Au fil des jours ... en 2013





25 décembre : Nativité de Notre Seigneur

calendrier liturgique

« La date historique de la nativité temporelle du Sauveur étant inconnue dans les premiers temps, une antique tradition, inaugurée peut-être au début du IIe siècle, célébrait les diverses théophanies du Christ dans sa nature mortelle, c’est-à-dire sa naissance, sa manifestation aux Mages et son baptême dans le Jourdain, peu après le solstice d’hiver, dans les dix premiers jours de janvier. Cette date conventionnelle avait déjà trouvé crédit dans toutes les Églises, quand, on ne sait comment, Rome dédoubla pour son compte la fête des Théophanies, anticipant au 25 décembre l’anniversaire de la naissance temporelle du Sauveur.

Quand et comment l’Église-mère arriva-t-elle à établir cette date ? Nous l’ignorons, puisque, sauf un texte très douteux du commentaire d’Hippolyte sur Daniel, le plus ancien document qui fixe Noël au 25 décembre est le calendrier philocalien de 336, qui porte cette indication : VIII Kal. ian. natus Christus in Betleem Iudee. Évidemment, le chronographe n’annonce rien de nouveau, mais il se fait l’écho de la tradition romaine antérieure, qui, dans le Liber Pontificalis prétend remonter jusqu’au pape Télesphore. Dans le discours fait à Saint-Pierre par le pape Libère donnant, le jour de Noël, le voile des vierges à Marcelline, sœur de saint Ambroise, on ne relève aucune allusion à la nouveauté de la fête, mais, au contraire, tout le contexte donne l’impression qu’il s’agit d’une solennité de vieille date, à laquelle le peuple a coutume d’accourir en foule, en vertu d’une ancienne habitude. La fête de Noël fut, au début, propre au siège apostolique. Saint Jean Chrysostome qui l’introduisit à Antioche vers 375, en appelle précisément à l’autorité de la capitale du monde latin, où, à son avis, seraient encore conservés les actes du recensement de Quirinus, avec la date précise de la naissance du Christ à Bethlehem le 25 décembre. D’Antioche, la fête passa à Constantinople. Sous l’évêque Juvénal, entre 424 et 458, elle fut introduite à Jérusalem, puis, vers 430, fut admise à Alexandrie, et, de ces célèbres sièges patriarcaux, elle se répandit aussi peu à peu dans les diocèses qui en dépendaient. Actuellement, seuls les Arméniens monophysites célèbrent encore la naissance du Christ à sa date primitive, le 6 janvier.

Il ne faut pourtant pas négliger une coïncidence. Le calendrier civil du recueil philocalien note au 25 décembre le Natalis invicti, la naissance du soleil, et cette naissance coïncide justement avec le solstice d’hiver. A l’époque où, grâce aux mystères de Mithra, le culte de l’astre du jour avait pris un tel développement que, au dire de saint Léon, même les fidèles qui fréquentaient la basilique Vaticane, se permettaient d’y pratiquer le rite superstitieux de saluer d’abord, de l’atrium de l’Apôtre, le disque solaire, il n’est pas improbable que le siège apostolique, en anticipant au 25 décembre la naissance du Christ, ait voulu opposer au Sol invictus, Mithra, le vrai Soleil de justice, cherchant ainsi à détourner les fidèles du péril idolâtre des fêtes païennes. Dans une autre occasion, tout à fait semblable, c’est-à-dire pour la fête des Robigalia le 25 avril, Rome adopta une identique mesure de prudence, et, au cortège païen du pont Milvius, elle substitua la procession chrétienne qui parcourait le même trajet. »

Bx Cardinal Schuster (1880-1954), Liber Sacramentorum - Notes historiques et liturgiques sur le Missel Romain, Tome I, Vromant, Bruxelles, 1933.




"Puer natus"

C’est l’Introït du jour de Noël. ICI dans une toute nouvelle interprétation, qui est proposée à notre écoute par les "Cantori Gregoriani" et par leur chef de chœur, avec un guide explicatif fort bien réalisé.

