Au fil des jours ... en 2012





25 octobre : Sts Crépin et Crépinien, martyrs († v.285)

Au calendrier traditionnel : De la férie

Mémoire des Sts Chrysanthe et Darie, martyrs


Vie des époux St Chrysanthe et Ste Darie († v.283)



« L'homme est fait pour chanter la louange de Dieu et le bénir, c'est son office sacerdotal, qu'il remplit au nom des toutes les créatures inanimées. La splendeur de la création manifeste la gloire de Dieu, sa beauté éveille en lui une admiration mêlée d'émerveillement. Pour celui qui veut bien entendre le cantique des créatures (cf. Ps 148, Dn 3), tout lui crie l'amour de Dieu. Ce regard contemplatif suscite l'action de grâce : comment ne pas chanter de tout son coeur sa reconnaissance et sa gratitude ? Plongés dans une telle beauté, comment ne pas louer Dieu comme le psalmiste : "Qu'il est grand ton nom par toute la terre" (Ps 8, 2) ? Cette attitude est aussi appelée crainte révérencielle, liée au don de l'Esprit Saint, crainte filiale qui permet de reconnaître et d'aimer Dieu comme Père. Si saint François d'Assise appelle la lune, les étoiles ou l'eau "soeur", le soleil, le vent ou le feu "frère", c'est parce qu'il appelle Dieu "Père" !

La contemplation est un exercice gratuit, où le regard émerveillé peut, en se posant sur l'univers créé, se reposer en son auteur divin. Devant le spectacle éblouissant de la nature, son harmonie et sa paix, nous pouvons laisser monter en nos coeurs un chant de reconnaissance et d'amour. Celui qui aime Dieu le loue à travers toutes ses oeuvres. De même, il les respecte et en prend soin, conscient d'avoir reçu un don précieux. »

Mgr Dominique Rey, Peut-on être catho et écolo ? (ch.2), Artège, 2012.






Heinrich Schütz (1585-1672) : "O Jesu, Nomen Dulce" SWV 308
Andreas Scholl


O Jesu, nomen dulce,
nomen admirabile,
nomen confortans,
quid enim canitur suavius,
quid auditur jucundius,
quid cogitatur dulcis,
quam Jesu, Dei filius.

O nomen Jesu, verus animae cibus,
in ore mel, in aure melos,
in corde laetitia mea.
Tuum itaque nomen, dulcissime Jesu,
in aeternum in ore meo portabo.



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