Au fil des jours ... en 2015





Mercredi 25 novembre 2015

Ste Catherine d'Alexandrie, vierge martyre

Ste Catherine d'Alexandrie, vierge martyre

Sainte Catherine d'Alexandrie par Caravage (1571-1610)
Musée Thyssen-Bornemisza, Madrid

(Crédit photo)

Calendrier liturgique et sanctoral



Voyage apostolique du Pape François au Kenya, en Ouganda et en République Centrafricaine

Voyage apostolique du Pape François au Kenya, en Ouganda et en République Centrafricaine

Missel pour le Voyage apostolique du Saint-Père

07h45 : Départ en avion de l’aéroport Fiumicino de Rome pour Nairobi au Kenya
17h00 : Arrivée à l’aéroport international “Jomo Kenyatta” de Nairobi
     Cérémonie de bienvenue à la State House (en direct sur KTO à 15h00)
18h00 : Visite de courtoisie au Président de la République à la State House à Nairobi (en direct sur KTO à 16h00)
18h30 : Rencontre avec les autorités du Kenya et avec le Corps diplomatique (en direct sur KTO à 16h30)
[Discours]

Fuseau horaire :
Rome : +1h UTC
Nairobi : +3h UTC



Arrivée à l’aéroport international “Jomo Kenyatta” de Nairobi
Cérémonie de bienvenue à la State House


Le Pape François est arrivé au Kenya. Son avion a atterri ce mercredi 25 novembre 2015 sur le tarmac de l’aéroport Jomo Kenyatta de Nairobi à 16h40 heure locale. Il a été accueilli par des chants et des danses et par le Président de la République du Kenya, Uhuru Kenyatta, ainsi que par le Cardinal John Njue, Archevêque de la ville.

Le Saint-Père, en fin d'après-midi, doit retrouver le Président Uhuru Kenyatta pour une visite de courtoisie. Devant le corps diplomatique et de nombreuses personnalités de la vie politique, économique et culturelle kenyane, il prononcera un discours.

D'après Radio Vatican (XS).



Visite de courtoisie au Président de la République à la State House à Nairobi




Rencontre avec les autorités kenyanes et le Corps diplomatique


« Il y a un lien évident entre la protection de la nature et la construction d’un ordre social juste et équitable » : dans son premier discours officiel au Kenya adressé aux autorités du pays et au Corps diplomatique dans le cadre des jardins de la State House, la résidence du chef de l’État, Uhuru Kenyatta, le Pape François est revenu sur un thème qui lui tient à cœur. Développé dans son encyclique Laudato Si’, qu’il a citée dans son adresse, le Saint-Père a rappelé aux autorités kényanes le défi qu’il devait affronter pour le bien de cette « nation de jeunes ».

La jeunesse, c’est l’une des priorités du Pape François lors de cette première étape en Afrique. « Les jeunes sont les ressources les plus précieuses de toute nation ». C’est pourquoi, ce fait rappelé, le Pape a exprimé le désir ardent de « rencontrer beaucoup d’entre eux », de « parler avec eux » et d’ « encourager leurs espérances ainsi que leurs aspirations pour l’avenir ».

Or cet avenir pourrait être compromis par « la grave crise environnementale qui menace notre monde » et qui « demande une sensibilité toujours croissante à la relation entre les êtres humains et la nature ». « Dans un monde qui continue d’exploiter plutôt que de protéger notre maison commune », les valeurs de transmission de cet héritage naturel qui « sont profondément enracinées dans l’âme africaine », « doivent inspirer les efforts des dirigeants nationaux à promouvoir des modèles responsables de développement économique ».

Le Pape établit alors avec clarté le lien existant entre « la construction d’un ordre social juste et équitable » et la protection de la nature, affirmant qu’il « ne peut y avoir aucun renouvellement de notre relation avec la nature sans un renouvellement de l’humanité elle-même ». Il appelle donc « tous les hommes et toutes les femmes de bonne volonté à travailler pour la réconciliation et la paix, le pardon et l’apaisement ».

Dans un pays qui en 2007-2008 a connu des affrontements meurtriers post-électoraux, le Pape insiste sur le fait que « dans l’œuvre de construction d’un ordre démocratique solide, par le renforcement de la cohésion et de l’intégration, de la tolérance et du respect des autres, la poursuite du bien commun doit être le premier objectif ».

« L’expérience montre que la violence, le conflit et le terrorisme se nourrissent de la peur, de la méfiance ainsi que du désespoir provenant de la pauvreté et de la frustration ». Le Pape invite ainsi ses interlocuteurs à rendre « un témoignage sincère aux grandes valeurs spirituelles et politiques qui ont inspiré la naissance de la nation ».

Dans sa conclusion, le Pape François encourage « les dirigeants de la vie politique, culturelle et économique » du Kenya « à travailler avec intégrité et transparence pour le bien commun, et à promouvoir l’esprit de solidarité à chaque niveau de la société ». Il les exhorte à « montrer un vrai souci des besoins des pauvres, des aspirations des jeunes ainsi que d’une juste distribution des ressources naturelles et humaines ».

Source : Radio Vatican.

Texte intégral du discours traduit en français sur notre blog.



De la grâce

« La grâce, c'est Dieu devant l'âme et demandant à entrer ; c'est Dieu dans l'âme pour y promouvoir et y diviniser toutes les formes de la vie ; c'est Dieu liant l'âme au prochain de l'amour même qui unit cette âme à lui, Dieu, et c'est ainsi Dieu nous menant tous, consentants et coopérants, à la vie éternelle.

Il y a dans ce fait, est-il besoin de le dire, un immense objet d'espoir ; il y a aussi un objet de crainte ; car ainsi que dit Corneille : « les grâces du ciel que l'on repousse ouvrent un chemin à la foudre. » Au mieux, elles rendent inutile tout ce qui sans elles prétend s'accomplir. « Ce que Dieu n'a pas fait en toi, il le compte pour rien », écrit Tauler. Mais ce n'est pas une raison de perdre espoir. Désespérons de nous-mêmes, et dans une mesure encore beaucoup plus grande espérons en Dieu. Celui qui ne désespère pas de lui-même a les meilleures raisons de désespoir ; le chrétien en est sauf ; il a au dedans, et il le sait, un Esprit plus fort que sa faiblesse et qui peut tout surmonter, parce que c'est lui qui crée tout.

Gardons-nous donc d'opposer jamais à la grâce nos étonnements et de lui offrir un visage morose. Attendons de la comprendre ; accueillons-la de confiance avec amitié, avec reconnaissance, avec une pleine foi. Accueillons de même ses délaissements apparents, ces abandons qui sont parfois notre pire épreuve. Quand Jésus pose la main sur notre épaule, on ne sent plus les autres fardeaux ; quand il s'éloigne et se tait, tout pèse et le chemin montant ne paraît plus praticable. Espérons ! La grâce est mystérieuse comme Dieu, comme notre âme et comme notre vie. Dans le mystère même le travail humain et surhumain peut se produire, le résultat peut venir et la joie indéfectible germer. »

R.P. A. D. Sertillanges O.P. (1863-1948), Devoirs (LXIV), Fernand Aubier, Editions Montaigne, Paris, 1936.



Chemin de pierres, près du canyon Oak-Creek, Arizona, Etats-Unis





J.-S. Bach : Fantaisie et Fugue en sol mineur BWV 542
J. L. van den Heuvel, orgue de l'église Catherine, Stockholm



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