Au fil des jours ... en 2011





05 juillet : Saint Antoine-Marie Zaccaria, Confesseur

Saint Antoine-Marie Zaccaria, Confesseur

Vie de Saint Antoine-Marie Zaccaria (1502-1539), Prêtre, Fondateur de la Congrégation des Barnabites, ici



« En toutes choses, Dieu a beaucoup plus fait pour nous que nous ne le savons.
Nous sommes plus près de tous les biens que nous ne pouvons le soupçonner ! Nous ne sommes séparés du ciel et de la terre promise que par un obstacle moral que la liberté peut briser.
Tout est donné, mais l'homme ne sait pas encore prendre.
Notre aveugle ignorance, notre tristesse ingrate ne savent pas voir que, dans tous les ordres de choses, même dans l'ordre social, Dieu donne tout.
"Si vous saviez le don de Dieu !" (Jn IV, 10) dit l'Evangile : parole universelle, vraie toujours et partout.
"Cette terre est sainte", s'écrie le patriarche dans sa vision, "et moi, je l'ignorais !" (Gn XXVIII, 16). Oui, nous ignorons presque tous ce qu'il y a de saint et de sacré dans le monde présent tel qu'il est.
La vie des hommes sur terre n'est pas plus livrée au hasard que celle de la nature, ou que la vie des astres.
La bonté de Dieu donne tout germe, et ses saintes lois providentielles travaillent à tout développer.
Que manque-t-il donc ? où est le mal ? où est l'obstacle ? Le voici : c'est notre aveuglement et notre iniquité ! Il n'y a que cet obstacle unique, que ce seul ennemi à combattre pour que tout bien se développe.
Tout le travail humain se résume dans cette divine et merveilleuse parole : "Cherchez d'abord le royaume de Dieu et sa justice, et le reste vous sera donné par surcroît." Oui, tout le reste sera donné, ou plutôt n'est-il pas déjà donné ? »

P. A. Gratry, Les Sources, vingtième édition, Paris, Téqui, 1923.



L'échelle de Jacob - Fresque du monastère Dyonisiou, au Mont Athos, v. 1546-47






Méditation du soir ...

« Nous sommes fous à cause du Christ ; saint Paul, notre guide et notre protecteur, disait cela de lui-même, des autres Apôtres et de tous ceux qui professent la vie chrétienne et apostolique. Mais, frères très chers, cela ne doit pas nous étonner ou nous effrayer, car le serviteur n’est pas plus grand que son maître, l’esclave n’est pas plus grand que son seigneur. Ceux qui s'opposent à nous se font tort à eux-mêmes, mais ils nous procurent des mérites, car ils embellissent notre couronne de gloire éternelle, tandis qu'ils attirent sur eux la colère divine ; nous devons donc les plaindre et les aimer plutôt que les détester et les haïr. Nous devons même prier pour eux et ne pas nous laisser vaincre par le mal, mais vaincre le mal par le bien et amasser sur leurs têtes des charbons ardents, comme nous y exhorte l'Apôtre, c'est-à-dire leur prodiguer des témoignages d'affection. C'est ainsi qu'en voyant notre patience et notre douceur, ils reviendront à une meilleure conduite et seront gagnés par le feu de l'amour envers Dieu. »

Saint Antoine-Marie Zaccaria, extrait d'un Sermon à ses confrères.

Saint Antoine-Marie Zaccaria



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