Au fil des jours ... en 2012





17 octobre : St Ignace d'Antioche, Evêque et martyr († v.113)
(le 1er février au calendrier traditionnel)

Catéchèse de Benoît XVI sur St Ignace (Audience du 14 mars 2007)

Au calendrier traditionnel : Ste Marguerite-Marie Alacoque, vierge



« Jésus nous crie : "J'ai soif, je brûle du bonheur d'être aimé ; je veux convertir les âmes à mon amour." Que répondrons-nous ? On ne va pas jusqu'au bout de la dévotion au Sacré-Coeur si on n'y apprend pas à aimer Dieu, si, de fait, on ne l'aime pas davantage. A vrai dire, là est l'essentiel : maudite la science, ici surtout, qui ne se tournerait pas à aimer.
La réponse sera diverse selon la générosité des âmes et les appels de la grâce. Les saints feront comme Marguerite-Marie. "Il faut nous consommer sans exception ni rémission dans cette adorable fournaise du Sacré Coeur de notre adorable Maître dont il ne faut jamais sortir. Et, après y avoir perdu notre coeur de corruption dans ces divines flammes du pur amour, il nous y en faut prendre un tout nouveau qui nous fasse vivre d'une vie toute renouvelée, avec un coeur tout nouveau ; c'est-à-dire qu'il ne faut plus rien de nous-même, mais qu'il faut que ce divin Coeur soit tellement substitué en la place des nôtres que lui seul vive et agisse en nous et pour nous, que sa volonté tienne la nôtre anéantie, qu'elle puisse agir absolument sans résistance de notre part ; et, enfin, que ses affections, ses pensées et ses désirs soient en la place des nôtres, mais surtout son amour qui s'aimera lui-même en nous et pour nous."
On ne peut mieux dire. Voilà l'idéal de la dévotion au Sacré Coeur pour la part qui nous regarde : à l'amour insensé de Jésus telle que cette dévotion nous le montre, répondre par un amour total qui s'abandonne à lui...
O le beau rêve que nous travaillerons à réaliser en pratiquant la dévotion au Coeur de Jésus et en la répandant autour de nous ! »

P. Charles Parra s.j., in Messager du Sacré-Coeur de Jésus, juin 1922.


Notre dossier sur l'histoire de la dévotion au Sacré Coeur de Jésus



Audience générale de ce mercredi 17 octobre
Nouveau cycle de catéchèses sur les thèmes fondateurs de la foi

Benoît XVI dénonce le risque que "l'on puisse construire une religion sur mesure" et demande aux chrétiens de "revenir au Christ, à l'Evangile, en les faisant entrer dans nos consciences et notre vie". C'est en tout cas ce que le Pape souhaite comme l'un des fruits de l'Année de la Foi qu'il a proclamée pour marquer le 50ème anniversaire du Concile Vatican II. Pour marquer l'évènement, Benoît XVI a entamé ce mercredi un nouveau cycle de catéchèses pour les audiences générales sur les thèmes fondateurs de la foi.

Devant quelques 20.000 personnes rassemblées ce mercredi matin Place Saint Pierre, le Pape s'est inquiété également des "risques du syncrétisme et du relativisme", il a invité les croyants à redécouvrir le "Credo, la foi en Jésus-Christ, qui n'est pas une idée mais une personne". Benoît XVI a cité également les données publiées par un sondage réalisé en vue du Synode sur la Nouvelle Evangélisation, qui se déroule actuellement au Vatican, selon lesquelles "l'individualisme et le relativisme semblent dominer actuellement", et souvent "le chrétien ne connaît pas les bases fondamentales du Credo".

Pour le Pape, cet anniversaire des 50 ans de l'ouverture du Concile doit "représenter une occasion importante pour revenir vers Dieu, pour approfondir et vivre de manière plus courageuse sa propre foi, pour renforcer son appartenance à l'Eglise". "Croire dans le Seigneur, a souligné Benoît XVI, n'est pas un fait qui intéresse seulement notre intelligence, le champ du savoir intellectuel, mais cela représente un changement qui intéresse la vie, et notre être tout entier : sentiment, coeur, intelligence, volonté, corps, émotions et relations humaines".

Son message aux pèlerins francophones :

« Chers frères et sœurs, aujourd’hui je commence un nouveau cycle de catéchèses qui se développera tout au long de l’Année de la foi. Nous ferons un cheminement pour renforcer ou retrouver la joie de la foi, en comprenant qu’elle n’est pas quelque chose d’étranger, de détaché de la vie concrète, mais qu’elle en est l’âme. Elle est la force transformante de notre vie. Elle ne la limite pas, mais la rend pleinement humaine. Elle est accueil de la révélation de Dieu qui nous fait connaître qui il est, comment il agit, quels sont ses projets pour nous. C’est dans le Credo, dans la profession de foi, que nous trouvons la formulation essentielle de notre foi. Aussi est-il nécessaire qu’il soit mieux connu, compris et prié, pour découvrir le lien profond entre les vérités que nous professons et notre vie quotidienne. Souvent le chrétien ne connaît plus le Credo, ce qui conduit à un certain syncrétisme et relativisme religieux. Dans ces catéchèses, je voudrais donc approfondir les vérités centrales de la foi sur Dieu, sur l’homme, sur l’Église et sur toute la réalité sociale et cosmique. Chers amis, connaître Dieu, le rencontrer, approfondir les traits de son visage met en jeu notre vie, parce qu’il entre dans le dynamisme profond de l’être humain.
[...] Que l’Année de la foi qui commence soit pour vous l’occasion de mieux connaître le message de l’Évangile pour le faire entrer au plus profond de votre conscience et de votre vie. Bon pèlerinage à tous ! »

Source : Radio Vatican
et site internet du Vatican.






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