dont son divin Coeur brûle pour nous dans le très-saint Sacrement de l'Autel, et pour réparer les outrages qu'il reçoit dans ce Sacrement d'amour, je m'engage de tout mon coeur et pour toute ma vie à la Confédération d'amour et réparation formée en l'honneur du Sacré-Coeur de Jésus ; je m'unis à tous les associés de cette sainte Confédération, et je désire participer aux Indulgences qui y sont attachées et au bien spirituel qui s'y fait, en satisfaction de mes péchés, et pour le soulagement des âmes du Purgatoire. »

Acte de consécration rédigé par le P. Maurice Garrigou, déclaré vénérable le 9 décembre dernier, pour les associés de la "Pieuse Confrérie du Sacré-Coeur de Jésus" qu'il a créée à Toulouse, approuvée le 11 décembre 1818 par les vicaires généraux du diocèse. Les inscriptions commencèrent dès le 1er janvier 1819. Elle connut un fort succès, avec plus de 2000 inscrits en 1852. Elle connaîtra ensuite un déclin rapide, parallèlement au développement de l'Apostolat de la Prière qui fit rayonner depuis Toulouse cette dévotion au Sacré-Coeur de Jésus.

Source : Jean-Claude Meyer, Sur les chemins de la compassion ou la vie de Maurice Garrigou (1766-1852), Association Pele-Jeunes-Region, Baziege, 2002.



Antique prière à Sainte Geneviève (1531)

« Vierge douce, vierge bénigne,
Vierge sainte, vierge très digne,
Vierge franche de France née,
Vierge de grâce enluminée,
Sainte Geneviève ma Dame,
Par pitié mon corps et mon âme
Veuille de tout péchés défendre
Et en ta sainte garde prendre.
Jésus ton Epoux débonnaire
Me donne par Ta bonne prière
Humble coeur en prospérité,
Patience en adversité,
De mes péchés rémission
Et en bien confirmation :
Que jamais je ne puisse faire
Chose qui Lui puisse déplaire
Et à mes parents et amis
Donne bonne vie et Paradis,
Les mauvais veuille convertir
Et les bons en paix maintenir,
Amen ! »

Orthographe & Accentuation modifiées, Claude Lopez-Ginisty
Source : Acathistes et Offices Orthodoxes/Traductions ou textes originaux

Sainte Geneviève





J.S. Bach : Concerto pour clavecin et orchestre à cordes n°5 BWV 1056
(Version pour piano de J.S. Bach)
Orchestre de Paris, Maria Joao Pires, piano - Dir. Riccardo Chailly

Salle Pleyel, Paris, 23.02.2012



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