Au fil des jours ... en 2010





23 septembre : Saint Pio de Pietrelcina, ...
et Saint Lin, Sainte Thècle, Saint Constant (ou Constance)

La vie de Saint Pio de Pietrelcina est bien connue...
Les grandes lignes en sont retracées ici.

Le rejoignent dans la Tradition : Saints Lin, Thècle, et Constant...
La vie de Saint Lin, Pape et martyr, premier successeur de saint Pierre, est résumée ici.
Celle de Sainte Thècle, vierge et martyre, ici.
Et celle de Saint Constant, ici.



Padre Pio et l'Ange Gardien - "histoire vécue" du Père Derobert

« ... Il me donne l'absolution. Puis il me dit :
- Tu crois à ton Ange gardien ?
- Euh ! Je ne l'ai jamais vu !
Me fixant de son oeil pénétrant, il m'administre une retentissante paire de gifles, et laisse tomber ces mots :
- Regarde bien, il est là, et il est très beau !
Je me retournai et ne vis rien, bien sûr, mais le Père lui, avait dans le regard l'expression de quelqu'un qui voit quelque chose. Il ne regardait pas dans le vague.
- Ton Ange gardien, il est là et il te protège ! Prie le bien... Prie-le bien !
Ses yeux étaient lumineux, ils reflétaient la lumière de l'Ange. »

Père Jean Derobert, Padre Pio, témoin de Dieu, Editions Hovine, 1986.

Le tableau ci-dessous, de Giovanni Francesco Barbieri dit Il Guecino (1591-1666) était le préféré du Saint Padre Pio concernant la représentation des Anges gardiens. Il se trouvait en l'église de Fano, et aujourd'hui à la Pinacothèque du Palais Malatestiano de cette ville.

L'Ange Gardien par Il Guercino (1641)



1er jour d'autome...
Bonne occasion de rendre grâce au Seigneur pour la beauté de sa création !




« L'Esprit Saint donnera aux justes la paix parfaite dans l'éternité. Mais déjà maintenant il leur donne une paix très grande lorsqu'il allume en leur coeur le feu céleste de la charité. L'apôtre Paul dit en effet : « L'espérance ne trompe pas, car l'amour de Dieu a été répandu dans nos coeurs par l'Esprit Saint qui nous a été donné » (Rm 5,5). La véritable et même la seule paix des âmes en ce monde consiste à être rempli de l'amour divin et animé de l'espérance du ciel au point que l'on en vienne à considérer comme peu de chose les succès ou les revers de ce monde, à se dépouiller complètement des désirs et des convoitises de ce monde, et à se réjouir des injures et persécutions subies pour le Christ, de sorte que l'on puisse dire avec l'apôtre Paul : « Nous mettons notre fierté dans l'espérance de la gloire de Dieu. Plus encore, nous mettons notre fierté dans les épreuves » (Rm 5,2).

Il se trompe celui qui imagine trouver la paix dans la jouissance des biens de ce monde, dans les richesses. Les troubles fréquents d'ici-bas et la fin même de ce monde devraient convaincre cet homme qu'il a posé les fondations de sa paix sur le sable (Mt 7,26). Au contraire, tous ceux qui, touchés par le souffle de l'Esprit Saint, ont pris sur eux le joug très bon de l'amour de Dieu et qui, à son exemple, ont appris à être doux et humbles de coeur, jouissent dès maintenant d'une paix qui est déjà l'image du repos éternel. »

Saint Bède le Vénérable (673-735), Homélie 12 pour la Vigile de la Pentecôte ; PL 94, 196-197 (trad. Orval)

Saint Bede le Venerable






« Ô mon Dieu, mon coeur est comme une vaste mer toujours agitée par les tempêtes : qu’il trouve en toi la paix et le repos. Tu as commandé aux vents et à la mer de se calmer, et à ta voix ils se sont apaisés ; viens apaiser les agitations de mon coeur, afin que tout en moi soit calme et tranquille, afin que je puisse te posséder, toi mon unique bien, et te contempler, douce lumière de mes yeux, sans trouble et sans obscurité. Ô mon Dieu, que mon âme, délivrée des pensées tumultueuses de ce monde-ci, « se cache à l'ombre de tes ailes » (Ps 16,8). Qu’elle trouve près de toi un lieu de rafraîchissement et de paix ; toute transportée de joie, qu’elle puisse chanter : « En toi maintenant je peux m'endormir et me reposer en paix en toi » (Ps 4,9).

Qu’elle se repose, je te prie, mon Dieu, qu’elle se repose du souvenir de tout ce qui est sous le ciel, éveillée pour toi seul, comme il est écrit : « Je dors, mais mon coeur veille » (Ct 5,2). Mon âme ne peut être en paix et en sûreté, mon Dieu, que sous les ailes de ta protection (Ps 91,4). Qu'elle demeure donc éternellement en toi et qu'elle soit embrasée de ton feu. Que, s'élevant au-dessus d'elle-même, elle te contemple et chante tes louanges dans la joie. Au milieu des troubles qui m'agitent, que tes dons soient ma douce consolation, jusqu'à ce que je vienne à toi, ô toi la paix véritable. »

Saint Augustin (354-430), Méditations, ch. 37.




Méditation du soir...

« Tout ce qui vient de Dieu n'est que paix, calme et douceur ; il laisse cette douceur dans l'âme, la répand en abondance tout autour, même si, à première vue, elle a parfois un visage austère. »
Théophane le Reclus (1815-1894), L'art de la prière (Version française Claude Lopez-Ginisty).




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