Au fil des jours ... en 2017





Mercredi 11 octobre 2017

Maternité de la Vierge Marie

Fra Angelico (v.1395–1455), Vierge d'humilité

Fra Angelico (v.1395–1455), Vierge d'humilité
National Gallery of Art, Washington, D.C. (USA)

(Crédit photo)

En 431, les Pères du Concile d'Ephèse, pour affirmer que Jésus est à la fois Dieu et homme, définirent que Marie était la "Theotokos", Celle qui a enfanté Celui qui est Dieu. 1500 ans plus tard, en 1931, en souvenir de ce Concile, le Pape Pie XI dédia le 11 octobre comme la fête de la Maternité divine. C'est ce jour qui fut choisi comme jour d'ouverture du Concile Vatican II, et ce fut aussi l'anniversaire de l'ouverture de l'année de la Foi demandée par le Pape Benoît XVI.

Au nouveau calendrier : de la férie



Programme du Voyage apostolique du Pape François
en Birmanie et au Bangladesh [26 novembre - 2 décembre 2017]

Programme du Voyage apostolique du Pape François en Birmanie et au Bangladesh [26 novembre - 2 décembre 2017]

Le programme du prochain voyage du Pape François, qui effectuera une tournée asiatique du 26 novembre au 2 décembre prochains, a été publié ce mardi matin. Le Pape visitera deux nations, l’une à majorité bouddhiste, la Birmanie, une autre à majorité musulmane, le Bangladesh.

Le Pape quittera Rome le dimanche 26 novembre à 21h40 et atterrira le lendemain à Rangoon à 13h30 heure locale. Ses premiers engagements officiels auront lieu le mardi 28 novembre : François fera un aller-retour dans la capitale de la Birmanie, Naypiydaw, pour y rencontrer les autorités politiques, notamment la conseillère d’État et ministre des Affaires étrangères Aung San Suu Kyi. Il prononcera un discours devant les autorités, la société civile et le corps diplomatique au centre de convention internationale.

Le mercredi 29 novembre, le Pape célèbrera une messe dans un stade de Rangoon, avant de rencontrer dans l’après-midi le Conseil suprême Sangha des moines bouddhistes, puis les évêques de Birmanie. Dernière étape birmane dans la matinée du jeudi 30 novembre, avec une messe pour les jeunes dans la cathédrale Sainte-Marie de Rangoon.

Le Pape s’envolera ensuite pour le Bangladesh voisin, il atterrira à Dacca vers 15h. Ses premières heures seront consacrées aux étapes politiques, avec un passage au mémorial des martyrs de l’indépendance, obtenue en 1971, puis le passage au Palais présidentiel, où il sera reçu par le chef de l’État avant un discours aux autorités.

Le vendredi 1er décembre, il célèbrera la messe dans un parc de la capitale, où il procèdera à des ordinations sacerdotales. L’après-midi, après avoir reçu la Première ministre Sheikh Hassina à la nonciature, il visitera la cathédrale de Dacca, avant une entretien avec les évêques du Bangladesh dans une maison de prêtres âgés, puis une rencontre interreligieuse et œcuménique pour la paix dans les jardins de l’archevêché.

Enfin dernière journée le samedi 2 décembre, avec une visite le matin dans une maison tenue par les missionnaires de la charité, puis une rencontre avec les prêtres, religieux et séminaristes en l’église du Saint-Rosaire. Le Pape se rendra également dans le cimetière de la paroisse. Enfin, il rencontrera les jeunes dans l’après-midi au collège Notre-Dame de Dacca, avant de reprendre un avion pour Rome, où il sera de retour vers 23h.

Source : Radio Vatican (CV).

Programme détaillé en ligne sur le site internet du Vatican.



Courage !

« Du courage ! Encore du courage ! Et toujours du courage ! Nous n'avons pas le droit de dire ni même de penser que la vie est triste. La vie est une chose magnifique ; seulement il faut l'envisager sous son vrai jour. Si vous la regardez dans la réalité présente, avec sa succession d'ennuis, de séparations, de deuils, etc, etc, etc... il est évident que c'est le plus atroce tissu de misères qu'on puisse imaginer. Mais si vous la regardez comme une marche vers la maison du Père qui est aux cieux, vers le foyer de famille, vers le lieu de réunion définitive et de tendresse sans nuages et sans fin, et si vous songez que chaque minute et chaque épreuve sont les moyens fixés par Celui qui sait tout, qui peut tout et qui nous aime pour nous acheminer au terme, alors vous ne songerez plus à vous plaindre, vous serez plutôt tentés de dire : « Mon Dieu, encore des jours tristes, encore des peines... tout ce que vous voudrez, pour que nous nous retrouvions là où on ne se quitte plus. » Cela ne supprime pas la souffrance, cela n'empêche pas de la sentir, parfois bien rudement, mais cela lui donne un aspect qui la fait accepter avec bien plus de courage, et parfois qui la fait aimer. »

Dom Augustin Guillerand (1877-1945), Ecrits spirituels Tome II (Extraits de Lettres, Souffrance), Roma, Benedettine di Pricilla, 1967.




Audience générale de ce mercredi 11 octobre 2017


Lors de l’audience générale de ce mercredi matin, sur la Place Saint-Pierre, le Pape François a poursuivi son parcours catéchétique sur l’espérance. Pour la 36e étape, le Pape s’est arrêté ce matin sur la notion « d’attente vigilante ».

Le compte rendu de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.

Résumé en français :

« Frères et sœurs, je voudrais aborder le thème de l’attente vigilante, l’une des dimensions de l’espérance. Jésus nous appelle à ne jamais baisser la garde pour accueillir avec reconnaissance et étonnement chaque jour nouveau que Dieu nous donne. En effet, si nous sommes déjà sauvés par la rédemption de Jésus, nous attendons ce moment, ce « rendez-vous » où Dieu sera tout en tous. Le chrétien sait que dans la monotonie de certains jours se cache toujours un mystère de grâce. Ainsi, aucune situation ne demeure complètement réfractaire à l’amour, si nous restons unis à Jésus. De fait, après avoir connu Jésus, nous ne pouvons pas faire autrement que de scruter l’histoire avec confiance et espérance, dans l’attente de son retour. Car la volonté de Dieu est claire : « il veut que tous les hommes soient sauvés et accèdent à la connaissance de la vérité » (1 Tm. 2,4). De ce point de vue, la résignation n’est pas une vertu chrétienne. Jésus nous recommande ainsi de l’attendre sans rester les bras croisés. Alors, répétons cette invocation des premiers disciples : « Viens Seigneur Jésus » (Ap. 22,20) et, dans la prière, entendons la voix du Seigneur nous répondre : « Voici, je viens sans tarder » (Ap. 22,7). »

« Je suis heureux de saluer les pèlerins venus de France, de Suisse, du Canada et de République Centrafricaine. Que le doux et puissant souvenir du Christ nous aide à rester vigilants dans l’espérance, attentifs à sa parole. Que Dieu vous bénisse ! »

Source : site internet du Vatican.





Cristobal de Morales (v.1500-1553) : O Magnum Mysterium
Lluís Vich Vocalis (octobre 2014)



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