Au fil des jours ... en 2017





Dimanche 15 octobre 2017

19ème Dimanche après la Pentecôte

(28ème dimanche du Temps Ordinaire)

Commentaire de l'Evangile du dimanche
(Abbaye Sainte-Madeleine du Barroux)



Du 15 au 22 octobre 2017 : Semaine missionnaire mondiale

La Journée Missionnaire Mondiale aura lieu cette année le dimanche 22 octobre 2017, mais sera célébrée dans certaines paroisses françaises dès le 15 octobre, pour cause de vacances scolaires le 22.

Message du Pape François pour la Journée mondiale des Missions 2017
« La mission au cœur de la foi chrétienne »



10h00, place Saint-Pierre : Messe présidée par le Pape François


Livret de la célébration

Le Pape François a présidé ce dimanche la Messe et la canonisation de bienheureux parmi lesquels les martyrs brésiliens André de Soveral, Ambroise François Ferro et leurs 27 compagnons, dont un français, Jean Lostau Navarro ; 3 martyrs mexicains Christophe, Faustin et Jean tués alors qu’ils étaient encore adolescents entre 1527 et 1529 ; l’espagnol Faustino Miguez, prêtre et fondateur en 1885 de la Congrégation des Sœurs Calasanciennes qui se consacrent à l’éducation des jeunes filles, et un italien, Angelo da Acri, décédé en 1739 après avoir prêché dans l’Italie méridionale.

Revenant sur l’Évangile de ce dimanche, qui parle du Royaume de Dieu comme de la célébration de noces, le Saint-Père commence son homélie en soulignant que le Seigneur désire « célébrer les noces » avec chacun d’entre nous. Des noces qui inaugurent la communion de toute la vie, et qui font de nous des serviteurs fidèles. Par cette noce, le Seigneur nous désire, et nous invite à une relation faite de dialogue, de confiance et de pardon. C'est la définition de la vie chrétienne, faite d’amour gratuit, et qui peut conduire jusqu’au don total de soi, jusqu’à donner la vie pour le Seigneur.

Les saints canonisés ce dimanche indiquent cette voie. Ils n’ont pas dit « oui » au Seigneur pour un certain temps, « mais par leur vie et jusqu’au bout » dit le Pape. La vie chrétienne n’est pas une routine qui se contente de normalité sans enthousiasme et sans élan, et surtout avec la mémoire courte. Nous devons nous rappeler constamment du premier amour, du premier « oui » dit au Seigneur lorsque par le baptême, Il nous a invités à la noce.

L’invitation peut aussi être refusée, et c’est précisément ce que rappelle l’Evangile de Saint Mathieu. Lorsque le Roi invite les serviteurs à la noce de son fils, de nombreux invités ont répondu « non » et son allés qui au camp, qui à son commerce, détournés par leurs intérêts, plutôt que d’accepter de se mettre en jeu. En se comportant ainsi, lorsqu’on préfère s’asseoir sur des sécurités, sur des commodités, on s’assoit sur les fauteuils des gains, des plaisirs, de quelque hobby qui rend joyeux, on finit par vieillir vite et mal, dit le Saint Père, « on devient rigide et méchant ».

L’Evangile nous demande de quel côté se positionner. Du côté de son propre égoïsme ou du côté de Dieu. Dieu qui continue de préparer le bien même pour celui qui fait le mal, parce que l’amour est toujours plus fort que le mal. Lorsque nous lui répondons « non », Dieu ne se résigne pas. Il continue de nous inviter à la fête, Il répond avec un amour toujours plus grand et ne perd jamais l’espérance, et aujourd’hui encore, Il nous appelle à « dépasser la résignation et les caprices de notre moi susceptible et paresseux ».

Enfin, l’Évangile souligne que le vêtement des invités à la noce du fils du Roi est indispensable. Accepter l’invitation de Dieu n’est pas suffisant. Encore faut-il se revêtir chaque jour de l’amour de Dieu. Cet habit est aussi le vêtement blanc que nous avons reçu dans le baptême, l’habit nuptial de Dieu que nous devons endosser chaque jour et maintenir propre en allant recevoir sans peur le pardon du Seigneur.

Source : Radio Vatican (JCP).

Texte intégral de l'homélie traduite en français sur Zenit.org.


Angélus : le Pape convoque un synode sur l'Amazonie

« J’ai accueilli le désir de plusieurs conférences épiscopales de l’Amérique latine, ainsi que la parole de nombreux pasteurs et fidèles d’autres régions du monde, et j’ai décidé de convoquer une Assemblée Spéciale du Synode des Évêques pour la région de l’Amazonie ». Au terme de la messe célébrée place Saint Pierre et au cours de laquelle il a canonisé 35 bienheureux, le Pape a annoncé que cette rencontre aura pour objectif de trouver des nouvelles voies pour l’évangélisation des populations locales, particulièrement les populations indigènes, « souvent oubliées et sans la perspective d’un avenir serein ». Avenir assombri aussi par la déforestation du poumon amazonien, d’une importance capitale pour la planète.

