Au fil des jours ... en 2013





20 novembre : calendrier liturgique

Mois des âmes du Purgatoire



« L'un des exercices de piété, qui de tout temps, ont été le plus recommandés à ceux qui s'appliquent au service de Dieu est la lecture spirituelle. Saint Paul écrivait à Timothée : "Applique-toi à la lecture" (I Tim. IV, 13). Et lui parlant des saints livres : "Toute Ecriture divinement inspirée, lui disait-il, est utile pour enseigner, pour convaincre, pour former à la justice, afin que l'homme soit parfait, apte à toute bonne oeuvre." (II Tim III, 16)...
La lecture des livres saints et des livres de piété éclaire et instruit, elle nourrit et développe la foi, elle excite en nos âmes de saints désirs, de douces espérances et une noble ardeur... Nos travaux, nos affaires, les nouvelles et les bruits du monde occupent trop souvent notre esprit, et détournent de Dieu et étouffent les pensées saintes ; les pieuses lectures réveillent en nous l'amour divin et nous ramènent à Dieu...

Quand on a expérimenté qu'un livre nous fait beaucoup de bien, il est bon d'y revenir plus tard ; on trouvera, en faisant ainsi, beaucoup plus de profit qu'en lisant d'autres ouvrages qui flatteraient peut-être la curiosité, mais donneraient moins de lumière et de réconfort. Les très bons livres gagnent à être relus ; on les comprend souvent mieux et on les savoure davantage à une seconde lecture... Même la première fois qu'on lit, il importe de lire attentivement, lentement, de façon à bien comprendre et à se pénétrer des vérités qui sont présentées...

Il ne suffit pas de lire... Il faut lire avec piété et en esprit de prière, "en cherchant moins à acquérir de la science qu'à goûter les choses divines" dit saint Bernard. On doit donc, avant de faire la lecture spirituelle, élever son coeur à Dieu et Lui demander ses lumières, disant comme Samuel : "Parlez, Seigneur, votre serviteur écoute"...
Puis il faut lire avec foi et respect, avec docilité et avec un vif désir de tirer profit des leçons qui vont être offertes...

On lira avec plus de profit si on évite l'empressement et la curiosité et si pendant la lecture on s'arrête de temps à autre pour méditer et savourer les bonnes choses qu'on rencontre et pour demander intérieurement la grâce de bien suivre les conseils donnés : "Les Saints, dit Rodriguez, nous conseillent de faire en lisant ce que les oiseaux font en buvant : ils boivent à plusieurs reprises, et toutes les fois qu'ils boivent, ils lèvent la tête au ciel." (Ve Traité ch. 28)... La lecture pratiquée en esprit de prière rapproche de Dieu ; elle est avec l'oraison le principal aliment de la vie intérieure. »

Auguste Saudreau (1859-1946), Manuel de spiritualité (ch. XXIX), Paris - Arras - Angers, Charles Amat - Brunet - G. Grassin, 1920.
(Le P. Saudreau fut aumônier des religieuses du Bon Pasteur à Angers, de 1895 à sa mort)

