Au fil des jours ... en 2014





Dimanche 23 mars : 3ème dimanche de Carême

Introït du 3ème dimanche de Carême


Ant. ad Introitum. Ps. 24, 15-16.
Oculi mei semper ad Dóminum, quia ipse evéllet de láqueo pedes meos : réspice in me, et miserére mei, quóniam únicus et pauper sum ego.
Mes yeux sont constamment tournés vers le Seigneur ; car c’est lui qui retirera mes pieds du filet : regardez-moi et ayez pitié de moi ; car je suis délaissé et pauvre.

Ps. ibid., 1-2.
Ad te, Dómine, levávi ánimam meam : Deus meus, in te confído, non erubéscam.
Vers vous, Seigneur, j’ai élevé mon âme : mon Dieu, je mets ma confiance en vous ; que je n’aie pas à rougir.

V/. Glória Patri.

"Qui biberit aquam" (Antienne de la Samaritaine, chant de communion du 3ème dimanche de Carême)
Nouvelle interprétation proposée par les "Cantori Gregoriani" sous la direction de Fulvio Rampi ICI.
(avec guide d'écoute)

calendrier liturgique



Mois de mars : mois de Saint Joseph

« Saint Joseph m’a toujours exaucée au-delà de mes prières et de mes espérances. »
Ste Thérèse d’Avila (1515-1582)

Prière des prêtres à St Joseph, au moment de monter à l’Autel

« Joseph, toi qui as protégé la fragile Présence du Christ sur Terre,
Je te consacre mes mains au moment de monter à l’autel.
Garde-les pures et fortes, pour bénir, consacrer et protéger.

Joseph, toi qui as contemplé la Beauté de l’Enfant Dieu,
Je te consacre mes yeux au moment de monter à l’autel,
Garde-les clairs et lumineux, de la lumière du Mystère que je vais célébrer.

Joseph, toi qui as reçu de Marie ta sagesse et ta tendresse,
Je te consacre mon cœur au moment de monter à l’autel
Garde-le chaste, bon et courageux, pour offrir à ce monde l’amour du Père. »

P. Nathanaël Pujos




« Depuis le commencement du monde, la Lumière du Christ cherche à conquérir l'empire que le mensonge du diable lui a ravi : il n'y a rien d'autre dans l'histoire des siècles. Les âmes sont l'enjeu de cette lutte gigantesque : les sauver ou les perdre.

Il ne faut être qu'à Jésus-Christ ; sans quoi, on est livré à Lucifer ; là est la liberté, ici est l'esclavage. On ne peut être qu'à Celui qui détient les clefs de l'enfer et de la mort (Ap I,18). Qui n'est pas avec Lui est contre Lui (Cf. Mt XII,30).

La vie chrétienne est un combat solennel et redoutable : on n'y triomphe que si l'on tient avec Jésus-Christ. Il n'y a pas, il ne peut y avoir deux manières de tenir avec Lui : il faut être et rester pur, ennemi juré du Démon impur, que le baptême a chassé des âmes ; il faut marcher dans la charité, celle dont nous a aimés le Christ, lorsqu'Il s'offrait à Dieu, en oblation de suave parfum (Ep V,2).

Les purs sont ceux qui aiment ; ils se purifient toujours plus pour mieux aimer. Ils aiment pour croître en pureté : voilà les vrais soldats du Christ.

[...]

Sois, ô mon âme, ce soldat pur et généreux de Jésus-Christ ; ne touche jamais ce qui est souillé ; et, Moi, je t'accueillerai, dit le Seigneur tout-puissant (2Cor VI,17).

Mon regard est inlassablement tendu vers Vous, Seigneur, oculi mei semper ad Dominum (Introit - Ps XXIV,15). J'accepte tous vos commandements : ils sont la justice même, ils reposent en mon coeur ; ils ont la douceur du miel. Je veux n'être qu'avec Vous, n'amasser qu'avec Vous ; Seigneur, défendez-moi de votre bras. »

Dom Vandeur, Dimanche de la troisième semaine, in "Elévations sur la Messe de chaque jour" (Septuagésime - Carême - Passion), Editions de Maredsous, 1955.



