Au fil des jours ... en 2011





18 juin : Saint Marc et Saint Marcellien, Martyrs
Saint Léonce de Tripoli, Martyr

Au calendrier traditionnel, Samedi des Quatre-Temps de Pentecôte

Vie de Saint Marc et Saint Marcellien (+ 286), par l'Abbé Jaud, ici

Et quelques lignes sur Saint Léonce de Tripoli, Martyr du Ier siècle, ici



« Ah ! mon tout aimable Jésus, si tous les hommes vous chérissaient ! Vous êtes un Dieu digne d'un amour infini ; mais, ô pauvre Seigneur, permettez-moi de vous appeler ainsi, malgré votre extrême amabilité, malgré tout ce que vous avez fait et souffert pour être aimé des hommes, combien en est-il qui vous aiment ? Je vois presque tous les hommes appliqués à aimer leurs parents, leurs amis, des personnes innombrables, les richesses, les honneurs, les plaisirs, et jusqu'aux animaux, mais vous, ô Aimable infini, combien en est-il qui vous affectionnent ? Ah ! il y en a bien peu ! Je veux être de ce petit nombre, si misérable pécheur que je sois. Il fut un temps où je vous fis l'injure de me séparer de vous pour m'attacher à de viles créatures ; mais aujourd'hui je vous aime et vous estime plus que tous les biens ; je suis résolu de ne plus aimer que vous seul. Daignez me pardonner, ô Jésus, et venir à mon secours...

Ô mon tout aimable Seigneur, depuis que vous m'avez fait connaître votre amour pour moi, je ne puis plus vivre sans vous aimer. Je vous aime, ô mon amour crucifié ! Je vous aime de tout mon coeur ; mon âme, si passionnément aimée et cherchée par vous, je vous la donne. Ah ! par les mérites de cette mort qui sépara si douloureusement votre sainte âme de votre corps, détruisez en moi toute affection qui pourrait m'empêcher d'être tout à vous et de vous aimer de tout mon coeur.
Ô Marie, mon espérance, aidez-moi à n'aimer que votre très doux Jésus ; je veux pouvoir dire en toute vérité le reste de ma vie : "Mon Amour a été crucifié". Amen. »

Saint Alphonse de Liguori, Jésus, Amour des hommes, Saint-Paul, 1996 (1ère éd. 1751).







Prière du soir...

« Ô Vierge, ma tendre Mère, pour Jésus qui doit venir, rendez mon coeur comme une violette et blanc comme un lys très pur. Pour lui, ô ma Mère, mettez du blanc et de l’humilité partout dans mon être.
Quand les douleurs sont atrocement douloureuses, je pense que le bon Dieu, qui est si bon, me donne de souffrir en proportion de ce que je l’aime et de ce qu’il m’aime. C’est pourquoi je suis toujours souriante et que j’ai toujours tant de paix !
Je vis pour Jésus, unie à Jésus ! Ce que je lui demande, c’est de mourir dans son Amour. »

Marthe Robin, Journal intime, 3 janvier 1930.




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