Au fil des jours ... en 2010





18 juillet : 16ème dimanche du temps ordinaire

(Saint Frédéric, et Notre-Dame de Bonne-Délivrance)

A propos de Notre Dame de Bonne-Délivrance, on pourra consulter ce site.


Marthe et Marie

On a souvent, pour l'Evangile de ce jour, privilégié la place de Marie qui "a choisi la meilleure part", rejetant la pauvre Marthe qui s'évertuait à honorer son Maître en lui préparant un bon repas. Or, comme l'ont fait remarquer à juste titre quelques heureux prédicateurs, ce qui est reproché à Marthe, ce n'est pas de travailler aux tâches ménagères et à la préparation de ce souper, mais de "s'inquiéter et de s'agiter" pour bien des choses.

Travaillons donc, oui, mais calmement, l'âme en paix et unie à Dieu, recueillant régulièrement dans la prière et l'oraison les forces et les grâces qui nous seront nécessaires pour mener à bien ces tâches à nous confiées.

C'est là le sens de la devise bénédictine : "Ora et Labora". "Ora et Labora", et non pas "Labora et Ora" : l'oraison doit précéder le travail. Car ce n'est qu'ainsi que nos travaux pourront devenir aussi prière, si nous ne perdons jamais de vue ce rappel essentiel du Christ : « Hors de moi, vous ne pouvez rien faire »...

Prière et travail sont indissociables et complémentaires, et l'un de doit jamais aller sans l'autre, l'une devant toujours précéder l'autre, l'accompagner, et la suivre...

C'est ce qu'explique très bien Sainte Thérèse de Jésus (1515-1582), qui écrit dans "Le Château de l'âme" (Septièmes demeures, chap. 4) : "Marthe et Marie doivent aller ensemble pour donner l'hospitalité à Notre-Seigneur, l'avoir toujours en leur compagnie, et ne pas lui réserver un mauvais accueil, en ne lui donnant point à manger..."

Oui, oeuvrons en paix au service de Dieu, serviteurs inutiles, tout abandonnés à sa Très Sainte Volonté... "Dieu seul suffit" !

« Nada te turbe,
nada te espante,
todo se pasa, Dios no se muda.
La paciencia todo lo alcanza,
quien a Dios tiene
nada le falta,
solo Dios basta. »


Marthe et Marie, gravure de Gustave Doré


Au calendrier traditionnel, on fête aujourd'hui Saint Camille de Lellis (1549-1614), dont nous avons déjà parlé ici.
Sa vie est également retranscrite sur ce site.




Neuvaine perpétuelle au Sacré-Coeur de Jésus pour les malades et les affligés.

Fondée par Mgr Izart, archevêque de Bourges, le 16 octobre 1916, bénite et encouragée par ses successeurs, la Confrérie de la Neuvaine Perpétuelle a pour but d'obtenir par des prières sous forme de neuvaines, la guérison des malades et la consolation des affligés.

Inscription auprès du Secrétariat de la Confrérie.



Jesu, rex admirabilis

Jesu, rex admirabilis
et triumphator nobilis,
dulcedo ineffabilis,
totus desiderabilis,

mane nobiscum, Domine,
et nos illustra lumine,
pulsa mentis caligine,
mundum reple ducedine.






Communion spirituelle - Communion de désir

« L'âme reçoit en nourriture le sacrement que j'ai déposé pour vous dans l'hôtellerie du corps mystique, la sainte Eglise. Ce Sacrement, c'est le Corps et le Sang de mon Fils, vrai Dieu et vrai homme, dont j'ai confié l'administration aux mains de mon vicaire qui a la clef de ce Sang. Cette nourriture rend plus ou moins de force suivant le désir de celui qui la prend, de quelque manière qu'ils la reçoivent, sacramentellement ou spirituellement. On la reçoit sacramentellement quand on communie réellement au Saint Sacrement ; et spirituellement quand on ne communie que par le saint désir, soit en désirant communier, soit en contemplant le Sang du Christ crucifié. L'âme communie alors par ce symbole du Sang au sentiment de ma Charité qu'elle goûte et trouve dans le Sang, qu'elle voit répandu par amour. Elle s'y enivre, elle s'y embrase d'un saint désir, elle s'y enflamme, et se trouve toute remplie de charité, non seulement pour moi, mais encore pour le prochain. »

Paroles du Père, in
Sainte Catherine de Sienne (1347-1380), Le Dialogue, I, chap. 36, Paris, Téqui, 1976.

"Quand vous ne pouvez pas avoir ce bien de communier réellement à la sainte Messe, communiez au moins de cœur et d'esprit, vous unissant par un ardent désir à cette chair vivifiante du Sauveur."

Saint François de Sales (1567-1622), Introduction à la vie dévote, 2ème Partie, chap. 21.

"Mon Jésus, je crois à Votre présence dans le Très Saint Sacrement. Je Vous aime plus que toute chose et je désire que Vous veniez dans mon âme. Je ne puis maintenant Vous recevoir sacramentellement dans mon cœur : venez-y au moins spirituellement. Je Vous embrasse comme si Vous étiez déjà venu, et je m'unis à Vous tout entier. Ne permettez pas que j'aie jamais le malheur de me séparer de Vous."

Saint Alphonse de Liguori (1696-1787), Les visites au Saint Sacrement, Ed. Saint-Paul, p. 26.


Notre dossier dédié à la Très Sainte Eucharistie




Chantez au Seigneur un cantique nouveau : chantez au Seigneur, habitants de toute la terre.
Chantez au Seigneur, et bénissez son nom : annoncez de jour en jour son salut.
Annoncez parmi les nations sa gloire, au milieu de tous les peuples ses merveilles.

Psaume XCV (Héb. 96) 1-3 (version "Glaire et Vigouroux", 1902)





Méditation du soir...

Kyrie Eleison...

Qu'à l'heure où la lumière disparaît peu à peu derrière l'horizon, l'onction de Ta miséricorde descende sur nous, Seigneur...






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