Au fil des jours ... en 2012





9 juin : comme au calendrier traditionnel,
Mémoire des Saints Prime et Félicien, martyrs


Vies des Saints Prime et Félicien († 286)

Saint Éphrem, diacre et docteur de l'Église († 373)

Bienheureuse Anna-Maria Taïgi, épouse et mère, Tertiaire trinitaire (1769-1837)



4ème jour de la neuvaine préparatoire à la Fête du Sacré-Coeur de Jésus

La neuvaine irrésistible au Sacré-Coeur du Padre Pio sur notre site

ou la neuvaine proposée par la basilique du Sacré-Coeur de Montmartre



« Seigneur, accorde-moi de recevoir dans la tranquillité du coeur tout ce que m'apportera cette journée qui commence. Accorde-moi de me livrer entièrement à Ta sainte volonté. Prépare-moi et soutiens-moi à chaque heure de ce jour. Quelles que soient les nouvelles que je reçoive, apprends-moi à les accueillir d'un coeur tranquille, fermement persuadé qu'elles sont l'expression de Ta sainte volonté. Dirige toutes mes paroles, mes actions, pensées et sentiments. Que je n'oublie jamais dans les circonstances imprévues que tout m'est envoyé de Toi. Apprends-moi à agir avec droiture et sagesse. Seigneur, donne-moi la force de supporter la fatigue et les événements du jour naissant. Dirige ma volonté et apprends-moi à prier, à croire, espérer, supporter, pardonner et aimer. »

Aurore Delesque, consacrée de Regnum Christi




Mois du Sacré-Coeur

Neuvième jour : L’amour du Cœur de Jésus dans l’incarnation

Qui l’a fait ainsi habiter parmi nous ? L’amour ; c’est donc l’amour qui l’a fait descendre pour se revêtir de la nature humaine ; mais quel cœur aurait-il donné à cette nature humaine, sinon un cœur tout pétri d’amour ? Qu’aura donc fait le Verbe divin en se faisant homme, sinon de se former un cœur sur lequel il imprimât cette charité infinie qui l’obligeait à venir au monde ? Donnez-moi tout ce qu’il y a de plus tendre, tout ce qu’il y a de plus doux et d’humain ; il faut faire un Sauveur qui ne puisse souffrir les misères, saisi de douleur ; qui voyant les brebis perdues, ne puisse supporter leurs égarements. Il lui faut un amour qui le fasse courir au péril de sa vie, qui lui fasse baisser les épaules pour charger dessus ses brebis perdues, qui lui fasse crier : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi. Venez à moi, vous tous qui êtes chargés. Venez, pécheur, c’est vous que je cherche. Enfin, il lui faut un cœur qui lui fasse dire : Je donne ma vie, parce que je veux. C’est moi qui ai un cœur amoureux, qui dévoue mon corps et mon âme à toutes sortes de tourments. Voilà quel est le Cœur de Jésus, voilà quel est le mystère du christianisme.
Bossuet (1627-1704)

Exemple : (Troisième Promesse) Je les consolerai dans toutes leurs peines
Nous lisons dans les chroniques des Frères Mineurs qu’un homme riche et de qualité, étant entré dans l’Ordre, fut aussitôt assailli du tentateur au sujet de son changement de vie ; « pour ce qu’au lieu de manger des viandes délicates et de se vêtir somptueusement, il trouva au monastère des febves et des herbes avec autres légumes, du gros drap, de la paille au lieu d’un lict bien mol, et au lieu des richesses une estroite pauvreté, au lieu d’honneur, vileté, une grande austérité et rigueur au lieu des plaisirs. »
L’ennemi lui représentant vivement tout cela au cœur, il résolut de reprendre les idées du siècle, et aucune considération ne put le faire changer de sentiment.
« Comme il se retirait, ses yeux s’arrêtèrent sur un crucifix qui se trouvait sur son passage, et il se mit à genoux pour implorer la miséricorde du Sauveur. On n’a pas en vain recours à la Passion du Sauveur ; la prière du fugitif n’était pas achevée qu’il se sentit élevé en oraison jusqu’à l’extase. Notre-Seigneur lui apparut, accompagné de sa bienheureuse Mère. « Mon fils, lui dit-il, pourquoi abandonnes-tu ta sainte vocation ? – Seigneur, répondit le novice, vous savez que, accoutumé dans le monde à vivre délicatement, je ne puis supporter ici l’austérité de la règle, principalement en ce qui concerne le vêtement et la nourriture. » Alors le divin Sauveur, étendant le bras droit et lui montrant la plaie sanglante de son côté, lui dit : Porte ici ta main, mon fils, imprègne-la du sang qui en découle, et lorsqu’une chose te paraîtra difficile, marque-la de ce sang puisé à mon Cœur. Alors, ce qui auparavant te semblait insupportable te deviendra doux et agréable.
Le novice obéit, et depuis, quand la tentation ou le dégoût assiégeaient son âme, il rappelait à son esprit la Passion du Fils de Dieu et contemplait l’amoureuse plaie de son Cœur. Et par la vertu de cette contemplation, toutes les amertumes de la vie religieuse se changeaient pour lui en délices. N’est-ce pas en action, la parole que nous chantons dans l’office du Sacré-Cœur :
Quicumque certum quaeritis
Rebus levamen asperis…
Ad Cor reclusum vulnere,
Ad mite cor accedite.

