Au fil des jours ... en 2012





22 octobre : Stes Élodie et Nunillon, martyres († 851)

Ste Salomé (Ier siècle)

Femme de Zébédée, mère des apôtres Jacques et Jean

Bx Jean-Paul II († 2005)

« J'élève ma prière vers le Créateur de la nature et de l'homme, de la vérité et de la beauté : Ecoute ma voix, car elle est la voix de toutes les victimes de toutes les guerres et de la violence entre individus et entre nations. Ecoute ma voix, car elle est la voix de tous les petits enfants qui souffrent et souffriront chaque fois que les peuples mettront leur confiance dans les armes et dans la guerre.
Ecoute ma voix quand je te prie de répandre dans le cœur de tous les êtres humains la sagesse de la paix, la force de la justice et la joie de l'amitié. Ecoute ma voix parce que je parle pour les foules de tous pays et de toute période de l'histoire qui ne veulent pas la guerre et sont prêts à parcourir le chemin de la paix.
Ecoute ma voix et donne-nous la capacité et la force afin de pouvoir répondre à la haine par l'amour, à l'injustice par un total dévouement à la justice, à la misère par notre solidarité, à la guerre par la paix.
O Dieu, écoute ma voix et donne Ta paix, au monde, pour toujours ! »

Bx Jean-Paul II (1920-2005).

Au calendrier traditionnel : De la férie



« Oui, il est indispensable de travailler à se connaître soi-même à l'oraison ; oui, il est souverainement bon de contempler ses misères, de se plonger dans son néant, de descendre jusqu'aux dernières profondeurs de l'humilité, là où l'on touche infailliblement à Dieu. N'oublions point, toutefois, qu'ici comme ailleurs la discrétion doit être gardée. Manquer de mesure dans le mépris de soi-même et s'obstiner, sous l'influence de l'esprit mauvais ou de je ne sais quel instinct maladif, à réfléchir sans cesse à ses défauts et à ses péchés, risque de jeter dans le découragement et de paralyser complètement les forces de l'âme...

Sainte Thérèse [d'Avila]... découvre avec clairvoyance les tentations que cette erreur amène naturellement. "Lorsque nous demeurons enfoncés dans la considération de notre misère, écrit-elle, au lieu de couler pur et limpide, ce fleuve de nos oeuvres entraîne dans son cours la fange, des craintes, de la pusillanimité, de la lâcheté et mille pensées qui troublent, telles que celle-ci : n'a-t-on pas les yeux sur moi ? En marchant par ce chemin, ne vais-je point m'égarer ?... Etant si misérable, me sied-il de m'occuper d'une chose si relevée que l'oraison ? N'aura-t-on pas de moi une opinion trop favorable ? Ne faut-il pas éviter ce qui est extrême même dans la vertu ? Pécheresse comme je suis, n'est-ce pas m'exposer à tomber de plus haut ? Enfin, étant ce que je suis, me convient-il de prétendre à rien de particulier (Le château intérieur, ch.II)".

On le voit sans peine : dans cet état, le retour trop prolongé sur notre misère native brise l'élan de l'âme, arrête son essor et dès lors ne peut être que mauvais. Aux personnes atteintes de ce mal, nous conseillons de méditer attentivement ce dernier conseil de la Réformatrice du Carmel : "Je le répète, que jusque dans la demeure de la connaissance de soi-même, l'âme garde sa liberté, car l'humilité travaille toujours comme l'abeille, qui fait son miel dans la ruche... Or, considérez l'abeille... Elle quitte la ruche et va de fleur en fleur chercher son butin. Que cette âme, si elle veut m'en croire, fasse de même : que de temps en temps elle quitte ce fond de sa propre misère et prenne son vol, pour considérer la grandeur et la majesté de son Dieu. Là, bien mieux qu'en elle-même, elle découvrira sa bassesse et trouvera plus de force pour s'affranchir des reptiles... A mon avis, nous croîtrons bien plus en vertu en contemplant les perfections divines qu'en tenant les yeux de l'âme fortement attachés sur ce vil limon d'où nous tirons notre origine (Ibid.)". »

Abbé Louis Gillot (Supérieur des Chapelains de Paray-le-Monial), L'Oraison - Etude pratique (ch. V), Paray-le-Monial, Charles Diard, 1894.







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