Au fil des jours ... en 2010





15 décembre : Le Bienheureux Jean le Déchaussé, Religieux de Saint-François
Sainte Ninon, Vierge...

La vie du Bienheureux Jean le Déchaussé, Religieux de Saint-François (1280-1349), rédigée par l'Abbé Jaud se trouve ici

Et la vie de Sainte Ninon, Vierge (IVème siècle), ici

Et dans la Tradition, célébration aujourd'hui du Mercredi des Quatre-Temps de l’Avent.



« Ce même Jésus, qui étant le Coeur de son Père éternel, a voulu être le Coeur et la vie de sa précieuse Mère, veut aussi être votre Coeur et votre vie. C'est son dessein, c'est son désir très ardent. Il veut que tout ce qui est en lui vive dans vous, que son Âme vive dans votre âme, son Coeur dans votre coeur, son Esprit dans votre esprit ; que ses passions vivent dans vos passions, ses sens intérieurs et extérieurs dans vos sens intérieurs et extérieurs ; que sa mémoire, son entendement et sa volonté vivent dans votre mémoire, dans votre entendement et dans votre volonté ; et qu'enfin toutes les facultés de son Âme et de son Corps soient vivantes et régnantes dans les facultés de votre âme et de votre corps.

Mais afin que cela se fasse, il est nécessaire que vous y coopériez de votre part. Que faut-il faire pour cela ? Trois choses :
La première est de tâcher de faire mourir en toutes les puissances de votre âme et de votre corps tout ce qui est désagréable à Dieu.
La seconde est d'orner ces mêmes puissances de toutes les vertus chrétiennes.
La troisième, de vous donner souvent au Fils de Dieu, et le prier qu'il daigne employer lui-même la puissance de son bras pour détruire en vous tout ce qui lui est contraire, et pour y établir la vie et le règne de toutes les facultés de son Âme divine et de son Saint Corps. »

Saint Jean Eudes (1601-1680), "Le Coeur admirable...", I, V.







Méditation du soir...

« L'homme contemporain s'interroge souvent avec beaucoup d'anxiété sur la solution des terribles tensions qui se sont accumulées sur le monde et qui s'enchevêtrent chez les hommes. Et si parfois celui-ci n'a pas le courage de prononcer le mot de « miséricorde » ou si, dans sa conscience dépouillée de tout sens religieux, il n'en trouve pas l'équivalent, il est d'autant plus nécessaire que l'Église prononce ce mot, non seulement en son propre nom, mais aussi au nom de tous les hommes de notre temps. Il faut qu'elle le prononce en une ardente prière, en un cri qui implore la miséricorde selon les nécessités de l'homme dans le monde contemporain. »
Jean-Paul II, Encyclique Dives in misericordia, ch. 8, §15.
(trad. copyright © Libreria Editrice Vaticana)




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