Au fil des jours ... en 2011





13 mai : Saint André-Hubert Fournet, Prêtre et Fondateur
Saint Servais, Évêque - Sainte Rolande...

Au calendrier traditionnel, Saint Robert Bellarmin, Evêque, Confesseur et Docteur, ici

Vie et écrits de Saint André-Hubert Fournet (1752-1834), fondateur de la Congrégation des Filles de la Croix, ici

Une ligne sur Saint Servais, Évêque de Tongres (+ 384), ici

Et deux sur Sainte Rolande (+ 774), ici



Le 13 mai est aussi la date de la 1ère apparition de Notre-Dame de Fatima : ici

Nombreux textes relatifs à ces apparitions de Notre-Dame à Fatima ici




Vierge du sourire

C'est également un 13 mai à Lisieux (le 13 mai 1883, alors jour de la Pentecôte) que la petite Thérèse, bien malade depuis 49 jours, vit la Sainte Vierge lui sourire :

« Tout à coup la Sainte Vierge me parut belle, si belle que jamais je n'avais vu rien de si beau, son visage respirait une bonté et une tendresse ineffable, mais ce qui me pénétra jusqu'au fond de l'âme ce fut le "ravissant sourire de la Ste Vierge". Alors toutes mes peines s'évanouirent, deux grosses larmes jaillirent de mes paupières et coulèrent silencieusement sur mes jours, mais c'étaient des larmes d'une joie sans mélange... Ah ! pensai-je, la Ste Vierge m'a souri, que je suis heureuse... oui mais jamais je ne le dirai à personne, car alors mon bonheur disparaîtrait. Sans aucun effort je baissai les yeux, et je vis Marie qui me regardait avec amour, elle semblait émue et paraissait se douter de la faveur que la Ste Vierge m'avait accordée... Ah ! c'était bien à elle, à ses prières touchantes que je devais la grâce du sourire de la Reine des Cieux. En voyant mon regard fixé sur la Sainte Vierge, elle s'était dit "Thérèse est guérie !" Oui la petite fleur allait renaître à la vie, le Rayon lumineux qui l'avait réchauffée ne devait pas arrêter ses bienfaits, il n'agit pas tout d'un coup, mais doucement, suavement, il releva sa fleur et la fortifia de telle sorte que cinq ans après elle s'épanouissait sur la montagne fertile du Carmel. »

Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face, Manuscrit A (30 r°-v°), in "Oeuvres complètes", Cerf - DDB, 1996.




« "Nous voudrions voir Jésus", disaient quelques grecs à l'Apôtre Philippe (Jn 12,21). C'est la prière que j'adresse au Saint-Esprit. Seigneur Saint-Esprit, fais-moi voir Jésus !
Ce sont les purs de coeur qui verront Dieu. Le sermon sur la montagne le déclare. Jésus ne peut être vu que par les purs de coeur. Ceux-ci se transportent d'emblée au centre de l'Evangile. Pour eux, c'est simple. Mais c'est difficile pour ceux dont le regard est troublé par les passions ou les connaissances humaines mal ordonnées. Ils doivent ré-apprendre, recouvrer le regard direct, immédiat sur Jésus.
J'apprends à regarder Jésus dans la mesure où j'apprends à être regardé par lui...
[...]
Quand je te regarde, Seigneur Jésus, je ne sens plus le besoin de t'interroger, de recevoir des réponses sur des questions particulières. Ta personne, ton image sont la réponse suffisante et totale. Si je fixe les yeux sur toi, en toi tout m'est révélé. Obscurément certes, mais avec puissance. Et même cette obscurité (qui, de toi à moi, ne peut point ne pas être) m'est souvent une clarté éblouissante. Lorsqu'il me semble obtenir de toi une claire vision, tout me devient clair.
Ta parole, Seigneur Jésus, n'est pas un commentaire sur une relation qui existerait entre toi et moi. Ta parole donne naissance à cette relation. Elle ne m'informe pas du fait du Christ. Elle crée mon contact vivant avec ce fait. Elle est l'irruption même du fait divin dans ma vie.
Chaque parole de Jésus est une déclaration de sa grâce. En Jésus, même dans les propos les plus quotidiens, c'est le Rédempteur qui parle. L'ombre de la croix sur toute chose ? Non : le soleil de la croix. »

Jésus - Simples regards sur le Sauveur par un moine de l'Eglise d'Orient, Paris, Chevetogne (coll. Irénikon), 1959.

Christ Pantocrator à Palerme





NB : coupez le son, particulièrement mal adapté aux images... Une visite en silence s'impose !



L’Instruction « Universae Ecclesiae » a été rendue publique ce vendredi matin dans la salle de presse du Saint-Siège. Ce texte, rédigé par la commission « Ecclesia Dei » en charge du dialogue avec la Fraternité Saint-Pie X, vise à permettre une interprétation correcte du Motu Proprio de juillet 2007. Dans cette lettre apostolique, intitulée « Summorum Pontificum », Benoît XVI avait facilité alors la célébration de la messe selon la forme dite « extraordinaire », utilisant notamment le missel de Saint Pie V, d’avant Vatican II.




Méditation du soir...

« Oui, Jésus suffit : là où il est, rien ne manque. Si chers que soient ceux en qui brille un reflet de Lui, c'est Lui qui reste le Tout : Il est le Tout dans le temps et l'éternité. Que nous sommes heureux d'avoir un Tout que rien ne peut nous ôter et qui sera toujours nôtre, à moins que nous ne le quittions nous-mêmes ! »

Bienheureux Charles de Foucauld, 1er novembre 1910.




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