Au fil des jours ... en 2014





03 juin : calendrier liturgique



Mois du Sacré-Coeur

Troisième Jour

Prions pour les personnes à qui Dieu réserve aujourd’hui quelque épreuve pénible.

Jésus et la pauvre veuve de Naïm qui pleure son enfant.

Il vous semble, à votre âge, que vous n’aurez jamais de grandes douleurs… Hélas ! elles viendront pour vous aussi, ces peines qui torturent le cœur en lui arrachant tout ce qu’il aime. Souvenez-vous alors qu’il y a sur terre un Jésus qui voit toutes les douleurs et qui vous consolera si vous allez à lui. – C’est dans la Communion surtout que Jésus nous dit : « Ne pleurez pas… je vous conduirai où sont ceux que vous aimez ; venez, ne me quittez plus. » - Donnez-moi, mon Dieu, l’amour de l’Eucharistie !... là est la consolation, là est la paix… là je sais qu’on ne me trompe pas… là il m’est si doux d’entendre ces paroles : « Ne pleurez point. »

J’irai avec empressement faire ma visite au Saint Sacrement.


La dévotion au Sacré-Coeur de Jésus
Exposition sur l'histoire de cette dévotion



« Les hommes qui disent quelque chose ne sont pas très nombreux : ceux qui écoutent sont encore plus rares.
C'est cependant par là qu'il faut commencer.
L'esprit ne veut pas être contraint : l'âme ne se livre qu'à l'âme.
Combien de discussions - entre peuples aussi bien qu'entre individus - s'égarent dans les clameurs de l'amour-propre ou dans les subtilités de la mauvaise foi, parce que les mots s'abattent du dehors, comme des coups de bélier, au lieu de naître du silence, comme les témoins de la Vérité.
L'esprit, au fond, ne demande qu'à se donner à elle, car elle est son bien. mais il ne peut la reconnaître comme telle, si elle lui est assénée comme une menace.
Toute parole est vaine qui n'est pas redite au dedans, avec le consentement de l'Amour.
Dans les choses essentielles, tout au moins, les mots qui n'apportent pas la lumière risquent d'aggraver les ténèbres.
C'est dans ce sens que nous aurons à répondre de toute parole inutile. Le Sauveur, qui nous en avertit, n'a cessé d'observer cette réserve divine qui laisse mûrir la vérité dans la lente germination des âmes.
L'Evangile suppose, pour être entendu, ce contexte de silence, qui le rend intérieur à l'esprit.
C'est à cette condition seulement que la Voix divine est reconnue, et que l'âme, au plus intime d'elle-même, découvre ce qu'elle cherchait. »

P. Maurice Zundel (1897-1975), L'Evangile intérieur (XII), Oeuvre St-Augustin, St Maurice, Suisse / Desclée De Brouwer et Cie, Paris, 1939 (2e édition).






Ludwig van Beethoven : Quatuor à cordes Op. 131 (1/5)
Lindsay String Quartet

Suite : https://www.youtube.com/watch?v=pZAzTIbXYbs



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