Ad tertiam Missam in die Nativitatis Domini

Ant. ad Introitum. Is. 9, 6.
Puer natus est nobis, et fílius datus est nobis : cuius impérium super húmerum eius : et vocábitur nomen eius magni consílii Angelus.
Un enfant nous est né, un fils nous est donné : la souveraineté repose sur son épaule : et on l’appellera le Messager d’en haut.

Ps. 97, 1.
Cantáte Dómino cánticum novum, quia mirabília fecit.
Chantez au Seigneur un chant nouveau, car il a fait des merveilles.



Michael Praetorius (1571-1621) : Puer natus in Bethlehem
Musica Fiata - La Capella Ducale - Dir. Roland Wilson

Puer natus in Bethlehem. Alleluia
unde gaudet Hierusalem. Alleluia, alleluia
In cordis iubilo Christum natum adoremus
cum novo cantico

Assumpsit carnem Filius. Alleluia
Dei Patris Altissimus. Alleluia, alleluia
In cordis iubilo...

In hoc natali gaudio. Alleluia
benedicamus Domino. Alleluia, alleluia
In cordis iubilo ...

Laudetur Sancta Trinitas. Alleluia
Deo dicamus gratias. Alleluia, alleluia
In cordis iubilo.



« La naissance de Jésus du sein de la Vierge Marie est un prolongement, dans le temps et sur la terre, d'une autre naissance, bien antérieure à celle-là, dans l'éternité et au ciel, sa naissance continuelle du sein de son Père. Et la joie de Marie et de Joseph, comme celle des pasteurs, est un reflet de la joie infinie qui fait communier le Père avec son Fils, dans l'unité du Saint-Esprit. Le Père contemple sans cesse le Fils s'écoulant de l'abîme de son amour, et le Fils fixe sans fin le regard de son Père. Un amour qui profère un Verbe et engendre un Fils, et un Fils qui accueille le don de son Père, éternellement reconnaissant et amoureux. Jamais, au grand jamais, un mortel ne pourra se figurer la démesure de cette divine joie.
Et cependant, voilà que tout homme est appelé à y entrer à son tour, et à en partager ne fût-ce que quelques miettes, et même, jour après jour, toujours davantage. Notre vocation de baptisés n'a pas d'autre sens : que cette joie du Père et du Fils, qui fut aussi, mais plus modestement, celle de la Vierge Marie en cette nuit de Noël, que cette joie devienne progressivement la nôtre. Car nous aussi, nous sommes désormais fils dans le Fils unique, cohéritiers avec lui. Nous pouvons crier avec lui : "Abba, Père", dans le Saint-Esprit, puisqu'il n'est plus seulement le Père de Jésus, mais aussi, et vraiment, notre Père (Rm 8, 15).
La naissance qui s'est passée dans la nuit de Noël, et qui a lieu de nouveau en cette liturgie, est donc le prolongement de la naissance éternelle dans la Trinité. Mais elle a un nouveau prolongement au fond de notre coeur, devenu nouvelle demeure de Jésus, Temple de l'Esprit, lieu des origines où le Père engendre sans cesse son fils, et chacun de nous avec lui. La crèche de Noël est désormais dans notre coeur. Le sein du Père aussi. C'est là que nous pouvons accueillir et adorer celui qui y renaît à chaque instant, et avec qui nous pouvons, reconnaissants et amoureux, contempler le visage du Père. C'est là aussi la demeure de notre joie, aujourd'hui et pour toujours. Oui : "Joyeux Noël !" »

Dom André Louf (1929-2010), Heureuse faiblesse - Homélies pour les Dimanches de l'Année A (Noël), Desclée de Brouwer, Paris, 1998.






Peter Philips (1561-1628) : Motet "O beatum et sacrosanctum diem"
Choir of Trinity College, Cambridge - Dir. Richard Marlow



« C'est aujourd'hui que revient et que brille parmi nous la solennité anniversaire de la naissance de Notre-Seigneur et Sauveur Jésus-Christ ; aujourd'hui que la Vérité s'est élevée de terre et que le jour issu du jour a paru pour être notre jour : réjouissons-nous donc et tressaillons d'allégresse. Eh ! que ne devons-nous point aux abaissements de cette incomparable Majesté ? La foi des chrétiens le connaît et le coeur des impies n'y comprend rien. C'est que Dieu a caché ces merveilles aux sages et aux prudents et les a dévoilées aux petits (Mt XI, 25). Que les humbles donc s'attachent à ces abaissements d'un Dieu, et appuyée sur ce puissant secours, leur faiblesse pourra s'élever jusqu'à sa hauteur.

