Au fil des jours ... en 2014





16 juin : calendrier liturgique



Mois du Sacré-Coeur

Seizième jour

Prions, afin que la Ste Vierge soit plus connue et plus aimée.

Le deuxième désir du Cœur de Jésus est l’honneur de la Ste Vierge.

Ah ! comme il est doux à Jésus de voir honorer et aimer sa Mère ; sa Mère, à qui il a si longtemps obéi, sa mère si vertueuse, si sainte, si bonne ; sa mère qu’il a vue tant souffrir !... Aussi voyez comme il inspire une foule de pratiques de dévotion en son honneur, comme il bénit ceux qui l’invoquent, comme il donne la paix et la joie à ceux qui l’aiment… Ô Jésus, Jésus, nous voulons bien l’aimer votre Mère… Nous aurons toujours pour Marie la dévotion la plus tendre.

Je réciterai aujourd’hui un acte d’abandon à la Ste Vierge.

Acte d'abandon à la Très-Sainte Vierge Marie

Ô Sainte Mère de Dieu, fais de moi Ta fille.
Je T’en supplie, Sainte Vierge Marie.
Ô Cœur Immaculé, fais grandir en moi Ton amour maternel.
Ô Pleine de Grâce, tends-moi la main.
Ô Chef de la Cohorte Céleste, apprends-moi l'obéissance.
Ô Douceur incarnée, calme mes ardeurs.
Ô Reine du Ciel, apprends-moi l'humilité.
Ô Lys de Pureté, lavez mon cœur de ses souillures.
Ô Étoile flamboyante, protège-moi de tout mal.
Ô Rose de charité, rends-moi serviable.
Ô Maitresse des hommes, apprends-moi à prier avec foi.
Ô Soleil éclatant, éclaire mon chemin.
Ô Guide des âmes, conduis-moi à la Sainteté.
Ô Ma petite Maman chérie, je m'abandonne à Toi.
Je me confie en Toi.
Je Te donne tout ce que j'ai.
Je T’appartiens corps et âme.
J'ai confiance en Toi, et je veux que Tu me mènes à Dieu.
Je T’obéirai quel que soit ce que Tu demandes.
Je ferai tous les efforts qui sont en mon pouvoir, afin de ne plus offenser Dieu.
Ô Très Sainte Maman du Ciel,
Place Ton Cœur Immaculé à la place du mien,
qui est enclin à l'impureté.
Place Ton Cœur si Humble à la place du mien,
qui est aveuglé par l'orgueil.
Place Ton Cœur si Aimant à la place du mien,
qui est rempli de haine.
Place Ton Cœur si Doux à la place du mien,
qui est aussi dur qu'une pierre.
Place Ton Cœur de Vérité à la place du mien,
qui ne voit que mensonge.
Place Ton Cœur si Bon à la place du mien,
qui n'en finit pas d'être égoïste.
Place Ton Cœur Ardent à la place du mien,
qui aimerait ne désirer que Dieu.
Ô Très Sainte Maman du Ciel,
Fais que je sois la plus petite possible.
Sainte Marie, Maman du Ciel, ne me retire jamais Ton Amour si intense,
et que jamais plus je ne sois séparée de Dieu.
Amen.

(Source)


La dévotion au Sacré-Coeur de Jésus
Exposition sur l'histoire de cette dévotion



Ste Lutgarde (fêtée ce jour) et la dévotion au Sacré-Coeur

1199 : Apparition du Christ à Ste Lutgarde de Saint-Trond (1182-1246).

