Au fil des jours ... en 2012





24 novembre : Mémoire des Sts André Dung-Lac et 116 compagnons
martyrs du Viêt-Nam (entre 1745 et 1862)

Au calendrier traditionnel : St Jean de la Croix, confesseur et docteur

Mémoire de St Chrysogone, martyr



In Memoriam : Barbara (Monique Serf, 1930-1997), décédée un 24 novembre, il y a 15 ans...





Depuis 2008, le 24 novembre a lieu la Journée de Prière et d'Action pour les Enfants

Cette initiative a été lancée par le Bureau International Catholique de l'Enfance (BICE). Elle entend donner une dimension spirituelle à la Journée Mondiale des Droits de l'Enfant, qui a lieu le 20 novembre. Elle considère que la spiritualité – qui est reconnue par la Convention des droits de l'enfant (1989) – participe au développement de la dignité de l'enfant. En 2011, 72 pays ont participé à cette Journée.

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« O Marie, auguste Mère de Dieu et ma Mère, il est vrai que je ne suis pas digne de prononcer votre nom ; mais, puisque vous m'aimez et que vous désirez mon salut, vous m'accorderez de pouvoir toujours, quelque impure que soit ma langue, appeler à mon aide ce nom si saint et si puissant, notre soutien pendant la vie, et notre salut à l'heure de la mort. Ah ! Marie, vierge pleine de pureté et de douceur, faites que votre nom soit désormais la respiration de mon âme ; et ne tardez pas à me secourir, chaque fois que je vous invoquerai ; dans toutes les tentations et dans tous les besoins que j'éprouverai dorénavant, je suis résolu de recourir à vous, en répétant toujours : Marie ! Marie !

Voilà, je l'espère, ce que je ferai durant le reste de ma vie, et surtout dans les derniers moments, pour aller ensuite louer éternellement en paradis votre nom bien-aimé, ô clémente, ô bonne, ô douce Vierge Marie ! Ah ! aimable Marie, quelle consolation, quelle douceur, quelle confiance, quelle tendresse ressent mon âme, quand je prononce votre nom, ou seulement quand je pense à vous ! Je remercie le Seigneur mon Dieu de vous avoir donné, pour mon bonheur, ce nom si doux, si aimable et si puissant. Mais, ma Souveraine, je ne me contente pas de prononcer votre nom, je veux encore le prononcer avec amour, je veux que mon affection m'avertisse de répéter à toute heure, en sorte que je puisse m'écrier avec saint Anselme de Lucques : O Nom de la Mère de Dieu, tu es mon amour !

Ma chère Marie, mon bien-aimé Jésus, que vos doux noms vivent à jamais dans mon cœur et dans tous les cœurs ! Que mon âme perde le souvenir de tous les autres noms, pour se rappeler uniquement et invoquer sans cesse vos noms vénérés ! Ah ! Jésus, mon Rédempteur, et Marie, ma Mère, quand je serai arrivé à l'article de la mort, à ce moment décisif où mon âme devra sortir de cette vie, je vous en conjure par vos mérites, accordez-moi cette grâce qu'avant de devenir à jamais muette, ma bouche répète une dernière fois ces mots : Je vous aime, Jésus et Marie ! - Jésus et Marie ! je vous donne mon cœur et mon âme. »

Saint Alphonse de Liguori, Les Gloires de Marie, Prière finale.




Consistoire ordinaire public pour la création des six nouveaux Cardinaux

Ce matin, Benoît XVI a présidé en la Basilique vaticane un consistoire ordinaire public pour la création de six nouveaux Cardinaux, Mgr Michael James Harvey ; SB Béchara Boutros Rai, OMM ; SB Baselios Cleemis Thottunkal ; Mgr John Olorunfemi Onaiyekan ; Mgr Rubén Salazar Gómez et Mgr Luis Antonio Tagle. Le Sacré Collège compte désormais 211 membres dont 120 électeurs. Après la liturgie de la Parole, et avant son allocution, le Saint-Père a lu la formule de création, nommant un à un les nouveaux membres du Sacré Collège avec leur titre cardinalice. Ceux-ci se sont alors agenouillés devant lui pour leur profession de foi et leur serment de fidélité. Puis, un après l'autre, les nouveaux Cardinaux ont reçu la barrette rouge, qui signifie qu'ils doivent être prêts à se comporter avec courage, jusqu’à l’effusion du sang, pour l’essor de la foi chrétienne, pour la paix et la tranquillité du peuple de Dieu. L’anneau, qui symbolise l’attachement au Prince des Apôtres et renforce l'amour envers l’Eglise universelle, était accompagné de la bulle de création qui assigne à chacun d'eux une église romaine. Le Pape a alors échangé avec eux le baiser de paix, qui a ensuite été échangé avec tous les Cardinaux présents. Le rite s'est conclu par la prière des fidèles, le Pater et la bénédiction papale.

