Au fil des jours ... en 2013





21 janvier : calendrier liturgique



« Où et quand nous pouvons rencontrer Dieu ? Partout, toujours. [...]
Il n'est pas nécessaire de sortir du monde pour trouver Dieu ; il n'est pas nécessaire de fermer les yeux à la nature matérielle ; il n'est pas nécessaire de quitter le chemin ordinaire de la vie. Dieu, si nous le cherchons, nous le trouverons au milieu du monde, nous l'apercevrons dans la nature, nous le rencontrerons sur le grand chemin où la foule humaine chemine, parce qu'il y est. [...]
"Regardez les lis des champs, ils ne travaillent pas, ils ne filent pas ; et cependant, je vous le dis, Salomon dans toute sa magnificence n'était pas vêtu comme l'un d'eux." On devine le regard du Maître arrêté sur l'herbe des champs qui est aujourd'hui et qu'on ne trouvera plus demain ; il la voit vêtue d'une robe qu'une main plus habile et légère que la nôtre a tissée mystérieusement, une robe plus riche et éclatante que celle de Salomon dans sa gloire. Quelle poésie discrète et pénétrante comme un parfum dans ces simples mots ! [...]
Le "Combat spirituel" nous donne ce conseil : "Quand vous verrez des arbres ou d'autres choses semblables, vous réfléchirez que la vie dont ces êtres sont doués, ils ne la tiennent pas d'eux-mêmes, mais de l'Esprit invisible qui seul les vivifie, et vous direz : "Il est la véritable vie de laquelle vivent et croissent toutes choses... voilà les ruisseaux de la fontaine incréée, voilà les petites gouttes d'eau de l'océan infini de tout bien. Oh ! quelle joie je ressens au fond de mon coeur, quand je pense à la Beauté infinie, éternelle, qui est la source et le principe de toute beauté créée ! (chap. XXI)"
Suivons ce conseil du "Combat spirituel" ; disposons au cours de nos journées, à propos de la lumière du jour, de la beauté d'une nuit, de la grâce d'une fleur, de la majesté d'un horizon, à propos de tout, disposons ces ascensions de nos âmes, qui partent des choses et aboutissent à Dieu. C'est une occasion de contact, un moyen d'union.
Nous demandions, en commençant, où nous pouvons rencontrer Dieu. "Oh ! dit Saint Paul, il n'est pas bien loin de chacun de nous, non longe est ab unoquoque nostrum ; car c'est en lui que nous vivons, que nous nous mouvons, et que nous sommes, in ipso enim vivimus et movemur et summus." »

F. Lavallée (Recteur des Facultés catholiques de Lyon), Solitude et Union à Dieu, Librairie catholique Emmanuel Vitte, 1923.




Présentation au Pape des agneaux de Sainte Agnès

Selon une tradition centenaire, on a présenté à midi à Benoît XVI les deux agneaux bénis dans la matinée en la fête de Sainte Agnès dans la basilique du même nom sur la Via Nomentana à Rome. Leur laine servira à tisser les Palliums qui seront remis aux nouveaux Archevêques métropolites le 29 juin, en la solennité des Apôtres Pierre et Paul. En 1978, Paul VI a limité l'attribution du Pallium au Pape et aux Archevêques métropolites, et en 1984, Jean-Paul II a décidé que sa remise serait fixée au 29 juin.

La bénédiction d'agneaux de moins d'un an se déroule toujours le 21 janvier, fête de sainte Agnès, martyrisée à Rome en 305. Cette vierge et martyre a l'agneau pour symbole.Comme c’est la tradition à cette date, les deux agneaux vivants lui ont ainsi été présentés dans la chapelle Urbain-VIII du Palais apostolique au Vatican.

Les agneaux sont couronnés de roses blanches

Les deux très jeunes moutons sont d’ordinaire apportés au pape dans des corbeilles, la tête couronnée de roses blanches. Avant d’être présentés au pape par les chanoines réguliers du Latran, les agneaux, élevés au couvent romain de San Lorenzo in Panisperna, sont aussi bénis sur l’autel de la basilique romaine de Sainte-Agnès hors-les-murs, sur la via Nomentana, au nord de la capitale italienne.

Le pallium est une écharpe de laine blanche ornée de six croix noires, spécifique aux archevêques métropolitains et symbole de leur lien avec le Siège de Pierre. Une fois confectionnés par les religieuses du couvent romain de Sainte-Agnès, les palliums sont placés jusqu’à leur remise dans une urne de bronze placée dans une niche sous l’autel de la « confession de Pierre », au plus près de la tombe de l’apôtre.

Source : Radio Vatican.






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