« Près de cinq siècles avant Marguerite-Marie, Lutgarde fut en vérité la confidente du Sacré-Cœur. Ce mystère lui fut révélé, il imprégna toute sa vie, il fut sa vie même. Rien ne lui manque, pas même cette compassion pour les souffrances du Christ, le désir impatient de lui rendre sang pour sang et martyre pour martyre, et l'impétration incessante pour ceux que le Cœur miséricordieux lui confie et qu'il désigne de cette appellation touchante : « mes pécheurs ». Mais elle n'a pas reçu mandat de faire connaître au monde chrétien le mystère du Cœur divin et son souvenir n'y attirerait personne. D'autres recevront cette mission. »
Pierre Debongnie C.SS.R., La dévotion au Cœur de Jésus, in "Le Cœur", Etudes Carmélitaines, Paris, Desclée de Brouwer, 1950.

C'est la première apparition médiévale du Sacré-Cœur qui nous ait été transmise par la Tradition.

Ste Lutgarde

Les Acta Sanctorum décrivent l'échange des cœurs dont elle reçut la faveur :

« Que m'importe à moi, rustique et sans lettres, moniale et non dans les ordres, de savoir les secrets de l'Ecriture ?" Et Dieu de lui dire : "Que veux-tu donc ?" "Ce que je veux, dit-elle, c'est votre Cœur". Et le Seigneur : "Bien plutôt, c'est moi qui veux ton cœur". Elle lui répondit : "Qu'il en soit ainsi, Seigneur, de telle façon cependant que vous accordiez à mon cœur l'amour de votre Cœur et qu'en vous je possède mon cœur, bien à l'abri et pour toujours sous votre garde". Alors eut lieu l'échange des cœurs. »
Acta Sanctorum, Iun. IV (1707), 193. Trad. Debongnie, 156.



« Tu veux, Père éternel, que nous te servions selon ton bon plaisir, et tu conduis tes serviteurs de différentes façons et par diverses voies. Ainsi tu montres que d’aucune manière nous ne pouvons ni ne devons juger les intentions de l’homme par des actes que nous percevons de l’extérieur, mais en chacun nous devons considérer ta volonté. Plus spécialement doivent le faire tes serviteurs qui sont unis à elle et, par elle, sont transformés. L’âme, qui dans ta lumière voit la lumière (Ps 35,10), se réjouit de contempler en chacun des hommes tes manières variées, tes voies innombrables. Car bien qu’ils cheminent par différentes voies, ils ne courent pas moins tous sur la route de ton ardente charité. Sans cela, ils ne suivraient d’ailleurs pas vraiment ta vérité.

Aussi nous voyons certains courir sur le chemin de la pénitence, établis dans la mortification corporelle ; d’autres établis sur l’humilité et la mortification de leur volonté propre ; d’autres sur une foi vive ; d’autres sur la miséricorde ; et d’autres tout dilatés dans l’amour du prochain, après s’être quittés eux-mêmes. Par cette manière de voir, l’âme, qui a mis en œuvre avec sollicitude sa lumière naturelle, se développe et acquiert la lumière surnaturelle par laquelle elle découvre la largeur sans mesure de ta bonté. Comme ils ont le sens du réel, ceux qui voient ta volonté en toutes choses ! En toute action des hommes, ils considèrent ta volonté sans juger celle des créatures. Ils ont bien compris et reçu la doctrine de ta vérité, lorsqu’elle dit : « Ne jugez pas selon les apparences ». Ô Vérité éternelle, quel est ton enseignement ? Par quelle voie veux-tu que nous allions au Père ? Quelle voie nous convient-il de suivre ? Je ne puis voir d’autre route que celle que tu as pavée avec les vraies et réelles vertus de ton ardente charité. Toi, Verbe éternel, tu l’as aspergée de ton sang : c’est elle la voie. »

Ste Catherine de Sienne (1347-1380), Oraison 16 (Trad. Orval).






Franz Schubert (1797-1828) : Quintette en ut majeur D. 956 (Op. 163) - II. Adagio
Bernard Greenhouse & Juilliard String Quartet

N.B. : Ce Quintette a été composé deux mois avant la mort du musicien, et est considéré comme l'un des moments les plus forts et émouvants de toute l'histoire de la musique.



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