Au fil des jours ... en 2012





21 juin : comme au calendrier traditionnel

Saint Louis de Gonzague, confesseur


Vie de Saint Louis de Gonzague, Jésuite (1568-1591)

L’angélique jeune homme, l’innocence pénitente, « rapidement arrivé à la perfection, avait rempli plusieurs années ». Saint Robert Bellarmin, qui lui donna son assistance spirituelle à son lit de mort, affirma, avec d’autres personnes qui connaissaient bien Louis de Gonzague, que ce jeune homme n’avait jamais dans sa vie commis un seul péché mortel. Mais ce qui brilla surtout parmi toutes ses vertus, ce fut sa pureté angélique que ne vint jamais troubler même une mauvaise pensée. Cette pureté fut un effet d’une grâce spéciale de Dieu. Louis naquit en 1568. Il était issu d’une maison princière. A l’âge de douze ans, il fit, à Florence, devant l’autel de la Mère de Dieu, le vœu de virginité. Il reçut la première communion de la main de saint Charles Borromée. Envoyé comme page à la cour d’Espagne, il ne se permit jamais de regarder le visage de l’impératrice, Marie d’Autriche. Il vivait dans une grande mortification. Il restait jusqu’à cinq heures en prière sans éprouver la moindre distraction. Après trois ans de pénibles efforts, il obtint de son père la permission d’entrer dans la Compagnie de Jésus (1585). Au service des malades, il contracta une maladie infectieuse et mourut à 24 ans, en 1591. Avant de mourir, il avait manifesté le désir d’être fouetté et couché sur la terre.

Dom Pius Parsch, Le Guide dans l’année liturgique, Salvator - Casterman, 1936. (Source)




Mémoire du Coeur Eucharistique (Léon XIII en 1903 - Benoît XV en 1916)

« O Jésus, comment dérober mon coeur à vos brûlantes ardeurs. Venez, Jésus, je vous l'ouvre ce coeur ; vous pouvez y introduire votre feu divin. Vous êtes tout flammes, et vous voudriez que mon coeur fût réduit en flammes... Aimable Jésus, ma paix, mon sommeil, mon repos, accordez-moi une toute petite place dans votre ciboire. Mon Dieu, ouvrez-moi votre Coeur. O Jésus, ouvrez-moi votre Coeur eucharistique ; je veux y déposer toutes mes affections... Vous m'avez plusieurs fois promis un généreux accueil, n'est-ce pas, mon Jésus ?... Quel amour j'ai pour vous ! Je vous en rends grâce ; mais pourquoi me témoigner tant de tendresse pendant que je vous offense avec tant d'ingratitude ? Cette seule pensée bien considérée devrait me transformer en flamme d'amour... Je vous aime, ô Jésus. C'est, en effet, bien doux d'aimer, d'aimer celui qui ne s'irrite pas de mes offenses... O Jésus, Jésus, si je considérais toutes vos sollicitudes pour moi, comme je devrais me distinguer dans la pratique des plus éminentes vertus ! En vérité il est une chose dans laquelle je me distingue ; en quoi ? dans le péché... Pardon, Jésus, pour ma grande négligence ; pardon, pour ma profonde ignorance. Mon Dieu ! ô Jésus, mon amour, bien suprême, que serait-il advenu de moi si vous n'aviez pris soin de m'attirer à vous ? Ouvrez-moi votre Coeur, ô Jésus, votre Coeur eucharistique ; moi, je vous ouvre le mien. Placez-y votre feu divin. Embrasez-moi, ô Jésus, consumez-moi. Mais je le sens en moi ce feu ; puissé-je en être entièrement consumée ! »

Sainte Gemma Galgani (1878-1903), Lettres et Extases de Ste Gemma Galgani (Extase 5), trad. R.P. Joachim de L'Immaculée-Conception, Brunet - Mignard, Arras - Paris, 1920.




