Au fil des jours ... en 2012





11 juillet : Saint Benoît de Nursie, fondateur (480-547)
Père des Moines d'Occident, co-patron de l'Europe - Translation des reliques

Catéchèse de Benoît XVI dédiée à Saint Benoît (audience générale du 9 avril 2008)

Et comme au calendrier traditionnel

Mémoire de Saint Pie 1er, Pape et martyr


Vie de Saint Pie Ier (142-157)



« Quand l'homme reconnaît-il que son cœur atteint la pureté ? Lorsqu'il considère tous les hommes comme bons sans qu'aucun lui apparaisse impur et souillé. Alors en vérité il est pur de cœur (Mt 5,8)...
Qu'est-ce que cette pureté ? En peu de mots, c'est la miséricorde du cœur à l'égard de l'univers entier. Et qu'est-ce que la miséricorde du cœur ? C'est la flamme qui l'embrase pour toute la création, pour les hommes, pour les oiseaux, pour les bêtes, pour les démons, pour tout être créé. Quand il songe à eux ou quand il les regarde, l'homme sent ses yeux s'emplir des larmes d'une profonde, d'une intense pitié qui lui étreint le cœur et le rend incapable de tolérer, d'entendre, de voir le moindre tort ou la moindre affliction endurée par une créature. C'est pourquoi la prière accompagnée de larmes s'étend à toute heure aussi bien sur les êtres dépourvus de parole que sur les ennemis de la vérité, ou sur ceux qui lui nuisent, pour qu'ils soient gardés et purifiés. Une compassion immense et sans mesure naît dans le cœur de l’homme, à l'image de Dieu. »

Saint Isaac le Syrien (7° siècle), Discours ascétique, § 81 (trad. AELF, 1974 ; cf trad. Touraille)






Jean-Raphaël Mickaël Berreby : Mère Teresa

Tu t'es penchée sur la misère du monde
Vers les plus pauvres des pauvres d'entre tous.
Sans hésiter devant les plaies immondes
Tu as soigné les corps en fin de course.

Petite, frêle, sans force, avec amour
Tu as tendu le bras de la bonté
Sur l'impotent, sur l'aveugle et le sourd
Tes mains bénies sans cesse se posaient.

Oui, tu fus mère, reine de la tendresse
Auprès de ceux que la vie ignorait
Des indigents, des ignorants qui naissent
Juste le temps de mourir torturés.

Mère de l'Inde, mère du monde entier
En ta présence, on se savait aimé.
Tu prodiguais plus que de la pitié
Tu rassasiais l'âme des affamés.

En te voyant, je me sentais coupable
De ne rien faire et de ne rien donner,
Alors que toi, dans la joie inusable
Tu secourais l'enfant abandonné.

Nous te devons d'avoir fait resplendir
La guérison dérobée à la mort
Cette lumière qui brille sans rien dire
Cette bonté qui rend le faible fort.



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