Pour ces sages et ces prudents qui ne cherchent en Dieu que grandeurs sans croire à ses abaissements, en ne voulant pas de ceux-ci ils n'atteindront pas à celles-là : esprits vains et légers, qui n'ont pour eux que l'enflure et l'orgueil, ils sont comme suspendus entre le ciel et la terre, toujours agités par le souffle des vents. Sans doute ils sont sages et prudents, mais pour ce monde et non pour Celui qui a fait le monde. Ah ! s'ils avaient cette vraie sagesse, cette sagesse de Dieu qui n'est autre que Dieu même, ils comprendraient que Dieu a pu prendre un corps sans devenir corps ; ils comprendraient qu'il est devenu ce qu'il n'était pas, sans cesser d'être ce qu'il était ; qu'il est venu à nous comme homme, sans s'éloigner de son Père ; qu'en demeurant ce qu'il était, il s'est montré ce que nous sommes ; et qu'en incarnant sa puissance dans le corps d'un enfant, il ne l'a pas moins appliquée au gouvernement du monde. Lui qui a créé l'univers en demeurant dans le sein de son Père, a donné à une Vierge d'enfanter, pour venir à nous. N'y a-t-il pas un reflet de sa toute-puissance dans cette Vierge qui devient mère et qui reste Vierge après l'avoir mis au monde comme avant de le concevoir ; qu'un homme trouve enceinte, sans qu'aucun homme y ait contribué ; qui porte un homme dans son sein, sans le concours d'aucun homme, et qui sans rien perdre de son intégrité emprunte à sa fécondité un nouveau bonheur et une gloire nouvelle ? Plutôt que d'ajouter foi à d'aussi étonnantes merveilles, ces orgueilleux aiment mieux croire qu'elles sont de notre part de simples fictions. Aussi, ne pouvant se résoudre à voir l'humanité dans un Dieu fait homme, ils dédaignent le Christ ; et parce qu'ils sentent la divinité au-dessus de leurs mépris, ils ne croient pas en lui. Mais, plus ils dédaignent les abaissements d'un Dieu fait homme, plus nous devons les aimer; et plus il leur semble impossible qu'une Vierge ait donné le jour à un homme, plus nous y devons voir l'empreinte de la puissance divine.

Célébrons donc cette naissance du Seigneur avec tout l'empressement et la solennité qui conviennent. Hommes et femmes, tressaillez de joie, car le Christ s'est fait homme en naissant d'une femme et en honorant ainsi les deux sexes. Que tous les hommes s'attachent au second homme, puisque tous ont été condamnés avec le premier. Une femme nous avait inoculé la mort ; une femme a pour nous enfanté la vie. Pour purifier la chair de péché, elle a donné naissance à une chair semblable seulement à la chair de péché (Rm VIII, 3). Ne condamnez donc pas la chair, détruisez seulement le péché pour faire vivre la nature. Pour rendre en lui une vie nouvelle au pécheur, un homme ne vient-il pas de naître sans péché ?

Réjouissez-vous, saints jeunes hommes, qui vous êtes attachés, avec un soin particulier, à marcher sur les traces du Christ et qui avez renoncé aux unions charnelles. Ce n'est point par le moyen d'une union charnelle que le Christ s'est présenté à vous ; ainsi voulait-il vous servir de modèle et vous faire la grâce de dédaigner l'union qui vous a fait naître. En effet n'êtes-vous pas redevables de votre naissance à cette union charnelle en dehors de laquelle le Christ vient vous convier à une union toute spirituelle ? et tout en vous appelant à des noces ne vous a-t-il pas accordé de mépriser d'autres noces ? Ainsi vous ne voulez point pour vous de ce qu'il vous a donné l'existence ; c'est que vous aimez, plus que beaucoup d'autres, Celui qui n'est pas né comme vous.

