Au fil des jours ... en 2019





Mercredi 6 mars 2019

Mercredi des Cendres



(Crédit photo)



16h30, Rome, église Saint Anselme : départ de la procession pénitentielle
A Sainte-Sabine, Messe, bénédiction et imposition des cendres
par le Pape François

Livret de la célébration

Retransmission en direct sur KTO


Le Pape François a célébré ce 6 mars la messe du Mercredi des Cendres, avec une liturgie déployée entre deux églises situées sur la colline de l’Aventin, l’église Saint-Anselme, siège de l’ordre des bénédictins, et la basilique Sainte-Sabine, siège des dominicains. Avant le rite d’imposition des Cendres, le Pape a développé une homélie sur le sens du Carême, invitant à libérer le coeur des vanités qui brouillent l'horizon.

Compte rendu de Cyprien Viet à lire sur Vatican News.

Texte intégral de l'homélie du Pape traduite en français sur le site internet du Vatican.



Jeûner ? Oui, mais...
... sans oublier que :

« Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui rend l’homme impur ; mais ce qui sort de la bouche, voilà ce qui rend l’homme impur. »
Jésus (Mt 15, 11)

« Il vaut mieux manger de la viande et boire du vin plutôt que de dévorer par des médisances la chair de ses frères. »
Abba Pyperéchios, Apophtegmes des Pères du désert.




Audience générale de ce mercredi 6 mars 2019


Catéchèse du Pape ce matin place Saint-Pierre. Le Saint-Père a poursuivi son cycle sur le « Notre Père », revenant en particulier sur la seconde invocation de cette prière : « Que ton règne vienne » (Mt 6, 10), lorsque le croyant exprime son désir de voir le Règne du Seigneur arriver.

Compte rendu de Marie Duhamel à lire sur Vatican News.

Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.

Résumé en français :

« Chers frères et sœurs, lorsque nous prions le « Notre Père », la seconde invocation nous fait dire : « Que ton règne vienne » (Mt 6, 10). Les signes de la venue du Règne de Dieu sont multiples, et tous sont positifs. Avec la venue de Jésus le Règne de Dieu est proche. Ainsi, Jésus lui-même commence son ministère en prenant soin des malades, de ceux qui vivent une exclusion sociale, des pécheurs qui sont regardés par tous avec mépris. Jésus est venu, mais le monde est encore marqué par le péché, peuplé de tant de gens qui souffrent, de personnes qui ne pardonnent pas, qui ne se réconcilient pas, par des guerres, par de nombreuses formes d’exploitation. Tous ces faits sont la preuve que la victoire du Christ n’est pas encore complètement mise en œuvre : tant d’hommes et de femmes vivent encore avec le cœur fermé ! C’est dans ces situations qu’apparaît sur les lèvres du chrétien l’invocation « Que ton Règne vienne ! » Parfois nous nous demandons pourquoi ce Règne se réalise si lentement. Dieu n’est pas comme nous, il est patient ! Ce n’est pas par la violence que s’instaure le Règne de Dieu dans le monde, mais par la douceur. Une graine qui germe est plus l’œuvre de Dieu que de l’homme qui l’a semée. Dieu nous précède toujours. Dieu nous surprend toujours. Grâce à lui après la nuit du Vendredi saint il y a une aube de résurrection capable d’illuminer d’espérance le monde entier. »

« Je salue cordialement les pèlerins des pays francophones, en particulier les jeunes venus de France, de Suisse et de Belgique ! Au cours de ce temps du Carême, qui commence aujourd’hui, je vous invite à prier et à œuvrer pour que le Règne de Dieu s’établisse dans notre monde et pour que nous sachions en discerner les signes. Bon carême à tous et que Dieu vous bénisse. »

Source : site internet du Vatican.





William Byrd (1540-1623) : Emendemus in melius
Deller Consort - Dir. Mark Deller

Répons de l'imposition des cendres

(Version grégorienne sur Youtube)

Responsorium. Esther 13 ; Iœl. 2.
Emendémus in mélius, quæ ignoránter peccávimus : ne, subito præoccupáti die mortis, quærámus spátium pæniténtiæ, et inveníre non póssimus. Atténde, Dómine, et miserére : quia peccávimus tibi.
Supprimons par nos progrès dans le bien les fautes dont nous nous sommes rendus coupables par ignorance, de crainte que surpris soudainement le jour de la mort, nous ne cherchions le temps de faire pénitence et ne puissions le trouver. Prêtez attention, Seigneur, et ayez pitié, parce que nous avons péché contre vous.

V/. Ps. 78, 9.
Adiuva nos, Deus, salutáris noster : et propter honórem nóminis tui, Dómine, líbera nos.
Aidez-nous, ô Dieu, notre sauveur, et pour l’honneur de votre nom, délivrez-nous, Seigneur.



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