Au fil des jours ... en 2011





16 avril : Saint Benoît-Joseph Labre, Confesseur (Pèlerin, mendiant)

Au calendrier traditionnel, Samedi de la Passion

Vie de Saint Benoît-Joseph Labre (1748-1783) par l'Abbé Jaud ici

Résumé de la vie et extrait d'un écrit de Saint Benoît-Joseph Labre ici



« Les grâces, que le bon Dieu a multipliées et semées à profusion dans notre âme et autour de notre existence, ces grâces révèlent le dessein de Dieu. La vie doit être la réalisation aussi parfaite que possible de ce dessein. Bien souvent nous ne le réalisons pas, parce que nous ne le connaissons pas assez. Et nous ne le connaissons pas, parce que nous sommes trop occupés de nous-mêmes, du "moi".

Ce que nous appelons le "moi", dans la vie spirituelle ce n'est pas notre être vrai et complet ; ce n'est qu'une part, la moins grande et la moins intéressante. Le "moi" faux et inférieur, c'est la série des petits incidents, dont est composée notre vie, envisagés en eux-mêmes ; c'est la peine de ce matin, c'est la joie de ce soir, c'est notre âge, notre taille, notre santé, nos succès, notre réputation, ce sont les réactions de notre sensibilité en face de tout ce passager. Le "moi" vrai et complet, ce sont les mêmes circonstances envisagées dans le plan de l'Amour infini et servant à la réalisation de ce plan. Nous nous occupons trop du premier : quand nous souffrons, nous voyons trop notre souffrance, nous ne voyons pas assez que cette souffrance peut procurer la joie de Dieu en nous. Nous apprécions tout, personnes, choses, événements à ce point de vue humain, éphémère et étroit. Nous devons l'apprécier au point de vue éternel et divin. Alors tout devient grand et beau. C'est la vie de foi qui est la vie même de Dieu en nous. Ce n'est plus nous qui vivons, c'est Lui qui nous communique son Esprit Saint et qui nous fait vivre selon cet Esprit.
Les premiers chrétiens avaient l'âme toute pleine de ces pensées, qui sont si méconnues de nos jours ; c'est le secret de leur force, qui doit redevenir la nôtre. »

Dom Augustin Guillerand (1877-1945), Voix cartusienne, Parole et Silence, 2001.







Méditation du soir...

« Sacrifier son bien pour le bon Dieu, ce n'est rien, mais sacrifier son intérieur, voilà le plus pénible sacrifice. »

Bx Père Jacques Laval (1803-1864), Lettre 70, in Louis Verchère C.S.Sp., Prier 15 jours avec le Père Jacques Laval, nouvelle cité, 2004.

Bienheureux Jacques Laval



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