Réjouissez-vous, vierges saintes : une Vierge a enfanté pour vous l'Epoux auquel vous pourrez vous attacher sans contracter aucune souillure ; et en ne concevant ni en enfantant vous ne pourrez perdre le trésor que vous chérissez. Réjouissez-vous, justes : voici la naissance de Celui qui fait les justes. Réjouissez-vous, infirmes et malades : voici la naissance du Sauveur. Réjouissez-vous, captifs : voici la naissance du Rédempteur. Réjouissez-vous, serviteurs : voici la naissance de votre Seigneur. Réjouissez-vous, hommes libres : voici naître Celui qui donne la liberté, Réjouissez-vous, chrétiens : voici la naissance du Christ.

En naissant de sa Mère il fait de ce jour un jour mémorable pour tous les siècles, comme il a créé tous les siècles en naissant de son Père. [...] « Qui expliquera sa génération (Is LIII, 8) » [...] ? Il était donc juste que les prophètes annonçassent sa naissance future, que les cieux et les anges publiassent sa naissance accomplie. Il reposait dans une étable, et il gouvernait le monde ; enfant sans parole, il était la Parole même ; les cieux ne sauraient le contenir, et une femme le portait sur son sein ; oui, elle dirigeait notre Roi, elle portait Celui qui nous porte, elle allaitait Celui qui nous nourrit de lui-même. Quelle incontestable faiblesse ! quel abaissement prodigieux ! et pourtant la divinité tout entière y est enfermée. L'enfant dépendait de sa mère, et sa puissance la conduisait ; il prenait son sein, et il la nourrissait de la vérité.

Ah ! qu'il mette en nous le comble à ses dons, puisqu'il n'a pas dédaigné de partager nos commencements ; qu'il nous rende fils de Dieu, puisqu'il a voulu, pour notre amour, devenir fils de l'homme. »

Saint Augustin, Sermon CLXXXIV pour le jour de Noël (I. 1-3), in "Oeuvres complètes" (Sermons détachés, Tome VII : deuxième série, Solennités et Panégyriques), Traduites pour la première fois, sous la direction de M. Raulx, Bar-le-Duc, 1869.
Source : Abbaye Saint-Benoît.




Bénédiction Urbi et Orbi de ce jour de Noël


Message du Pape François

« Gloire à Dieu au plus haut des cieux et sur la terre paix aux hommes qu’il aime » (Lc 2,14)

Chers frères et sœurs de Rome et du monde entier, bonjour et joyeux Noël !

Je fais mien le chant des anges, qui apparurent aux bergers de Bethléem dans la nuit où naquit Jésus. Un chant qui unit ciel et terre, adressant au ciel la louange et la gloire, et à la terre des hommes le vœu de paix.

Je vous invite tous à vous unir à ce chant : ce chant est pour chaque homme et pour chaque femme qui veille dans la nuit, qui espère un monde meilleur, qui prend soin des autres en cherchant à faire humblement son devoir.

Gloire à Dieu !

Noël nous appelle à cela avant tout : à rendre gloire à Dieu, parce qu’il est bon, il est fidèle, il est miséricordieux. En ce jour, je souhaite à tous de reconnaître le vrai visage de Dieu, le Père qui nous a donné Jésus. Je souhaite à tous de sentir que Dieu est proche, de demeurer en sa présence, de l’aimer, de l’adorer.

Et que chacun de nous puisse rendre gloire à Dieu, surtout par sa vie, une vie dépensée pour son amour et pour celui des frères.

Paix aux hommes.

La paix véritable – nous le savons – n’est pas un équilibre entre des forces contraires. Ce n’est pas une belle « façade », derrière laquelle il y a des oppositions et des divisions. La paix est un engagement de tous les jours, mais, la paix est artisanale, on la fait avancer à partir du don de Dieu, de sa grâce qui nous a été donnée en Jésus Christ.

En regardant l’Enfant dans la crèche, enfant de paix, pensons aux enfants qui sont les victimes plus fragiles des guerres, mais pensons aussi aux personnes âgées, aux femmes maltraitées, aux malades… Les guerres brisent et blessent tant de vies !

