Au fil des jours ... en 2011





4 mai : Saint Grégoire l’Illuminateur, Apôtre de l’Arménie

Au calendrier traditionnel, Sainte Monique, veuve (mère de Saint Augustin) ici

Vie de Saint Grégoire l’Illuminateur, Apôtre de l’Arménie (+ 325), ici



« Notre Bienheureux faisait grand état de cette devise d'un empereur ancien : "Hâtez-vous lentement" ; et de cette autre : "Assez tôt, si assez bien". Il ne voulait pas que l'on entreprit beaucoup de choses, mais que l'on fit bien le peu que l'on entreprenait. C'était un de ses mots ordinaires et chéris : "Peu et bon". Il disait qu'il se fallait garder de mettre la perfection en la multitude des exercices de vertu, soit intérieurs, soit extérieurs. Et quand on lui disait : Que deviendra donc cet amour insatiable dont parlent les maîtres de la vie spirituelle, qui ne dit jamais : C'est assez, qui ne pense jamais être arrivé au but, mais qui avance toujours à grands pas ? Il répondait : C'est par les racines qu'il faut croître en cet amour-là, plutôt que par les branches ; et s'expliquait ainsi : C'est croître par les branches, que de vouloir faire une grande multitude d'actions de vertus, desquelles plusieurs se trouvent non seulement défectueuses, mais bien souvent superflues, et semblables à ces pampres inutiles de la vigne qu'il faut retrancher pour faire grossir le raisin ; et c'est croître par les racines que de faire peu d'oeuvres, mais avec beaucoup de perfection, c'est-à-dire, avec un grand amour de Dieu, dans lequel consiste toute la perfection du chrétien. C'est à quoi nous exhorte l'Apôtre, quand il nous dit d'être "enracinés et fondés en la charité", si nous voulons "comprendre la suréminente charité de la science du Christ". »

M. P. C. [Jean-Pierre Camus], L'esprit de Saint François de Sales (P. VIII, ch. XIV), Lyon, Perisse Frères, 1836.







Méditation du soir...

« La multitude de nos péchés ne doit pas diminuer la confiance que nous avons d'être exaucés de Marie, lorsque nous nous prosternons à ses pieds. C'est une Mère de miséricorde ; or la miséricorde ne s'exerce qu'autant qu'il y a des misères à soulager. »

Saint Alphonse de Liguori, Les gloires de Marie (ch. IV), Paris, Gaume Frères, 1832.


De retour d'une mission royale en Italie, où il a découvert Notre-Dame de Savone, Frère Fiacre lui érige une chapelle à Notre-Dame des Victoires à Paris. Louis XIV en finance la construction, et elle est solennellement bénite le 2 avril 1674. Prosterné devant l'image vénérée, sculptée à Gênes, le religieux demande à la Vierge qu'elle soit dans cette église le refuge des pécheurs, et accorde à la France la même protection qu'aux habitants de l'Italie (la dévotion à Notre-Dame de Savone est née de l'apparition de la Mère de Dieu à Antoine Botta, dans la vallée de Saint-Bernard, proche de Savone, le 18 mars 1536 ; apparue trois fois à Botta, la Vierge avait exhorté les populations à la pénitence et au jeûne).
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