Au fil des jours ... en 2012





9 avril : Lundi de Pâques

Notons aussi...

Saint Gauthier, Abbé (1030-1095)



« Dans l'octave de Pâques, honorez la vie nouvelle et ressuscitée de Jésus Christ, sa vie glorieuse, son entrée dans la jouissance paisible de sa souveraineté, la manière dont agit cette vie nouvelle en sa sainte Mère, sainte Madeleine et toutes les âmes qu'il a daigné appeler alors et depuis à cette sainte participation. Jésus est au comble de sa gloire. Il ne peut plus rien perdre. Honorez cette vérité. »

Cardinal Pierre de Bérulle (1575-1629).

« Durant cette semaine, la joie de la Résurrection remplissait tous les cœurs et occupait tous les instants. Les conciles publièrent des canons qui érigeaient en loi cette pieuse coutume. Celui de Mâcon, en 585, formulait ainsi son décret : "Nous devons tous célébrer et fêter avec zèle notre Pâque, dans laquelle le souverain Prêtre et Pontife a été immolé pour nos péchés, et l’honorer par notre exactitude à garder les prescriptions qu’elle impose. Nul ne se permettra donc aucune œuvre servile durant ces six jours (qui suivaient le Dimanche) ; mais tous se réuniront pour chanter les hymnes de la Pâque, assistant avec assiduité aux sacrifices quotidiens, et se rassemblant pour louer notre créateur et régénérateur, le soir, le matin et à midi." Les conciles de Mayence (813) et de Meaux (845) établissent les mêmes prescriptions. Nous les retrouvons en Espagne, au VIIe siècle, dans les édits des rois Recesvinthe et Wamba. L’Église grecque les renouvela dans son concile in Trullo ; Charlemagne, Louis le Pieux, Charles le Chauve, les sanctionnèrent dans leurs capitulaires ; les canonistes des XIe et XIIe siècles, Burkard, saint Yves de Chartres, Gratien, nous les montrent en usage de leur temps ; enfin Grégoire IX essayait encore de leur donner force de loi dans une de ses Décrétales, au XIIIe siècle. Mais déjà, en beaucoup de lieux, cette observance avait faibli. Le concile tenu à Constance, en 1094, réduisait la solennité de la Pâque au lundi et au mardi qui suivent le grand Dimanche... Elle ne tarda pas à s’étendre dans tout l’Occident, et forma le droit commun pour la célébration de la Pâque, jusqu’à ce que le relâchement croissant toujours, on ait obtenu successivement du Siège Apostolique la dispense de l’obligation de férier le Mardi, et même le Lundi, en France, après le Concordat de 1801.

Pour avoir l’intelligence de la Liturgie des jours qui vont se succéder jusqu’au dimanche in Albis, il est donc nécessaire de se souvenir constamment de nos néophytes toujours présents avec leurs robes blanches à la Messe et aux offices divins. Les allusions à leur récente régénération sont continuelles, et se montrent sans cesse dans les chants et dans les lectures que la sainte Église emploie durant tout le cours de cette solennelle Octave. »

Dom Prosper Guéranger (1805-1875), in L’Année Liturgique, Le Temps Pascal Tome I, Lundi de Pâques, Tours, Maison Alfred Mame et Fils, 1920 (19e éd.)."

... Et nous-mêmes, comment allons-nous vivre notre semaine ?
Honorerons-nous toujours Jésus-Christ ressuscité ?
Joindrons-nous à nos prières ces baptisés de Pâques, membres nouveaux du Corps du Christ ?
Demeurerons-nous, malgré les épreuves et les imprévus de la route, dans la Joie pascale ?




Offertoire de la Messe traditionnelle du Lundi de Pâques :
Ant. ad Offertorium. Matth. 28, 2, 5 et 6.



Pâques / Angelus Domini / Schola Bellarmina

Angelus Dómini descéndit de cælo, et dixit muliéribus : Quem quæritis, surréxit, sicut dixit, allelúia.