Tableau de Duccio di Buoninsegna (v. 1310), Frick Collection, New York (Source)



Angélus de ce dimanche 23 mars 2014


Malgré la pluie et le temps maussade, ils étaient des dizaines de milliers de personnes une fois encore, ce dimanche midi, Place Saint-Pierre, pour la prière de l’Angélus. Le Pape François, pour sa catéchèse, est parti de l’Evangile du jour, qui nous parle de la rencontre de Jésus avec la Samaritaine, près d’un puits où la femme se rendait chaque jour pour y puiser de l’eau. « Ce jour-là, elle y rencontra Jésus, assis, fatigué par le voyage ». Jésus lui demande à boire. Le Pape a tenu à rappeler que par cette requête, Jésus tente d’abolir la barrière d’hostilité qui existait à l’époque entre les juifs et les samaritains, à abolir aussi les préjugés à l’encontre des femmes. « La simple demande de Jésus ouvre un dialogue par lequel Jésus avec grande délicatesse entre dans le monde intérieur d’une personne à qui, selon les schémas sociaux de l’époque, il ne devrait même pas adresser la parole ». « Jésus la place face à sa condition, sans la juger mais en faisant en sorte qu’elle se sente objet de considération, qu’elle se sente reconnue, et il suscite en elle le désir d’aller au-delà de la routine quotidienne. »

« La soif de Jésus, a poursuivi le Pape, était surtout une soif de rencontrer une âme rendue aride. Jésus avait besoin de rencontrer la Samaritaine pour lui ouvrir le cœur : il lui demande à boire pour mettre en évidence la soif qui était en elle. La femme est touchée par cette rencontre : elle adresse à Jésus des questions profondes que tous nous avons en nous, mais que souvent nous ignorons. Nous aussi avons tellement de questions à poser, mais nous ne trouvons pas le courage de les adresser à Jésus ! Le Carême s’avère la période idéale pour regarder à l’intérieur de nous-mêmes, faire émerger nos besoins spirituels les plus authentiques, et demander l’aide du Seigneur dans la prière. L’exemple de la Samaritaine nous invite à nous exprimer ainsi : ‘Donne-moi de cette eau qui me désaltérera pour l’éternité‘. »

« L’Evangile, a ajouté le Pape, nous raconte que les disciples restèrent surpris du fait que leur Maître s’adressait à cette femme. Mais le Seigneur est plus grand que les préjugés, et c’est pourquoi il n’eut pas de crainte de s’attarder avec la Samaritaine : la miséricorde est plus grande que le préjugé. » Pour le Pape, « le résultat de cette rencontre auprès du puits fut que cette femme fut transformée » et « courut en ville raconter son histoire extraordinaire ». « Elle était allée au puits puiser de l’eau, et elle a trouvé une autre eau, l’eau vive de la miséricorde. Elle a trouvé l’eau qu’elle cherchait depuis toujours ! Elle court au village, ce village qui la jugeait et la refusait, et elle annonce qu’elle a rencontré le Messie : quelqu’un qui lui a changé la vie. »
« Dans cet Evangile, a ajouté le Pape, nous trouvons nous aussi l’invitation à ‘abandonner notre amphore’, symbole de tout ce qui apparemment est important, mais qui perd toute valeur face à ‘l’amour de Dieu’. Nous sommes tous appelés à redécouvrir l’importance et le sens de notre vie, commencée dans le Baptême, et comme la Samaritaine, à témoigner à nos frères la joie de la rencontre avec Jésus et les merveilles que son amour accomplit dans notre existence. »

Source : Radio Vatican.
Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.





Joseph Haydn : Messe no 11 "Missa in angustiis" en ré mineur (1798) - 10. Agnus Dei
(« Messe pour les temps difficiles »)
Det Norske Solistkor - Oslo Camerata / Det Norske Blåsseensemble - Dir. Grete Pedersen



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