Au fil des jours ... en 2012





8 février : comme au calendrier traditionnel :

Saint Jean de Matha, confesseur, Prêtre et fondateur des Trinitaires (1160-1213)

Vie de Saint Jean de Matha

Et au nouveau calendrier :

Saint Jérôme Émilien, Fondateur d'Ordre (1481-1537)


Sainte Giuseppina Bakhita (1869-1947) - canonisée le 1er octobre 2000

et la Bienheureuse Jacqueline de Settisoles, disciple de saint François d'Assise (1192-1239)

« Un jour le bienheureux François appela ses compagnons et leur dit : "Vous savez combien dame Jacqueline de Settesoli fut toujours et demeure attachée à notre ordre. Je crois que, si vous l’informiez de mon état, ce serait pour elle une grande délicatesse et une grande consolation. Écrivez-lui de vous envoyer, pour une tunique, de ce drap monastique couleur de cendre, comme celui que fabriquent les Cisterciens dans les pays d’outre-mer. Qu’elle envoie aussi de ce gâteau qu’elle m’a préparé maintes fois quand j’étais à Rome." »

Légende de Pérouse 101, in Saint François d'Assise, Documents, Éditions franciscaines, Paris, 2002.
(Source : Wikipedia : la frangipane)



C'est aussi aujourd'hui l'anniversaire de la 1ère célébration de la Fête du Coeur de Marie par Saint Jean Eudes à Autun en 1648, sous l'autorité de l'évêque Mgr de Ragny.

Saint Jean Eudes venait de publier la même année un petit volume : La Dévotion au très saint Cœur et au très sacré Nom de la Bienheureuse Vierge Marie (mais sans mention d'auteur), qui contenait la présentation et le texte liturgique de la Messe et de l'Office, ainsi que les deux prières "Nous te saluons, Cœur très Saint" (Ave Cor Sanctissimum) et "Nous te saluons Marie, Fille de Dieu le Père" (Benedictum sit), composées en 1641-1643.

« Nous t’adorons, nous te louons, nous te glorifions, nous te rendons grâce.
Nous t’aimons de tout notre cœur, de toute notre âme, de toutes nos forces.
Nous t’offrons notre cœur, nous te le donnons, te le consacrons, te le sacrifions.
Accepte-le, possède-le tout entier, purifie-le, éclaire-le, sanctifie-le
Pour qu’en lui, tu vives et règnes, maintenant et toujours, et pour les siècles des siècles.
Amen. »

St Jean Eudes, extrait de l'Ave Cor Sanctissimum.

Cf. notre dossier sur la dévotion au Sacré Coeur



« L'abandon est un simple délaissement dans les bras de Dieu, comme celui d'un petit enfant dans les bras de sa mère. L'abandon parfait va jusqu'à abandonner l'abandon même. On s'abandonne sans savoir qu'on est abandonné ; si on le savait, on ne le serait plus ; car y a-t-il plus puissant soutien qu'un abandon connu et possédé ? L'abandon se réduit, non à faire de grandes choses qu'on puisse se dire à soi-même, mais à souffrir sa faiblesse et son infirmité, mais à laisser faire. Il est paisible, car il n'y aurait point de sincère abandon, si on était encore inquiet pour ne laisser pas échapper et pour reprendre les choses abandonnées. Ainsi l'abandon est la source de la vraie paix ; et sans la paix, l'abandon est très imparfait. »

Fenelon, extrait de la Lettre 168 (éd. Briand)




Catéchèse de Benoît XVI ce mercredi : PRIERE FINALE DE JESUS

Cité du Vatican, (VIS). La catéchèse de l'audience générale a eu pour sujet la prière de Jésus mourant, rapportée par Marc et Mathieu. [...]

Que signifie la prière criée au Père, s'est demandé Benoît XVI, ce « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? » Ces paroles de Jésus « constituent l'ouverture du Psaume 22, dans lequel le psalmiste exprime devant Dieu le tiraillement entre se sentir abandonné et la certitude de la présence divine... Le psalmiste parle de cri pour exprimer la souffrance de sa prière à un Dieu apparemment absent. C'est le moment où l'angoisse débouche sur une prière criée. Ceci se produit dans notre rapport avec le Seigneur lors des situations les plus douloureuses, lorsqu'il semble ne pas nous entendre. Nous ne devons rien craindre et lui confier ce qui pèse sur nos cœurs. N'ayons pas peur de lui crier notre souffrance... Jésus prie au moment de l'ultime refus des hommes, au moment de l'abandon. Mais il prie, avec la certitude de la présence du Père... Ceci fait naître en nous une question : Comment est-il possible qu'un Dieu aussi puissant n'intervienne pas pour arracher son fils à une aussi terrible épreuve? Il faut comprendre que la prière de Jésus n'est pas le cri de qui tombe dans le désespoir de la mort, ni celui d'une personne qui se sait abandonnée. Il fait sien le psaume où Israël souffre et se charge de la peine de tous les hommes qui souffrent de l'oppression du mal. Il les porte tous au cœur de Dieu dans la certitude que son cri sera exaucé avec la résurrection... Il souffre en communion avec nous et pour nous, en vertu de l'amour et de la rédemption et de la victoire qu'il porte déjà en lui. »

« Les personnes présentes au pied de la croix de Jésus ne comprennent pas et pensent que son cri s'adresse à Elie... Nous aussi nous, comme nous le disons en prière, sommes face à la souffrance et au silence de Dieu... mais aussi face à la résurrection, réponse par laquelle il s'est chargé de nos souffrances pour nous aider à les supporter dans la certitude de la destruction... Dans la prière -a conclu le Saint-Père- nous offrons à Dieu nos croix quotidiennes, certains qu'il est présent et à notre écoute. Le cri de Jésus nous rappelle que la prière doit permettre de dépasser notre carcan personnel comme nos problèmes afin de nous ouvrir aux besoins qu'impliquent la souffrance d'autrui. La prière de Jésus mourant en croix nous montre comment prier avec amour pour nos frères en mal de vivre ou plongés dans des moments difficiles, qui souffrent ou se trouvent sans réconfort, afin qu'ils puissent eux aussi ressentir l'amour de Dieu qui ne nous abandonne pas. »

Vidéo sur le site du Vatican



Message intégral de Benoît XVI pour le Carême 2012 (site du Vatican)

« Faisons attention les uns aux autres pour nous stimuler dans la charité et les œuvres bonnes. »
(He 10, 24)



Parce que nous sommes mercredi, une vidéo spécialement pour les enfants... petits et grands :)




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