Mois du Sacré-Coeur

Vingt-et-unième jour : Le Cœur de Jésus nous a tout donné

A qui avons-nous l’obligation de tant de bienfaits ? A l’immense libéralité et à l’amour infini du Cœur de notre aimable Jésus. Quels honneurs donc, quelles louanges, quelles actions de grâces lui devons-nous rendre et avec quelle dévotion devons-nous célébrer la fête de ce Cœur très auguste ! Si un homme dépouillé injustement de ses biens, non seulement délivrait un voleur des mains du bourreau et l’arrachait à une mort honteuse, mais encore s’il lui donnait la moitié de ses richesses, ce criminel pourrait-il jamais reconnaître une telle bonté ? Voici bien davantage. Non seulement notre Sauveur Jésus nous a délivrés de l’enfer et de tous les tourments, mais il nous a comblés d’une multitude de biens ineffables, voire il nous a donné tous les biens ; que lui rendrons-nous donc ? Quid retribuam Domino pro omnibus quae retribuit mihi ? (Ps 116,12) N’est-il pas vrai que si nous avions autant de cœurs de séraphins qu’il y a d’étoiles au firmament, d’atomes dans l’air, de brins d’herbe sur la terre, de grains de sable sur le rivage et de gouttes d’eau dans l’immensité de l’océan, et que nous les employassions tous entièrement à l’aimer et à le glorifier, tout cela ne serait rien en comparaison de l’amour de Jésus pour nous, et des obligations où nous sommes de lui consacrer nos cœurs.
Saint Jean Eudes (1601-1680)

Exemple : La dévotion au Sacré-Cœur et les âmes du Purgatoire
« Si vous saviez – dit Sainte Marguerite-Marie – avec quelle ardeur ces pauvres âmes demandent ce remède nouveau, si souverain à leurs souffrances (car c’est ainsi qu’elle nomme la dévotion au Sacré-Cœur et particulièrement les messes en son honneur) ! Le soir vous ferez un petit tour par le Purgatoire, en la compagnie du Sacré-Cœur, en lui consacrant tout ce que vous aurez fait, pour le prier d’appliquer ses mérites à ces saintes âmes souffrantes. Et vous les prierez en même temps d’employer leur pouvoir pour nous obtenir la grâce de vivre et de mourir dans l’amour et la fidélité au Sacré-Cœur de Notre-Seigneur Jésus-Christ en répondant à ses désirs sur nous sans résistance… Et si vous pouviez mettre en liberté quelques-unes de ces pauvres prisonnières, vous seriez bien heureuse d’avoir dans le ciel une avocate qui plaiderait votre salut.
Le Sacré-Cœur de Jésus donne souvent sa chétive créature aux âmes du Purgatoire pour les aider à satisfaire à la divine justice ; c’est dans ce temps que je souffre une peine à peu près comme la leur, ne trouvant le repos ni jour ni nuit… Que je vous serais obligée si vous m’aidiez à soulager mes bonnes amies souffrantes du Purgatoire. C’est ainsi que j’appelle ces pauvres âmes, pour lesquelles il me semble qu’il n’y a rien que je ne voulusse faire et souffrir, et je vous assure qu’elles n’en seront pas ingrates. »
La Sainte, en effet, pratiquait dans une large mesure ce qu’elle recommandait relativement aux âmes du Purgatoire ; elle ne cessait de conjurer le Sacré-Cœur de Jésus de les délivrer ; plusieurs fois, Notre-Seigneur lui fit voir en Purgatoire des âmes qu’elle avait autrefois connues sur la terre ; alors, pressée par sa générosité et son amour des âmes, elle s’offrait pour elles en victime, et elle obtint ainsi, au prix des plus cruelles épreuves, la délivrance d’un grand nombre de ces âmes qu’elle appelait, dans son touchant langage, « ces bonnes amies souffrantes du Purgatoire. »
S’il ne nous est pas donné d’avoir une générosité aussi sublime, n’oublions pas, du moins, que la dévotion au Sacré-Cœur est un des moyens les plus efficaces pour soulager les âmes du Purgatoire ; usons largement de ce remède nouveau, si souverain à leurs souffrances ; et, selon la parole de la Sainte, elles n’en seront pas ingrates.
On pourrait servir pour cela avec grand fruit du pieux opuscule intitulé : Un petit tour quotidien par le Purgatoire en compagnie du Sacré-Cœur, par le P. Victor Jouet. Issoudun (Indre).