mésange



Audience générale de ce mercredi 20 novembre 2013


Durant l'audience générale tenue ce matin Place St Pierre en présence de 35.000 fidèles, le Pape François a évoqué le "pouvoir des clefs", symbole de la mission donnée par le Christ à ses apôtres. Le pardon des péchés relève de l'Esprit, et "lorsque il se manifesta pour la première fois à eux au Cénacle, le Ressuscité leur souffla dessus en leur disant : 'Recevez l'Esprit. A qui vous pardonnerez les péchés seront remis, à qui vous n'accorderez pas le pardon les péchés ne seront pas remis'. Désormais corporellement transfiguré, Jésus est l'homme nouveau qui offre le don pascal fruit de sa mort et de sa résurrection, sa paix, sa joie, la rémission des péchés, la mission. Mais par dessus tout, il offre l'Esprit qui est source de tout cela. Le souffle et les paroles du Christ annonçant l'Esprit indiquent une vie régénérée par le pardon. Mais avant même cela, il a montré ses plaies, aux mains et au côté, prix de notre salut. C'est l'Esprit qui nous apporte le pardon à travers les plaies de Jésus... L'Eglise est dépositaire du pouvoir des clefs. Dans sa miséricorde souveraine, Dieu pardonne chacun mais il veut que ceux qui appartiennent au Christ, les membres de l'Eglise, reçoivent son pardon par l'intermédiaire des ministres de la communauté ecclésiale... Ainsi nous appelle-t-il à vivre la réconciliation dans sa dimension ecclésiale, communautaire". L'Eglise accompagne notre conversion tout au long de cette vie. Le pouvoir des clefs, qui ne lui appartient pas, car elle est seulement au service de la miséricorde divine... Par la faute de l'individualisme et du subjectivisme, beaucoup de gens et nombre de chrétiens ne comprennent plus la dimension ecclésiale du pardon. Dieu pardonne tout pécheur repenti mais le chrétien est lié au Christ qui est uni à l'Eglise. Pour le chrétien, c'est comme un don supplémentaire, qui implique un engagement de plus, celui de passer humblement à travers le ministère ecclésial. C'est un point qu'il faut remettre en valeur... Le pénitent confesse ses péchés au prêtre qui lui accorde le pardon de Dieu. A cet instant il sait que Dieu l'a pardonné... Le prêtre est l'instrument de ce pardon...et chacun de nous en a besoin. Qui n'a pas besoin de la miséricorde ? Un homme pardonné devient instrument de miséricorde en offrant l'amour infini du Père. Certains disent se confesser directement à Dieu. Si Dieu écoute toujours dans le sacrement de la réconciliation, il envoie un frère porter son pardon au nom de l'Eglise... Pour la rémission des péchés...le coeur du prêtre doit être en paix. Il doit être humble et ne pas agresser le pénitent. Il doit être rempli de miséricorde et capable de transmettre l'espérance à qui en se confessant recherche le pardon comme ceux qui s'approchaient de Jésus pour être guéris. Un prêtre qui ne serait pas dans ces conditions ne devrait pas administrer le sacrement de la réconciliation avant de corriger son attitude. Les pénitents ont droit à de véritables serviteurs du pardon divin... N'oublions pas que Dieu ne cesse de pardonner. Par le ministère sacerdotal il enlace le pécheur repenti, le régénère et le relève afin qu'il reprenne la bonne voie".

Après la catéchèse, le Saint-Père a salué les divers groupes linguistiques, et à eu une pensée pour toutes les victimes des inondations de Sardaigne. Puis il a rappelé que c'est demain, fête de la Présentation de Marie, la Journée de prière pour les cloîtrés : "Remercions le Seigneur pour toutes ces personnes qui dans les monastères ou les ermitages se consacrent à Dieu dans le silence et la prière.... Soutenons-les spirituellement et matériellement afin qu'elles poursuivent leur importante mission". Le 22 novembre, a poursuivi le Pape, "les Nations-Unies inaugurent l'Année de la famille rurale, afin de rappeler combien l'économie agricole et le développement rural trouvent dans la famille un agent concret du respect de la création. Dans le travail également, la famille est un modèle de fraternité et de solidarité, sensible aussi à ceux qui ont le plus besoin de soins ou d'aide, de manière à éviter d'éventuels conflits sociaux. Tout en saluant l'initiative, puisse-t-elle mettre en valeur les innombrables bienfaits que la famille apporte au progrès socio-économique, moral et culturel de l'humanité".

Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 20.11.13).



Restauration de la Catacombe de Priscille, via Salaria au nord de Rome

Visite à 360° sur Google Maps

Catcombe de Priscilla

(Cliquez sur les flèches pour avancer ou reculer dans la catacombe, et utilisez votre souris pour faire pivoter l'image. Vous pouvez zoomer avant ou arrière avec les signes + & - en haut à gauche de la salle.)

La Commission pontificale d'archéologie a présenté sur place le 19 novembre la restauration de la Catacombe de Priscille, et les découvertes qu'elle a occasionné ces cinq dernières années. Assisté du Vice Directeur de la Salle de Presse le P.Ciro Benedettini, le Cardinal Gianfranco Ravasi, Président du Conseil pontifical pour la culture, présentera avec l'aide des fouilleurs et restaurateurs les résultats de l'opération sur la catacombe, et en particulier la basilique funéraire de saint Silvestre, Pape du IV siècle et le Cubiculum de Lazare voisin, orné de fresques paléochrétiennes. Les récents travaux permettront une visite plus aisée et complète de ce complexe funéraire. La partie antérieure de la basilique servait jusqu'ici de lieu d'exposition de centaines de fragments de sarcophages qui, restaurés, ont été parfois reconstitués. Leur nouvelle présentation propose un éventail de la sculpture funéraires tardo-antique. Outre la visite, il sera possible d'observer ces pièces sur le site mupris.net.

Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 19.11.13).





Friedrich Wilhelm Zachow (1663-1712) : "Preiset mit mir den Herren"
Aurelius Sängerknaben Calw - Dir. Johannes Sorg



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