Au fil des jours ... en 2010





16 décembre : La Bienheureuse Marie des Anges, Carmélite
Sainte Adélaïde, Impératrice du Saint Empire
Saint Eusèbe, Evêque et Martyr

Vous trouverez la vie de Sainte Adélaïde (+ 999), Impératrice du Saint Empire, ici

Nous fêtons aussi la Bienheureuse Marie des Anges, Carmélite (1661-1717), dont la vie rédigée par l'Abbé Jaud se trouve ici

Et au calendrier traditionnel figure aujourd'hui Saint Eusèbe, Evêque et Martyr, dont la vie est détaillée ici.



« Il n'est personne qui n'aime : mais qu'aime-t-on ? On n'exige pas que nous cessions d'aimer, mais que nous choisissions l'objet de notre amour. Or choisirions-nous si nous n'étions d'abord choisis ? Nous n'aimons que si nous sommes aimés les premiers. Ecoutez l'apôtre Jean : c'est lui qui se penchait sur le coeur de son Maître et qui, en ce repas, buvait les célestes secrets. Cette boisson, cette ivresse heureuse lui inspirèrent ce mot : "Au commencement était la Parole. (Jn 1,1)" Sublime humilité ! Enivrement spirituel ! Mais ce grand inspiré, c'est-à-dire ce grand prédicateur, entre autres secrets qu'il puisa sur le coeur de son Maître, proféra celui-ci : "Nous l'aimons parce qu'il nous a aimés le premier. (1 Jn 4,10)" C'était accorder beaucoup à l'homme que de dire en parlant de Dieu : Nous aimons. Nous, lui ? Des hommes, Dieu ? Des mortels, l'éternel ? Des pécheurs, le juste ? Des êtres fragiles, l'immuable ? Des créatures, le Créateur ? Nous l'avons aimé ! Et comment l'avons-nous pu ? Parce que lui-même nous a aimés le premier. Cherche comment l'homme peut aimer Dieu, et tu ne trouveras rien d'autre que ceci : Dieu nous a aimés le premier. Celui que nous avons aimé s'est lui-même donné : il s'est donné pour que nous l'aimions. Qu'a-t-il donné pour que nous l'aimions ? L'apôtre Paul vous le dira plus clairement : "L'amour de Dieu, dit-il, s'est répandu en nos coeurs. (Rm 5,5)" Par qui ? Est-ce par nous ? Non. Par qui alors ? Par l'Esprit-Saint qui nous a été donné. »

Saint Augustin (354-430), cité in Le Mystère de Pâques, coll. Ictus Lettres chrétiennes n°10, Grasset, Paris, 1965.

Sur la photographie ci-dessous, le tympan central de la cathédrale de Strasbourg, représentant la Sainte Cène.







Méditation du soir...

« L'adoration ! Ah ! c'est un mot du ciel. Il me semble qu'on peut le définir : l'extase de l'amour. C'est l'amour écrasé par la beauté, la force, la grandeur immense de l'Objet aimé. »
Bienheureuse Elisabeth de la Trinité (1880-1906), Ecrits spirituels, Le Seuil, 1949.




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