Au fil des jours ... en 2017





Samedi 14 janvier 2017

St Hilaire de Poitiers, évêque et docteur de l'Eglise
(mémoire la veille au nouveau calendrier)

St Hilaire de Poitiers, évêque, confesseur et docteur

Catéchèse de Benoît XVI sur St Hilaire de Poitiers
(Audience générale du Mercredi 10 octobre 2007)

Mémoire de St Félix, prêtre et martyr



La Basilique Notre Dame de Bon Secours à Saint-Avold en Moselle
menacée de démolition

Basilique Notre Dame de Bon Secours à Saint-Avold

« Par ces quelques lignes, c'est un appel de la plus haute urgence que je vous adresse, pour que l'Eucharistie quotidienne, pour que le culte marial puissent encore et toujours être célébrés à Saint-Avold, pour que les pèlerins puissent se rendre individuellement ou en groupes dans notre sanctuaire » précise l'Abbé Olivier Riboulot, Recteur de la Basilique. Ce haut lieu du patrimoine spirituel et architectural de notre pays est pourtant menacé de démolition.

L'édifice naquit une première fois au XVIème Siècle en tant que petit oratoire créé par les bénédictins au pied de la colline de Valmont et dédié à la Vierge Marie. Suite à une série de faits miraculeux rapportés ici et là, elle devint un lieu de pèlerinage très prisé. Face à l'ampleur des visiteurs et au manque de places, les bénédictins (vers 1680-1685) transformèrent ce petit oratoire en chapelle, sans doute la première de Valmont, dite la Walmer Kapelle.

Un siècle plus tard, la chapelle fut détruite par les révolutionnaires lors de la campagne de déchristianisation en 1794, mais la statue de la Vierge pu être préservée. De nombreux fidèles venaient quotidiennement prier sur ces ruines, malgré les interdits formels de l'époque. Une fois cette période passée et le culte rétabli, la chapelle fut restaurée par les fidèles de la ville et des environs et fut notamment renommée « Notre-Dame aux Trois-Montagnes » selon l'Abbé Houllé, plus communément appelée « Chapelle de Valmont » car elle se situe au pied de la colline de Valmont. La statue rescapée de la Vierge y fut transportée en procession le dimanche 10 août 1806, à l'issue des vêpres solennelles.

L'afflux des fidèles reprit alors sa progression et rapidement la chapelle s'avéra inadaptée au succès du pèlerinage. Cette situation incita l'archiprêtre Lemire (1838-1922) à entreprendre la construction d'un lieu de prière plus vaste. La pose de la première pierre eut lieu le lundi de Pentecôte, 26 mai 1890, en présence de plus de 3000 personnes venues en procession. Édifiée en un temps record, la nouvelle chapelle, placée sous le vocable de Notre-Dame de Bon-Secours, fut bénie en octobre 1890 par l'évêque de Metz, Monseigneur Fleck. Puis, dés 1897, l'Abbé Lemire engagea la seconde phase de son ambitieux projet portant sur l'adjonction d'une imposante construction de plan centré octogonal, couverte d'un majestueux dôme, à l'image de celui de la Basilique Saint-Pierre de Rome.

La bénédiction de l'édifice achevé eut lieu en octobre 1902, douze années exactement après la première cérémonie. L'immense succès que connut ensuite le pèlerinage de Notre-Dame de Bons-Secours valut au sanctuaire d'être élevé au rang de Basilique mineure, le 31 août 1932, par le Pape Pie XI. « Aujourd'hui, nous devons faire face à de nouvelles difficultés matérielles qui peuvent être fatales pour notre Sanctuaire, donc pour le pèlerinage. L'édifice a mal vieilli et risque l'interdiction d'accès au public, pour des questions de sécurité, avant moins de dix-huit mois. Si interdiction, la prochaine étape serait la démolition » affirme le Recteur du Sanctuaire. En effet, la coupole est en très mauvais état et nécessite un sérieux travail de restauration, surtout au niveau de la charpente. Les murs de la partie octogonale en particulier, mais aussi ceux de la nef, subissent les infiltrations qui accélèrent le processus de délabrement. Certains vitraux sont descellés et menacent de tomber.Dans la coupole, des fissures apparues il y a quelque temps, grandissent de plus en plus, laissant présager le pire. Il s'agit ici de la seule et unique basilique de la Moselle.

