Au fil des jours ... en 2019





Jeudi 20 juin 2019

Fête du Très Saint-Sacrement
(Fête Dieu)

Saint Sacrement

(Crédit photo © Galilea)

Quelques mots sur cette fête

Au nouveau calendrier :
de la Férie



Introït "Cibávit eos"



Abbaye de Solesmes (Joseph Gajard)

IN FESTO SANCTISSIMI CORPORIS CHRISTI

Ant. ad Introitum. Ps. 80, 17.
Cibávit eos ex ádipe fruménti, allelúia : et de petra, melle saturávit eos, allelúia, allelúia, allelúia.
Il les a nourris de la fleur du froment, et il les a rassasiés du miel sorti du rocher, alléluia, alléluia, alléluia.

Ps. ib., 2.
Exsultáte Deo, adiutóri nostro : iubiláte Deo Iacob.
Exultez en Dieu notre protecteur : jubilez en l’honneur du Dieu de Jacob.

V/. Glória Patri.

Commentaire spirituel et musical sur le Blog de L'Homme Nouveau.



Très Saint Sacrement, Très Sainte Présence

« Avant tout, une réflexion sur la valeur du culte eucharistique, en particulier de l’adoration du Très Saint Sacrement. C’est l’expérience que nous vivrons aussi ce soir, après la messe, avant la procession, pendant son déroulement et à son terme. Une interprétation unilatérale du concile Vatican II avait pénalisé cette dimension en réduisant en pratique l’Eucharistie au moment de la célébration. En effet, il a été très important de reconnaître le caractère central de la célébration, à travers laquelle le Seigneur convoque son peuple, le rassemble autour de la double table de la Parole et du Pain de vie, le nourrit et l’unit à lui dans l’offrande du Sacrifice. Cette mise en valeur de l’assemblée liturgique dans laquelle le Seigneur agit et réalise son mystère de communion, demeure naturellement valable, mais elle doit être replacée dans un juste équilibre. En effet — comme c’est souvent le cas — pour souligner un aspect, on finit par en sacrifier un autre. Ici, l’accent mis sur la célébration de l’Eucharistie s’est fait aux dépends de l’adoration, en tant qu’acte de foi et de prière adressée au Seigneur Jésus, réellement présent dans le Sacrement de l’autel. Ce déséquilibre a aussi eu des répercussions sur la vie spirituelle des fidèles. En effet, si l’on concentre tout le rapport avec Jésus Eucharistie dans le seul moment de la Sainte Messe, on risque de vider de sa présence le reste du temps et de l’espace existentiels. Et ainsi, l’on perçoit moins le sens de la présence constante de Jésus au milieu de nous et avec nous, une présence concrète, proche, au milieu de nos maisons, comme « Cœur battant » de la ville, du pays, du territoire avec ses différentes expressions et activités. Le Sacrement de la Charité du Christ doit pénétrer toute la vie quotidienne. »

Benoît XVI, extrait de l'Homélie de la Fête Dieu, Basilique Saint-Jean-de-Latran, Jeudi 7 juin 2012.

Saint Sacrement





William Byrd (1539-1623) : Motet "Cibavit eos"
(voir texte de l'Introït plus haut)
Cappella Musicale Pietro Allori - Dir. Mariano Garau

(partition)



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