Au fil des jours ... en 2014





03 septembre : calendrier liturgique



« Qu'est-ce qui différencie le vieillard devenu semeur d'amour et de sagesse et ceux qui ruminent leur passé en se plaignant d'avoir été des victimes ? Ne serait-ce pas d'avoir accepté d'être vulnérable ? Il a connu les mêmes épreuves que les autres, mais il a appris, après des années de lutte contre lui-même, que seul un coeur vulnérable, un coeur de chair, est capable d'aimer.
Quoi que nous fassions, notre vie est un combat et une suite de crises. Toute crise est là pour nous attendrir, alors que nous cherchons à nous endurcir. Pour nous ouvrir aux autres, alors que nous voulons nous refermer sur nous-mêmes. Pour nous désarmer, alors que nous cherchons à nous défendre et à nous protéger. Pour nous mettre à nu, alors que nous aimons porter des masques et de beaux apparats.
Pour acquérir la maturité humaine, nos masques doivent tomber, et nos "blindages" se briser. L'amour est à ce prix ! Il faut bien du temps pour que notre coeur de pierre devienne doucement un coeur de chair... »

André Daigneault, Du coeur de pierre au coeur de chair, A travers les crises de la vie, Paris, Ed. de l'Emmanuel, 2004 (4ème de couverture) - 1ère éd. Le Renouveau, Charlesbourg, 1989.




Audience générale de ce mercredi 03 septembre 2014


Pour l’audience générale de ce mercredi matin Place Saint-Pierre, le Pape François a axé la réflexion de sa catéchèse sur l’Église Mère, rappelant que nous ne devenons pas chrétiens par nous-mêmes, par nos propres forces, de manière autonome, mais que l’on devient chrétien et que l’on grandit comme chrétien dans le grand corps qu’est l’Église. “En ce sens l’Église est vraiment mère, notre mère l’Église”, a ajouté le Pape, “et c’est vraiment beau de le dire ainsi : notre mère l’Église - une mère qui nous donne vie dans le Christ et qui nous fait vivre avec tous les autres frères dans la communion de l’Esprit Saint”.

“L’Église, comme une mère, nous engendre à la vie dans le Christ, et nous fait grandir. En cela, la Vierge Marie est le modèle de l’Église. Elle a engendré de manière unique le Fils de Dieu ; or la maternité de l’Église est le prolongement dans l’histoire de celle de Marie. Elle continue à engendrer, par le baptême, de nouveaux enfants dans le Christ. La naissance de Jésus dans le sein de Marie est le prélude de la renaissance des chrétiens dans le sein de l’Église. Celle-ci transmet l’Évangile qu’elle a reçu du Christ, comme une mère qui nourrit ses enfants. Elle nous défend contre les attaques de Satan, en mère courageuse qui veille sur nous et qui a au cœur le bien de tous.”

“Nous chrétiens nous ne sommes pas orphelins : nous avons une mère, et c’est énorme. Nous ne sommes pas orphelins”, a encore déclaré le Pape, déclenchant l’applaudissement des pèlerins réunis sur la Place Saint-Pierre. “L’Église est notre mère parce qu’elle nous a engendrés dans le baptême. Chaque fois que nous baptisons un enfant il devient fils de l’Église, il entre dans l’Église. Et chaque jour comme une mère pleine d’attention elle nous fait grandir dans la foi et elle nous indique le projet de salut en nous protégeant du mal.” Le Pape insistait sur le fait que “dans sa maternité, l’Église a pour modèle la Vierge Marie, le modèle par excellence, ce qu’avaient déjà mis en lumière les premières communautés chrétiennes et que le Concile Vatican II a exprimé de manière admirable”.

“L’Église a reçu de Jésus le précieux trésor de l’Évangile non pas pour le garder pour soi mais pour l’offrir généreusement aux autres, comme le fait une mère. C’est dans ce service d’évangélisation que se manifeste de manière particulière la maternité de l’Église, engagée, comme une mère, à offrir à ses enfants la nourriture spirituelle qui alimente et fait fructifier la vie chrétienne. Tous, dès lors, a ajouté le Pape, nous sommes appelés à accueillir avec un esprit et un cœur ouvert la Parole de Dieu que l’Église dispense chaque jour, parce que cette Parole a la capacité de nous transformer de l’intérieur.”

Rappelant au passage l’importance de la fréquentation des sacrements, et surtout l’eucharistie, le Pape précisait que “l’Église ce ne sont pas les prêtres, ni les évêques, mais nous tous, l’Église c’est nous tous. Et que si nous sommes fils de l’Église, nous sommes aussi mères des autres chrétiens. Tous les baptisés sont l’Église”.

Source : Radio Vatican.

Le Pape invoque la paix pour le monde et pense à l'Irak

Au cours de l’audience générale de ce mercredi matin, le Pape a adressé une pensée aux chrétiens persécutés en Irak, se disant “proche” d’eux : “Vous êtes dans le cœur de l’Église : l’Église souffre avec vous et l’Église est fière de vous : vous êtes sa force et le témoignage concret et authentique de son message de salut, de pardon et d’amour”.

Ces paroles ont été prononcées par le Pape au moment de son salut aux pèlerins de langue arabe. François a également confié à “la miséricorde de Dieu ceux qui ont perdu la vie par amour de la patrie et des frères, invoquant le don de la paix pour toutes les nations de l’Europe et du monde.” Le Pape a souligné “qu’aujourd’hui tout spécialement nous avons besoin de paix, alors que l’on commémore les 75 ans du début de la seconde guerre mondiale. Le 1er septembre 1939 débutait l’invasion de la Pologne par l’armée allemande.

Source : Radio Vatican.

Résumé en français :

« Frères et sœurs, on ne devient pas chrétien par soi-même, mais c’est l’Église, comme une mère, qui nous engendre à la vie dans le Christ, et nous fait grandir. En cela, la Vierge Marie est le modèle de l’Église. Elle a engendré de manière unique le Fils de Dieu ; or la maternité de l’Église est le prolongement dans l’histoire de celle de Marie. Elle continue à engendrer, par le baptême, de nouveaux enfants dans le Christ. La naissance de Jésus dans le sein de Marie est le prélude de la renaissance des chrétiens dans le sein de l’Église. Celle-ci transmet l’Évangile qu’elle a reçu du Christ, comme une mère qui nourrit ses enfants. Elle nous défend contre les attaques de Satan, en mère courageuse qui veille sur nous et qui a au cœur le bien de tous. »

« Je salue cordialement les francophones présents ce matin, en particulier les pèlerins du Sénégal avec l’Évêque de Kaolack, et les prêtres du diocèse de Strasbourg avec leur Archevêque.
Je vous invite à vous confier à la Vierge Marie afin qu’elle vous transmette son esprit maternel, et vous permette d’accueillir vos frères et sœurs et de leur donner confiance et espérance.
Que Dieu vous bénisse ! »

Source : Site internet du Vatican.
Texte intégral italien sur le site internet du Vatican.



Ce 3 septembre : centenaire du décès d'Albéric Magnard (1865-1914), compositeur français



Albéric Magnard : Symphonie No. 3 Op. 11 (1896)
Malmo Symphony Orchestra - Dir. Thomas Sanderling

I. Introduction et ouverture. Modéré – Vif – Mouvement de l’introduction
II. Danses. Très vif – Dédoublez – Ier mouvement
III. Pastorale. Modérée
IV. Finale. Vif



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