Voici les titres ou les diaconies attribuées par Benoît XVI aux nouveaux Cardinaux :

Le Cardinal Michael James Harvey, la diaconie de St Pie V à Villa Carpegna.
Le Cardinal Baselios Cleemis Thottunkal, le titre de St Grégoire VII.
Le Cardinal John Olorunfemi Onaiyekan, le titre de St Saturnin.
Le Cardinal Rubén Salazar Gómez,le titre de St Gérard Maiella.
Le Cardinal Luis Antonio Tagle, le titre de St Félix de Cantalice à Centocelle.
Patriarche d'une Eglise orientale, le Cardinal Béchara Boutros Rai ne dispose pas d'un titre romain.

Voici maintenant les passages saillants de l'allocution du Pape :

"Je crois en l’Eglise, une, sainte, catholique et apostolique... Ces paroles que d’ici peu les nouveaux Cardinaux prononceront solennellement en émettant la profession de foi, font partie du symbole de Nicée-Constantinople, synthèse de la foi de l’Eglise que chacun reçoit au moment du baptême. C’est seulement en professant et en gardant intacte cette règle de vérité que nous sommes des disciples authentiques du Seigneur. Je voudrais m’arrêter en particulier sur la signification du terme catholique, qui indique un trait essentiel de l’Eglise et de sa mission... L’Eglise est catholique parce que le Christ embrasse toute l’humanité dans sa mission de salut. Tandis que la mission de Jésus durant sa vie terrestre était limitée au peuple juif..., elle était toutefois orientée dès le début, à porter à tous les peuples la lumière de l’Evangile et à faire entrer toutes les nations dans le Royaume de Dieu... Cette perspective universaliste affleure, entre autres, dans la présentation que Jésus fait de lui-même non seulement comme Fils de David, mais comme Fils de l’homme". Il se sert de cette expression riche et complexe et la rapporte à lui-même pour manifester le vrai caractère de son messianisme, comme mission destinée à tout l’homme et à tout homme, dépassant tout particularisme ethnique, national et religieux. Et c’est justement dans la suite de Jésus, dans le fait de se laisser attirer à l’intérieur de son humanité et donc dans la communion avec Dieu qu’on entre dans ce nouveau royaume, que l’Église annonce et anticipe et qui vainc morcellement et dispersion".

"Ensuite Jésus envoie son Eglise non vers un groupe, mais à la totalité du genre humain pour le rassembler, dans la foi, en un unique peuple afin de le sauver... L’universalité de l’Eglise puise donc à l’universalité de l’unique dessein divin de salut du monde. Ce caractère universel émerge avec clarté le jour de la Pentecôte, quand l’Esprit Saint remplit de sa présence la première communauté chrétienne, pour que l’Évangile s’étende à toute les nations et fasse grandir dans tous les peuples l’unique Peuple de Dieu... Depuis ce jour, l’Eglise, avec la force de l’Esprit promise par Jésus, annonce le Seigneur mort et ressuscité à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. La mission universelle de l’Eglise, par conséquent, ne part pas d’en bas, mais descend d’en haut, de l’Esprit Saint, et depuis son premier instant, elle tend à s’exprimer dans toutes les cultures pour former ainsi l’unique peuple de Dieu. Elle n’est pas tant une communauté locale qui s’élargit et se répand lentement, mais elle est comme un levain qui tend à l’universel, à la totalité, et qui porte en lui-même l’universalité... Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création, de toutes les nations faites des disciples. Par ces paroles Jésus envoie les apôtres à toute la création, pour que l’action salvifique de Dieu parvienne partout".

Pensant encore à l'instauration d’un nouveau royaume davidique, les apôtres interpellent le Seigneur qui répond "en ouvrant leur horizon, en leur faisant une promesse et en leur attribuant une tâche. Il promet qu’ils seront remplis de la puissance de l’Esprit Saint et il leur confère la charge d’en témoigner dans le monde entier dépassant les limites culturelles et religieuses à l’intérieur desquelles ils étaient habitués à penser et à vivre, pour s’ouvrir au Royaume universel de Dieu. Et aux commencements du cheminement de l’Eglise, les apôtres et les disciples partent sans aucune sécurité humaine, mais avec l’unique force de l’Esprit, de l’Evangile et de la foi. C’est le ferment qui se répand dans le monde, entre dans les divers événements et dans les multiples contextes culturels et sociaux, mais demeure une unique Eglise. Autour des apôtres fleurissent les communautés chrétiennes, mais elles sont l’Eglise, qui, à Jérusalem, à Antioche ou à Rome, est toujours la même, une et universelle... Dans la perspective de l’unité et de l’universalité de l’Eglise se place le Collège cardinalice, qui...exprime le visage de l’Eglise universelle. Par ce Consistoire, de manière particulière, je désire mettre en valeur que l’Eglise est Eglise de tous les peuples, et par conséquent elle s’exprime dans les différentes cultures des divers continents. C’est l’Eglise de la Pentecôte, qui dans la polyphonie des voix élève un unique chant harmonieux au Dieu vivant".

Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 24.11.12)





Tomás Luis de Victoria (1548-1611) : Ave Regina Caelorum a 5 (1572)
La Capella Reial de Catalunya - Hespèrion XX, Jordi Savall

Latino Ave, Regina caelorum, Ave, Domina Angelorum: Salve, radix, salve, porta Ex qua mundo lux est orta: Gaude, Virgo gloriosa, Super omnes speciosa, Vale, o valde decora, Et pro nobis Christum exora.



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