Au fil des jours ... en 2015





Dimanche 7 juin 2015

Fête du Saint Sacrement (Fête-Dieu)
Deuxième Dimanche après la Pentecôte

Extrait de la Bulle d'Urbain IV pour l'institution de la Fête-Dieu dans l'Eglise universelle :

« Qu'en ce jour, les foules empressées du peuple fidèle, accourent dans les temples avec une nouvelle ferveur ; que le clergé et le peuple se lèvent pour faire éclater leur joie dans des cantiques de louanges ; que les coeurs et les désirs, les voix et les lèvres chantent des hymnes joyeux ; que la foi chante, que l'espérance bondisse, que la charité tressaille, que la dévotion applaudisse, que le choeur des prêtres jubile, que l'assemblée des vierges soit remplie de consolation ; que chacun vienne avec un coeur fervent, une volonté empressée, qu'il rende ses devoirs avec zèle, pour célébrer dignement la solennité d'un si grand jour, et puissent tous les enfants du Christ être enflammés d'une telle ardeur pour son service, qu'augmentant de jour en jour le trésor de leurs mérites, ils soient jugés dignes de recevoir comme leur récompense, au terme de leur course, Celui qui sur la croix se livra pour leur rédemption, et dans le Sacrement se donne à eux en nourriture »
(Extrait de la Bulle d'Urbain IV pour l'institution de la Fête-Dieu dans l'Eglise universelle, 1264)

Jean XXII, en 1318 ordonna de compléter la fête par une procession solennelle où le très Saint Sacrement serait porté en triomphe. On fait une procession solennelle le jour de la Fête-Dieu pour sanctifier et bénir, par la présence de Jésus-Christ, les rues et les maisons de nos villes et de nos villages. Saint Thomas d'Aquin prépara la liturgie de cette fête, notamment par la création du Lauda Sion Salvatorem et Pange Lingua Gloriosi permettant aux fidèles une catéchèse simple et belle sur la Présence Réelle.

(Source et texte complet)


Calendrier liturgique et sanctoral





Séquence Lauda Sion composée par St Thomas d'Aquin pour la Messe de la Fête-Dieu
(Texte latin et traduction française)



L'adoration eucharistique

« L'adoration eucharistique a pour objet la divine Personne de Notre-Seigneur Jésus-Christ présent au Très Saint Sacrement.
Il y est vivant, il veut que nous lui parlions, et il nous parlera.
Tout le monde peut parler à Notre-Seigneur. N'est-il pas là pour tous ? Ne nous dit-il pas : Venez tous à moi ?
Et ce colloque, qui s'établit entre l'âme et Notre-Seigneur, c'est la vraie méditation eucharistique, c'est l'adoration.
[...]
Pour bien adorer, il faut se rappeler que Jésus-Christ, présent dans l'Eucharistie, y glorifie et y continue tous les mystères et toutes les vertus de sa vie mortelle.
Il faut se rappeler que la sainte Eucharistie, c'est Jésus-Christ passé, présent et futur ; que l'Eucharistie est le dernier développement de l'Incarnation et de la vie mortelle du Sauveur ; que Jésus-Christ nous y donne toutes les grâces ; que toutes les vérités aboutissent à l'Eucharistie, et qu'on a tout dit en disant l'Eucharistie, puisque c'est Jésus-Christ.
Que la très sainte Eucharistie soit donc votre point de départ dans la méditation des mystères, des vertus et des vérités de la religion. Elle est le foyer : ces vérités ne sont que des rayons. Partons du foyer, et nous rayonnerons.
Quoi de plus simple que de trouver le rapprochement de la naissance de Jésus dans l'étable, avec sa naissance sacramentelle sur l'autel et dans nos coeurs ?
Qui ne voit que la vie cachée de Nazareth se continue dans la divine Hostie du Tabernacle, et la Passion de l'Homme-Dieu sur le Calvaire se renouvelle au saint Sacrifice à chaque moment de la durée et dans tous les lieux du monde ?
Notre-Seigneur n'est-il pas doux et humble au Sacrement comme pendant sa vie mortelle ?
N'est-il pas là toujours le bon Pasteur, le Consolateur divin, l'Ami du coeur ?
Heureuse l'âme qui sait trouver Jésus en l'Eucharistie, et en l'Eucharistie toutes choses ! »

St Pierre-Julien Eymard (1811-1868), La Sainte Eucharistie, Première série, Société Saint Augustin - Desclée de Brouwer, 1928 (16e éd.).






Felix Bartholdy Mendelssohn - Lauda Sion Op. 73 - IX. Ecce panis
Chamber Choir of Europe, Württembergische Philharmonie Reutlingen - Dir. Nicol Matt
Isabell Müller-Cant, soprano ; Eibe Möhlmann, alto ; Daniel Sans, ténor



Retour à l'agenda