Page d’histoire :
Saint François d’Assise endurant de vives douleurs, un Frère trop simple lui dit : « Mon Père, priez Dieu qu’il vous traite un peu plus doucement ; il paraît qu’il appesantit trop sa main sur vous. » le Saint lui répondit à l’instant : « Si votre simplicité ne vous excusait pas un peu, je ne voudrais plus vous voir ; comment avez-vous l’audace de désapprouver les justes jugements de Dieu ? » « Ô mon Dieu ! ajouta-t-il, l’accomplissement de votre volonté est la plus grande consolation que je puisse recevoir en cette vie. »
Il disait encore : « Seigneur, mon Dieu, je vous remercie de tout ce que vous me faites souffrir. Faites-moi souffrir cent fois plus si c’est votre bon plaisir. Il me sera très agréable que vous ne m’épargniez point ici-bas, si vous le voulez ainsi ; l’accomplissement de votre sainte volonté est pour moi une source abondante de consolation. »

Bouquet spirituel :
Mon Cœur vous est ouvert, nous dit Jésus, approchez et je vous donnerai à boire de ce vin nouveau qui n’est autre que le sang qui coule de mon Cœur.
Louis de Blois (v.1171-1205)

Ô doux Cœur de Jésus, repos de ceux qui vous aiment, offrez pour moi à la Très Sainte Trinité autant d’hymnes de louange que mon cœur aura de battements.
Sainte Mechtilde (1241-1298)

Pratique :
Accepter avec patience et résignation les douleurs et les ennuis, les offrir en union au Cœur de Jésus, en esprit de pénitence.

Oraison jaculatoire :
Jésus, Cœur très patient, soyez mon modèle et ma force !

"Mois du Sacré Cœur - à l’usage des personnes occupées", par Franc, Maison de la Bonne Presse, 1901.
Nihil Obstat Lutetiae Parisiorum, die 7 maii 1901. Franc. Picard
Imprimatur Lutetiae Parisiorum, die 9 maii 1901. E. Thomas, Vic. Gen.
et
"Mois du Sacré Cœur – Tiré des écrits des Saints, des Pères et des auteurs ascétiques", par le P. Vincent Jeanroy, Paris, Bayard, 1900 (nlle édition).
Imprimatur Luxemburgi, in festo Ascensionis, 1896. + Joannes-Josephus, Epis. Luxemburgensis.
Parisiis, die 13 junii 1900. E. Thomas, Vic. Gen.



Fête de la musique ?

« L'âme ère complètement quand elle s'en va par monts et par vaux chercher le secret qui est en elle-même. La solution de la vie est d'aimer Celui qui est le principe de l'amour et de travailler à conduire son coeur plus près de son Coeur à Lui. »
Saint Augustin (354-430).



Leonard Bernstein et le London Symphony Orchestra : Gustav Mahler, Symphony No. 2 "Resurrection" (final)

Pour les amateurs, version intégrale ici :
http://youtu.be/Bdc5n562zZg (magnifique interprétation de 1974 !)



Les reliques de St Antoine de Padoue en France début juillet

A l’initiative du mensuel "Le Messager de Saint-Antoine" , des reliques de saint Antoine de Padoue (1195-1231) voyageront dans le sud de la France, du 3 au 8 juillet 2012, non loin des lieux où il prêcha entre 1222 et 1227 :
Lourdes et Tarbes (65), Narbonne (11), et Cuges-les-Pins (13).

C’est la première fois que des reliques du saint voyageront en France.
Programme du pèlerinage des reliques sur le site internet du Messager de Saint-Antoine

Le Messager de Saint-Antoine





Thomas Tallis (v.1505-1585) : Spem in Alium, motet pour 40 voix indépendantes

Spem in alium nunquam habui praeter in te,
     Je n’ai jamais placé mon espérance en aucun autre que Toi,

Deus Israel,
     Ô Dieu d’Israël,

Qui irasceris, Et propitius eris,
     Toi dont la colère fait place à la miséricorde,

Et omnia peccata hominum in tribulatione dimittis.
     Toi qui absous tous les péchés de l’humanité souffrante.

Domine Deus,
     Ô Seigneur Dieu,

Creator coeli et terrae,
     Créateur de la terre et du ciel,

Respice humilitatem nostram.
     Considère notre humilité.



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