Source : Radio Vatican (JCP).

Texte intégral des paroles du Pape traduite en français sur Zenit.org.



Brésil : canonisation des trente martyrs « do Rio Grande do Norte »
tués « en haine de la foi » en 1645

André de Soveral, Ambrosio Francisco Ferro, et Mateus Moreira, martyrs du Brésil

André de Soveral, Ambrosio Francisco Ferro, et Mateus Moreira, martyrs du Brésil

Trente martyrs du Brésil du XVIIe ainsi que cinq autres bienheureux du Mexique, d’Espagne et d’Italie sont canonisés par le Pape François ce dimanche 15 octobre 2017, à Rome. Parmi eux, un Français.

Il s’agit d’André de Soveral et d’Ambrosio Francisco Ferro, prêtres diocésains, de Mateus Moreira, laïc, ainsi que de leurs 27 compagnons, martyrs, tués « en haine de la foi » au Brésil, le 16 juillet 1645 et le 3 octobre 1645.

Ils sont connus comme les proto-martyrs « do Rio Grande do Norte », tués lors d’un massacre provoqué par des soldats protestants calvinistes hollandais, à l’époque du Brésil colonial.

Sur les trente martyrs, un seul était Portugais, un autre Espagnol, un autre Français, et 27 des Brésiliens de naissance : ce sont les 27 premiers martyrs du pays. Ils ont été béatifiés ensemble, par le pape Jean-Paul II, au cours du Grand Jubilé de l’An 2000, également année du 500e anniversaire de l’évangélisation du Brésil.

Le père André de Soveral est né à Sao Vicente, au Brésil, vers 1572. À l’âge de 21 ans, il entre chez les jésuites et pendant son noviciat apprend la langue indienne. En 1606, il fait un voyage missionnaire dans le territoire des Indiens Potiguars où il baptise plusieurs personnes. En 1614, il devient curé à la paroisse Notre-Dame de la Purification, à Cunhau, au Rio Grande do Norte.

En 1630, le pays est dominé par les Hollandais, qui sont calvinistes et oppriment les catholiques. Le dimanche 16 juillet 1645, un groupe des soldats hollandais et d’Indiens entrent dans l’église ou le père André de Soveral célèbre la messe. Ils tuent le prêtre ainsi que les fidèles de Cunhau.

Le prêtre Ambrosio Francisco Ferro, d’origine portugaise, est curé de la deuxième paroisse au Rio Grande do Norte : Notre-Dame de la Présentation, à Natal.

Effrayés par les événements sanglants à l’église de Cunhau, les catholiques de Natal tentent de se cacher, mais ils sont retrouvés par les membres de la même bande. Les paroissiens sont conduits à 20 km de Natal, sur les bords de la rivière Uruaçu, où ils sont torturés et mis à mort. L’un d’eux, Mateus Moreira, au moment où on l’exécute, proclame sa foi dans l’eucharistie : « Loué soit le très saint sacrement ! », crie-t-il.

De ces nombreux martyrs, le postulateur a réussi à identifier trente noms, les autres sont restés anonymes : des vieillards, des familles entières et beaucoup d’enfants en bas âge.

Source : InfoCatho - Zénit.



Octobre : mois du Rosaire... et des Saints Anges : ne les oublions pas !

« Ange saint qui adorez toujours la face du Père éternel, comme vous la voyez toujours ; puisque sa bonté suprême vous a commis le soin de mon âme, secourez-la sans cesse par sa grâce, éclairez-la dans ses ténèbres, consolez-la dans ses peines, échauffez-la dans ses froideurs, défendez-la dans ses tentations, gouvernez-la dans toute la suite de sa vie.
Daignez prier avec moi ; et parce que mes prières sont froides et languissantes, embrasez-les du feu dont vous brûlez, et portez-les jusqu'au trône de Dieu pour les lui offrir.
Faites par votre intercession que mon âme soit humble dans la prospérité et courageuse dans l'adversité ; qu'elle s'anime dans la ferveur de sa foi et par la joie de son espérance, et que, ne travaillant dans cet exil qu'à avancer vers sa céleste patrie, elle aspire de plus en plus, par les gémissements d'un ardent amour pour Jésus son Sauveur, à l'adorer éternellement, et à jouir enfin avec vous, dans la compagnie de tous les saints Anges, de cette gloire ineffable qu'il possède dans tous les siècles.
Ainsi soit-il. »

Prière extraite d'un Office de l'Ange Gardien, attribué à St Charles Borromée (1538-1584).
Source






Cristobal de Morales (v.1500-1553) : Missa Mille Regretz - Agnus Dei
Gabrieli Consort & Players - Dir. Paul McCreesh



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