Au fil des jours ... en 2018





Dimanche 11 novembre 2018

25ème Dimanche après la Pentecôte
(5ème dimanche restant après l’Épiphanie transféré)


(32ème dimanche du Temps Ordinaire)



Chemin d'Amour vers le Père

« Avant le commencement était l’amour. Par lui, tout fut créé de toute éternité ; sans lui, rien n’aurait existé. Depuis l’origine était l’amour qui est le fondement de l’univers, la loi et le terme de toute chose. Rien ne restera, tout périra hormis l’amour.
Dieu est amour et vérité. Dieu est le véritable amour. L’univers de Dieu est celui de l’amour, celui de la vérité ; et il n’y a pas de vérité en dehors de l’amour.
L’homme ne se réalise qu’à travers l’amour ; il ne parvient à la vérité qu’en Dieu. Il appartient à Dieu, parce qu’il est le fils de l’amour, le fils de Dieu, et sa véritable demeure est en Dieu.

Il y a un chemin qui mène à l’univers divin : le Christ est ce chemin. Il est la vérité incarnée. Il est la manifestation de la vérité de la vie. Tout homme est appelé à emprunter ce chemin durant son voyage dans ce monde vers l’au-delà. Et comme pour chaque voyage dans ce monde l’homme doit s’approvisionner, la seule provision et la seule arme, c’est l’amour. Cet amour ne peut qu’englober tous les hommes gratuitement, sans conditions ni limites. C’est ainsi que Dieu vous aime. Aimez-vous donc les uns les autres de ce même amour qu’est l’amour de Dieu.

Laissé à lui-même, l’homme ne peut pas se donner cet amour. Il le reçoit de Dieu, en Jésus Christ, par l’Esprit. Pour ce faire, il faut prier.
Par la prière seulement s’acquiert l’amour de Dieu le Père, source de l’amour, par Dieu le Fils, Jésus Christ, amour incarné, par l’Esprit de Dieu, Esprit d’amour. Priez donc pour avoir cet amour afin que vous aimiez tous les hommes gratuitement, sans limites ni conditions, comme Dieu vous aime. Vous serez alors les fils de Dieu. L’homme est né du cœur de Dieu, et au cœur de Dieu il retournera. »

St Charbel Makhlouf (1828-1898), in "Paroles de saint Charbel" de Hanna Skandar (Homélies, 1), Artège Editions, 2014.



(Crédit photo)



Angelus de ce dimanche 11 novembre 2018


Lors de la prière de l’Angélus, le Pape François a commenté l’Évangile du jour, tiré du texte de Saint-Marc, qui revient sur deux figures opposées : le scribe et la veuve. Le Pape a précisé que ce jugement de Jésus sur les scribes dénonce l’instrumentalisation de la loi de Dieu à des fins de pouvoir personnel.

Compte rendu de Cyprien Viet à lire sur Vatican News.

Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org.

Après la prière de l'Angelus, le Pape a salué la béatification hier à Barcelone du Père Teodoro Illera del Olmo et de ses 15 compagnons, martyrs espagnols.

Bx Teodoro Illera del Olmo

« Ce sont treize consacrés et trois fidèles laïcs. Neuf religieux et laïcs appartenaient à la Congrégation de Saint-Pierre-aux-liens, trois religieuses étaient capucines de la Mère du Divin Pasteur et l’une était franciscaine du Sacré Cœur. Ces nouveaux bienheureux ont tous été tués pour leur foi, dans des lieux et à des dates différentes, durant la guerre et la persécution religieuse du siècle dernier en Espagne. Louons le Seigneur pour ces témoins courageux et un applaudissement pour eux ! »

Il a ensuite évoqué le centenaire de l'armistice de 1918 :

« Nous célébrons aujourd'hui le centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale, que mon prédécesseur Benoît XV a qualifié de "massacre inutile". Pour cette raison, aujourd'hui, à 13h30, heure italienne, des cloches sonneront dans le monde entier, même celles de la basilique Saint-Pierre. La page historique de la Première Guerre mondiale est pour tous un avertissement sévère invitant à rejeter la culture de la guerre et à rechercher tous les moyens légitimes pour mettre fin aux conflits qui ensanglantent encore de nombreuses régions du monde. Il semble que nous n'apprenions pas. Alors que nous prions pour toutes les victimes de cette terrible tragédie, disons avec force : investissons dans la paix, pas dans la guerre ! Et, comme signe emblématique, prenons celui du grand Saint Martin de Tours, dont nous nous souvenons aujourd'hui : il a coupé son manteau en deux pour le partager avec un homme pauvre. Ce geste de solidarité humaine indique tout le chemin pour construire la paix. »





Gregorio Allegri (1582-1652) : Miserere
(mise en musique du Psaume 51 (50))
Choeur du King's College, Cambridge - Dir. Stephen Cleobury



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