Dés sa naissance, la chapelle du Valmont puis Notre-Dame de Bon-Secours, fut très vite un lieu incontournable pour tous les pèlerins. Rapidement apparurent des ex-voto en remerciements à la Vierge Marie pour des guérisons obtenues ou des vœux exaucés. La Vierge Marie tient une place unique dans l'histoire du Salut, à la fois Mère de Dieu, mais aussi de tous les hommes quand le Christ l'a confié à l'apôtre Jean au pied de la Croix. Et sans la foi, aucun homme sur la terre ne peut vivre une expérience miraculeuse.

Depuis des siècles on vient chercher le secours de Marie à Saint-Avold, bien avant la proclamation de Marie Secours des Chrétiens par le pape Pie VII le 24 mai 1814, lors de son retour de captivité à Rome. Alors, comment envisager de démolir ce monument unique en son genre, de bafouer l'histoire de la France alors qu'elle pourrait être rénovée ! Et puis, rappelons-nous cette lettre écrite par le pape Grégoire IX en 1239 au roi Saint Louis : « Ainsi Dieu choisit la France et de préférence à toute les autres nations de la terre pour la protection de la Foi catholique et pour la défense de la liberté religieuse. Pour ce motif le royaume de France est le royaume de Dieu ».

Contact : Notre Dame de Bon Secours.

Eric MUTH

Pour participer à la rénovation de la Basilique Notre Dame de Bon Secours, imprimez ce document (pdf) et adressez-le au
Presbytère Saint Nabor
5, rue du Général de Gaulle
57500 Saint-Avold

Compléments :
Diocèse de Metz
Pèlerinage jubilaire à Saint-Avold, juillet 2016
Cessation des activités au foyer Notre-Dame à Saint-Avold, septembre 2016
La Basilique Notre Dame de Bon Secours à Saint Avold en péril (France 3, juin 2016)



Prière à Marie dans les difficultés actuelles

« Ô Marie, Mère de la divine grâce, Secours des chrétiens, venez en aide au peuple qui crie vers vous. Aux âmes qui vous sont dévouées et qui craignent Dieu, daignez obtenir le don de la persévérance et de la fermeté dans la vraie foi et dans l'observance fidèle des commandements. Ramenez à Dieu - vous le pouvez - ceux qui se sont éloignés de lui, en sorte qu'ils se soumettent de bonne grâce aux préceptes divins.
Obtenez à nos prêtres cette abondance de lumière et de force qui leur assure une vie sainte et les enflamme de zèle pour le salut des âmes.
Montrez-vous envers les enfants et les jeunes gens une Mère empressée, afin que, purs d'esprit et de corps, ils puissent, durant les années de la croissance, s'élever à la perfection de l'homme chrétien.
A ceux enfin sur qui pèse la responsabilité de la direction des affaires publiques, daignez accorder des temps plus tranquilles, une vision claire et la force dans l'action.
Ô Marie, préservez vos fidèles du péché et des afflictions spirituelles. Donnez aux prisonniers la libération, réconfortez les sans-patrie et les sans-toit, comme aussi tous les pauvres et les nécessiteux. Laissez tomber de vos mains secourables et de votre Coeur maternel les grâces qui réjouiront l'âme de vos enfants et les stimuleront à vous invoquer avec une confiance sans cesse grandissante. »

D'après le Message radiophonique de S.S. Pie XII pour le Congrès marial de Maastricht, A.A.S. 7 octobre 1947, p.458 - In P. J.-B. Gossellin s.j., Sujets d'oraison pour tous les jours de l'année, Tome II (Epreuves de Marie et de Joseph), 3e édition, Apostolat de la Prière, Toulouse, 1950.






Sœur Marie Keyrouz : Hymne à la Sainte Vierge
(Ave Maria en langue arabe)



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