AU FIL DES JOURS...



10 septembre : Saint Aubert, Evêque d'Avranches, et les Martyrs du Japon en 1622 (dont Sainte Inès Takeya)

La biographie de Saint Aubert, Evêque d'Avranches, est résumée ici.
... et celle des martyrs japonais (+ 1622) est retranscrite ici.

Au calendrier traditionnel, nous fêtons aujourd'hui Saint Nicolas de Tolentino, Religieux (+ 1310).
Sa vie résumée par l'Abbé Jaud se trouve ici.
Une autre biographie peut également être consultée ici.



« Signe divin, signe distinctif de l'élite de l'humanité, blason du catholique : tel est le signe de la croix, considéré à son premier point de vue. S'il est vrai que noblesse oblige, je ne connais pas, pour inspirer à l'homme le sentiment de sa dignité et le respect de lui-même, de moyen plus simple, plus facile, plus efficace que le signe de la croix, fait souvent, sérieusement, religieusement. Là est une de ses raisons d'être.
"Ce signe, dit un Père, est une garde puissante. Il est gratuit à cause des pauvres ; facile à cause des faibles. Bienfait de Dieu, étendard des fidèles, terreur des démons, loin de te porter à le dédaigner, que sa gratuité même augmente ta reconnaissance. (S. Cyrill. Hier., Catech., XIII)" J'ajoute que l'éloquence du signe de la croix est égale à sa puissance. »

Mgr Gaume, Le signe de la croix au XIXe siècle, Gaume et Frères, Paris, 1863.


signe de croix







« La croix apprend aux hommes à aimer Dieu. Mon Sauveur m'a aimé, s'écrie Saint Paul, et il s'est livré pour moi (Gal II, 20). Pourquoi Jésus a-t-il voulu que la Rédemption lui coutât si cher ? Ah ! ce n'est pas pour la perfection de l'ouvrage, c'est pour la manifestation de l'amour. La vertu rédemptrice n'était pas attachée à la souffrance, car depuis bien longtemps l'humanité souffrait et restait courbée sous l'esclavage. La vertu rédemptrice tient à la dignité du Rédempteur. Une larme tombée de ses yeux, un soupir échappé de son coeur, auraient effacé tous les péchés du monde. Alors pourquoi ce luxe d'humiliations et de douleurs, pourquoi l'agonie du jardin, les opprobres du prétoire, pourquoi la flagellation et les soufflets, pourquoi, ô mon Sauveur, la pourpre d'ignominie sur vos épaules, dans votre main le sceptre de dérision, sur votre tête la couronne tressée d'épines ? Pourquoi les injures et les crachats, les clous dans vos mains et dans vos pieds, le fiel à vos lèvres et la détresse dans votre âme ? Pourquoi, si tout cela était inutile à ma délivrance ? Ah ! c'est que tout cela était nécessaire pour me convaincre de votre amour. Vous connaissez mon coeur ; vous savez comme il est défiant et égoïste, comme il hésite à se croire aimé. Mais vous savez aussi quelle est la puissance du dévouement pour prouver l'amour. Et vous avez poussé le dévouement jusqu'aux folies extrêmes du sacrifice. Et mon coeur, vaincu par les excès de votre Passion, avoue enfin sa défaite et s'écrie avec votre Apôtre : "C'en est fait, nous avons fini par croire à la charité de Dieu pour nous ! (1 Jn IV, 16)" »

Mgr d'Hulst, Retraite du Vendredi Saint, in Conférences de Notre-Dame et Retraites de la Semaine Sainte, Carême de 1891, Paris, Poussielgue, 3ème éd., 1909.


Grünewald : Rétable d'Issenhem, Musée d'Unterlinden, Colmar







Prière de Réparation au Sacré Coeur

« Ô Coeur Sacré de Jésus,
humblement prosterné devant vous,
nous venons renouveler notre consécration,
avec la résolution de réparer,
dans un plus grand amour et une plus grande fidélité envers vous,
tous les outrages que le monde vous fait subir.

Nous prenons l'engagement :
Plus vos mystères sont blasphémés,
plus fermement nous croirons en vous,
Ô Coeur Sacré de Jésus !

Plus l'impiété s'efforce d'étouffer notre espérance d'éternité,
plus nous mettrons notre confiance dans votre Coeur,
unique espoir des mortels !

Plus nombreux sont les coeurs qui résistent à votre amour divin,
plus nous vous aimerons,
Ô Coeur de Jésus infiniment aimable !

Plus votre divinité est attaquée,
plus nous l'adorerons,
Ô Coeur Divin de Jésus !

Plus vos lois divines sont oubliées et transgressées,
plus nous les observerons,
Ô Coeur très Saint de Jésus !

Plus vos sacrements sont méprisés et abandonnés,
plus nous les fréquenterons avec amour et respect,
Ô Coeur miséricordieux de Jésus !

Plus vos adorables vertus sont oubliées,
plus nous nous efforcerons de les mettre en pratique,
Ô Coeur modèle de toute vertu !

Plus l'orgueil et la sensualité tendent à détruire l'esprit d'abnégation et l'amour du devoir,
plus nous nous efforcerons de nous dominer,
Ô Coeur de Jésus !

Plus la loi sainte du mariage est négligée et violée,
plus nous la suivrons avec amour et fidélité,
Ô Coeur Sacré de Jésus !

Plus le démon s'acharne à détruire la vie de prière et la pureté des âmes consacrées,
plus nous essaierons de garder pure la pureté, chaste la chasteté, vierge la virginité,
Ô Coeur Sacré de Jésus !

Plus les mères détruisent la présence et l'image de Dieu par l'avortement,
plus nous sauverons de ces enfants encore à naître en les faisant adopter,
Ô Coeur Sacré de Jésus !

Ô Coeur Sacré,
donnez-nous une grâce qui soit si forte et si puissante,
qu'elle nous permette de devenir vos apôtres au coeur du monde,
et votre couronne dans l'éternité.

Amen ! »

Bienheureuse Mère Teresa (Acte de Réparation inspiré de la Prière de Consécration du Pape Pie XI, jointe à l'Encyclique Miserentissimus Redemptor du 8 mai 1928)


Crucifixion de Van der Weyden (1460)




Méditation du soir...

« Je ne sens plus ma croix, ô Jésus, quand je songe à la vôtre ! »
Sainte Bernadette Soubirous (1844-1879), in P. Henri Petitot, Sainte Bernadette - Sa vie intérieure et religieuse, Perrin, 1946.




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