« Vous tous qui cherchez dans vos peines une consolation assurée, approchez-vous de ce Cœur ouvert, approchez-vous de ce Cœur si doux. »
(Etudes franciscaines sur le Sacré-Cœur par le R.P. Henri de Grèzes)

Page d’histoire :
Don Garcia Moreno (1821-1875), président de la république américaine de l’Equateur, et qui mourut en martyr sous le poignard d’un assassin parce que sa dévotion au Cœur sacré de Jésus en avait fait le plus ardent défenseur de l’Eglise, donna toute sa vie les plus grands exemples des vertus chrétiennes. Malgré sa position élevée, il se rappelait que tout homme est petit devant Dieu, et voici ce qu’il écrivait dans sa règle de vie : « Tous les matins, je ferai oraison et je demanderai l’humilité… Je dirai à chaque heure : je suis pire qu’un démon, et l’enfer devrait être ma demeure. Dans ma chambre, ne jamais prier assis quand je puis le faire debout. Faire des actes d’humilité, baiser la terre par exemple. Désirer toutes sortes d’humiliations, prenant soin toutefois de ne pas les mériter ; me réjouir quand on censurera ma personne et mes actes. Ne jamais parler de moi si ce n’est pour avouer mes défauts ou mes fautes. » Le jour même de sa glorieuse mort, il avait tracé ces mots : « Mon Seigneur Jésus-Christ, donnez-moi l’amour et l’humilité. »

☞   Des précisions dans notre dossier dédié au Sacré-Cœur, concernant Garcia Moreno et le Sacré-Cœur de Jésus – voir en juillet 1873.

Bouquet spirituel :
C’est au Cœur du Sauveur que nous sommes redevables de toutes les faveurs que nous avons reçues, telles que la rédemption, la vocation à la foi, le pardon de nos fautes.
Saint Alphonse de Liguori (1696-1787)

Dans la poitrine maternelle, son Cœur divin prévoyait, disposait, méritait, impétrait tous les bienfaits que nous avons reçus.
Saint François de Sales (1567-1622)

Pratique :
Rejeter les pensées de vanité dès que nous les remarquons.

Oraison jaculatoire :
Jésus, doux et humble de Cœur, rendez mon cœur semblable au vôtre.

"Mois du Sacré Cœur - à l’usage des personnes occupées", par Franc, Maison de la Bonne Presse, 1901.
Nihil Obstat Lutetiae Parisiorum, die 7 maii 1901. Franc. Picard
Imprimatur Lutetiae Parisiorum, die 9 maii 1901. E. Thomas, Vic. Gen.
et
"Mois du Sacré Cœur – Tiré des écrits des Saints, des Pères et des auteurs ascétiques", par le P. Vincent Jeanroy, Paris, Bayard, 1900 (nlle édition).
Imprimatur Luxemburgi, in festo Ascensionis, 1896. + Joannes-Josephus, Epis. Luxemburgensis.
Parisiis, die 13 junii 1900. E. Thomas, Vic. Gen.





Hymne à la Très Sainte Mère de Dieu Marie : chen xar venaxi
Choeur "Saint Siméon", Eglise Saint Sava de Paris, sous la direction de Nana Péradzé



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