« Plus nous serons constants dans le bien, l'épreuve et le travail, plus nous élargirons le champ d'action de la grâce ; tandis que notre manque de persévérance réduira au contraire notre champ d'action, limitant, voire même empêchant l'action de Jésus. A l'opposé, plus nous serons fermes et persévérants, plus Jésus aura le champ libre en nous pour nous accorder ses grâces.
Si nous voulons donc que Jésus repose en nous, offrons-lui cette même persévérance avec laquelle il travaillait Lui-même pour le salut de notre âme. Ainsi restera-t-il au repos dans notre coeur.
Jésus regardait avec amour ceux qui le maltraitaient. Et nous ? Regardons-nous avec le même amour ceux qui nous offensent ? Et l'amour que nous leur témoignons est-il si "parlant" qu'il est comme une voix, au fond de leurs coeurs, les pressant de se convertir ?
Mon Jésus, mon Amour infini, donne-moi cet amour immense des âmes et fais que chacune de mes peines ramène une âme à Toi ! »

In Les 24 heures de la Passion du Christ (Douzième heure), Luisa Piccarreta (1865-1947), Résiac, 1999.

« Le silence est la "patrie des forts". Il faut que le monde se taise pour que Dieu parle. »
P. de Ravignan (1795-1858).