Au fil des jours ... en 2011





25 avril : Saint Marc, Evangéliste, Martyr

Lundi de Pâques

Vie de Saint Marc l'Évangéliste, Évêque d’Alexandrie (+ v.75), ici

Et sa vie par l'Abbé Jaud, ici



« La vraie prière est peut-être une chose très rare parce qu'il y manque cette base nécessaire : la mise en présence du divin interlocuteur. On ne sait pas, on ne songe pas, on ne sent pas assez qu'il est là vraiment, qu'il regarde, écoute, parle, aime et se donne. Il n'est trop souvent qu'une pensée de notre esprit que d'autres pensées supplantent. Il n'est pas le "doux hôte de l'âme", l'Ami et le Père.

Avant de commencer la prière, il faudrait se dire et redire intensément cela... et le faire vivre comme on fait vivre toute chose : en se mettant tout entier en elles. L'acte de foi à cette heure-là doit être l'acte de l'âme... et non pas seulement de l'esprit qui dit : cela est. L'âme ne dit rien, elle s'ouvre, elle accueille, elle se donne, elle se laisse occuper et envahir, elle devient ce qu'elle dit. Alors Dieu est présent à elle comme elle est présente à elle-même. La prière devient prière vivante. L'Esprit de Dieu, l'Esprit vivifiant prie en elle ; il pousse le cri inénarrable : "Abba ! Pater !" Et il donne de le comprendre : il révèle la divine communication de vie qui se fait en ce moment par lui dans l'âme. Il la révèle "sur la face du Christ" (2 Co 4,6). On voit Jésus, sa vraie face, sa face glorieuse, "sa gloire de Fils unique" (Jn 1,14). L'Esprit le révèle : "Il me glorifiera" (Jn 16,14). Il le met en pleine lumière, en lumière éclatante. On voit en lui le Père qui se donne. Le Fils ne fait que ce que fait le Père.

La prière qui se fait dans cet état-là est vraie prière. »

Dom Augustin Guillerand, Face à Dieu, Parole et Silence, 1999.






La Basilique Saint Marc à Venise



Méditation du soir...

« Votre victoire sur le monde, sur le démon, sur vous-même, sera l'effet de votre confiance en Dieu. La parfaite charité, dit saint Jean, bannit la crainte, toute crainte sans exception, hors celle d'offenser Dieu et de lui rien refuser. »

P. Grou s.j., Manuel des âmes intérieures, Paris, Jacques Lecoffre, 1853.




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