Au fil des jours ... en 2011





3 mars : Sainte Cunégonde, Impératrice, Vierge
Saint Gwénolé, Abbé, Fondateur...

Quelques lignes sur Sainte Cunégonde, co-patronne du Luxembourg, ici

Et sur Saint Gwénolé, Fondateur de l’abbaye de Landévennec (460-532), ici



« Ne divisez pas votre vie en deux parts, l'une réservée à Dieu, les instants où vous accomplissez des exercices de piété, l'autre consacrée à une activité toute profane : non, votre vie tout entière, sur quelque domaine qu'elle s'exerce et quel que soit le caractère des occupations auxquelles elle se livre, est vraiment en chacune de ses démarches un acte de religion qui visant Dieu en tout, cherchant Dieu en tout, vous fait trouver Dieu en tout. Donc quitter un exercice de piété pour aller au travail, ce n'est pas quitter Dieu, c'est le retrouver ailleurs, c'est, j'aime mieux dire, rester avec lui, c'est toujours lui dire votre amour et le lui prouver et mériter le sien. Ceci est entendu mais attention, pour arriver ainsi à pénétrer votre vie matérielle de surnaturel, il faut que régulièrement votre âme reprenne contact avec Dieu dans les exercices de piété. Evidemment le piège où tant déjà sont tombés, piège très dangereux parce que la conscience se tranquillise avec des raisons en apparence les plus légitimes. On se parle ainsi à soi-même : servir Dieu, c'est être fidèle à son devoir d'état. Et alors débordé par ses occupations, écrasé parfois par la fatigue, l'esprit harassé se sentant peu libre pour la prière, de cette prière, sans s'en apercevoir on fait la part de plus en plus petite et, sans scrupule, on se rassure vite, puisqu'après tout, les deux concurrents étant la prière et le devoir d'état, finalement Dieu n'y perd rien puisque ce qu'on lui prend dans la prière, on le lui redonne dans le devoir d'état. Oui, voilà le piège, faites bien attention. »

P. Albert Peyriguère (1883-1959), Par les chemins que Dieu choisit (Lettre du 30 mars 1923), Ecrits spirituels du Père Peyriguère tome 2, Editions du Centurion, Paris, 1965.







Méditation du soir...

« Jésus est au centre de tout, il assume tout, il porte tout, il souffre tout. Il est impossible de frapper un être sans le frapper, d'humilier quelqu'un sans l'humilier, de maudire ou de tuer qui que ce soit, sans le maudire ou tuer lui-même. »
Léon Bloy (1846-1917), in Jacques Petit, Léon Bloy (Les écrivains devant Dieu), DDB, 1966.




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