Au fil des jours ... en 2011





11 avril : Saint Stanislas, Evêque, Martyr - Sainte Gemma Galgani, Vierge

Au calendrier traditionnel, Lundi de la Passion

Et Mémoire de Saint Léon Ier le Grand, Pape, Confesseur et Docteur

Vie de Saint Stanislas, Évêque de Cracovie (1030-1079) par l'Abbé Jaud, ici

Et vie de Sainte Gemma Galgani (1878-1903), ici



« Venez avec toute votre foi, approchons ensemble de ce petit enfant. Il revient du baptême, il dort dans le calme de son petit berceau : ne l'éveillez pas, ne dérangez pas les Anges qui veillent sur lui. Nous allons regarder dans cette âme baptisée : la nôtre. Elle ressemble au Temple de Jérusalem. Oh ! que c'est beau ! Que c'est bien bâti ! Je vois là vraiment les trois parties du temple : je vois le parvis extérieur, le Saint, le Saint des Saints.
[...]
Il porte silencieusement son trésor. - Quel trésor ? Dans les profondeurs de cette petite âme comme au temple de Jérusalem il y a le Saint. Il y a la grâce de Dieu, la grâce sanctifiante, principe d'une vie nouvelle et supérieure, qui n'est connaturelle à aucune créature possible, et dont le seul terme de comparaison est la vie même de Dieu. Cet enfant est vraiment une créature nouvelle. Extérieurement, il a les traits de tous les enfants, même non baptisés, mais aux yeux des anges il n'en est pas ainsi : il a les traits de l'Enfant de Bethléem ; il est l'enfant de Dieu et il porte en lui des trésors et des richesses surnaturelles qui ravissent le regard des anges. Regardez-le encore, voyez comme il dort paisiblement. Son sommeil est si calme qu'il ressemble presque à la mort, mais si cet enfant venait à mourir, il parlerait la langue des élus. Il se présenterait au Paradis comme chez lui et dirait à son ange gardien : "Je voudrais bien voir Dieu mon Père, et la Sainte Vierge Marie, ma Mère, et Jésus, mon frère aîné." Et cela simplement en raison du trésor de vie supérieur qui l'élève à la taille de Dieu. »

Dom Paul Delatte, Contempler l'invisible, Abbaye de Solesmes, 1964.







Méditation du soir...

« Il est juste que nous ne cessions jamais de rendre grâces au Seigneur, et que nous comprenions combien nous sommes insolvables à son égard, combien ce que nous pouvons lui payer est peu de chose en comparaison de nos dettes, puisque nous ne pouvons pas même comprendre ce que nous lui devons. »

Saint Pierre d'Alcantara (1496-1562), Méditations (série I ch.II), in "Oeuvres spirituelles", trad. P. Marcel Bouix, Ve Régis Ruffet et Cie, Paris-Lille, 1872.

Saint Pierre d'Alcantara



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