Un Ange du Seigneur descendit du ciel et dit aux femmes : Celui que vous cherchez est ressuscité, comme il l’a dit, alléluia.



Un Dieu printanier

« J'aime le grand été dans la somptuosité
Des hautes journées,
Quand, épris d'azur, je moissonne le soleil.
J'aime d'un autre amour le printemps
Pour sa vulnérabilité,
Quand le fruit ne repose
Que sur les promesses de la fleur.
J'aime d'un autre amour le printemps
Pour l'humilité de l'espoir silencieux,
Quand tous les champs du possible
Sont à ciel ouvert.
J'aime d'un autre amour le printemps
Pour la précarité des certitudes,
Quand l'horizon de la foi prolonge
L'au-delà du raisonnable.
Seigneur, je crois.
J'aime que Tu sois un Dieu printanier.
J'aime que ma foi en Toi soit la plus frêle des semences. »

Pierre Talec.




Message de fr. Pierre Januard - Directeur du Rosaire de Normandie

Chers amis

La SNCF souhaite passer au tout TGV pour tous les pèlerinages et tous les trains spéciaux de rassemblements, et plus largement ne pas remplacer les voitures ambulance qui seront toutes réformées dans deux ans en raison de leur vetusté.

Or son cahier des charges pour les nouveaux TGV ne prévoit pas de voitures modulables pour handicapés et malades. Grâce à des amis du rosaire, une pétition laïque et non confessionnelle est lancée, avec le soutien d'Handisport, de l'OCH, etc.

En ce qui concerne les pèlerinages à Lourdes, c'est très important car un pèlerinage sans pouvoir emmener de malades ou de personnes à mobilité réduite n'a plus de sens et perd son âme.

C'est important de faire le buzz d'ici le 11 avril et de la signer (en ligne directement puis répondre au mail de confirmation) pour forcer la SNCF à bouger. Utillisez aussi les liens facebook, etc. N'hésitez-pas à diffuser la pétition et à expliquer les enjeux aux personnes que vous connaissez.

http://www.uneplacepourchacun.com

Merci à vous,

fr. Pierre Januard,
Directeur du Rosaire de Normandie



Benoît XVI : Regina Caeli de ce "Lundi de l'Ange"

Texte intégral et vidéo sur le site internet du Vatican

Extrait :

« Ayant reçu de l’ange l’annonce de la résurrection, les femmes, emplies de peur et de joie, coururent apporter la nouvelle aux disciples et, précisément à cet instant, rencontrèrent Jésus, se prosternèrent à ses pieds et l’adorèrent ; et il leur dit : "Ne craignez point ; allez annoncer à mes frères qu’ils doivent partir pour la Galilée, et là ils me verront" (Mt 28, 10). Dans tous les Évangiles, les femmes occupent une place importante dans les récits des apparitions de Jésus ressuscité, comme du reste également dans celles de la passion et de la mort de Jésus. À cette époque, en Israël, le témoignage des femmes n’avait aucune valeur officielle ni juridique, mais les femmes ont vécu une expérience de lien particulier avec le Seigneur, qui est fondamental pour la vie concrète de la communauté chrétienne, et cela toujours, à toute époque, pas seulement au début du chemin de l’Église. »



Grande doxologie



(La grande doxologie est le "Gloria in excelsis Deo", omis durant l'Avent et le Carême - La petite doxologie est le "Gloria Patri")



Béatification du Père Lataste à Besançon le 3 juin

La béatification du P. Jean-Joseph Lataste, prêtre dominicain français (1832-1869), apôtre des prisons, fondateur des Dominicaines de Béthanie, et ami de saint Joseph son saint patron, aura lieu le 3 juin 2012, en France, à Besançon, diocèse de la fondation. La célébration sera présidée par le cardinal Angelo Amato, sdb.

Source : Zenit.org.



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