Le conflit en Syrie en a trop brisé ces derniers temps, fomentant haine et vengeance. Continuons à prier le Seigneur, pour qu’il épargne au bien-aimé peuple syrien de nouvelles souffrances et que les parties en conflit mettent fin à toute violence et garantissent l’accès aux aides humanitaires. Nous avons vu combien la prière est puissante ! Et je suis heureux qu’aujourd’hui des croyants de diverses confessions religieuses s’unissent aussi à notre supplication pour la paix en Syrie. Ne perdons jamais le courage de la prière ! Le courage de dire : Seigneur, donne ta paix à la Syrie et au monde entier. Et j’invite aussi les non-croyants à désirer la paix, avec leur désir, ce désir qui élargit le cœur : tous unis, ou avec la prière ou avec le désir. Mais tous, pour la paix.

Donne la paix, petit enfant, à la République Centrafricaine, souvent oubliée des hommes. Mais toi, Seigneur, tu n’oublies personne ! Et tu veux porter aussi la paix à cette terre, déchirée par une spirale de violence et de misère, où beaucoup de personnes sont sans maison, sans eau ni nourriture, sans le minimum pour vivre. Favorise la concorde au Sud-Soudan, où les tensions actuelles ont déjà provoqué trop de victimes et menacent la cohabitation pacifique dans ce jeune État.

Toi, Prince de la Paix, convertis partout le cœur des violents pour qu’ils déposent les armes et entreprennent le chemin du dialogue. Regarde le Nigeria, lacéré par de continuelles attaques qui n’épargnent pas les innocents ni ceux qui sont sans défense. Bénis la Terre que tu as choisie pour venir dans le monde et fais aboutir à une heureuse issue les négociations de paix entre Israéliens et Palestiniens. Guéris les plaies de l’Irak bien-aimé, encore frappé par de fréquents attentats.

Toi, Seigneur de la vie, protège tous ceux qui sont persécutés à cause de ton nom. Donne espérance et réconfort aux personnes déplacées et aux réfugiés, spécialement dans la Corne de l’Afrique et dans l’est de la République démocratique du Congo. Fais que les migrants en quête d'une vie digne trouvent accueil et aide. Que des tragédies comme celles à laquelle nous avons assisté cette année, avec les nombreux morts à Lampedusa, n’arrivent jamais plus !

Ô Enfant de Bethléem, touche le cœur de tous ceux qui sont impliqués dans la traite des êtres humains, afin qu’ils se rendent compte de la gravité de tels délits contre l’humanité. Tourne ton regard vers les nombreux enfants qui sont enlevés, blessés et tués dans les conflits armés, et vers tous ceux qui sont transformés en soldats, volés de leur enfance.

Seigneur du ciel et de la terre, regarde notre planète, que la convoitise et l’avidité des hommes exploitent souvent sans faire preuve de discernement. Assiste et protège tous ceux qui sont victimes de calamités naturelles, surtout le cher peuple philippin, gravement frappé par le récent typhon.

Chers frères et sœurs, en ce monde, en cette humanité aujourd’hui est né le Sauveur, qui est le Christ Seigneur. Arrêtons-nous devant l’Enfant de Bethléem. Laissons notre cœur s’émouvoir : n’ayons pas peur de cela. N’ayons pas peur que notre cœur s’émeuve ! Nous avons besoin que notre cœur s’émeuve. Laissons-le se réchauffer à la tendresse de Dieu ; nous avons besoin de ses caresses. Les caresses de Dieu ne font pas de blessures : les caresses de Dieu nous donnent paix et force. Nous avons besoin de ses caresses. Dieu est grand en amour, à Lui la louange et la gloire dans les siècles ! Dieu est paix : demandons-lui qu’il nous aide à la construire chaque jour, dans notre vie, dans nos familles, dans nos villes et dans nos nations, dans le monde entier. Laissons-nous toucher par la bonté de Dieu.

Vœux après le Message Urbi et Orbi

À vous tous, chers frères et sœurs, venus de partout dans le monde sur cette place, et à vous tous de divers pays qui êtes reliés par les moyens de communication, j’adresse mes vœux : joyeux Noël !

En ce jour illuminé par l’espérance évangélique qui vient de l’humble grotte de Bethléem, j’invoque le don propre à Noël de la joie et de la paix pour tous : pour les enfants et les personnes âgées, pour les jeunes et les familles, pour les pauvres et les exclus. Que Jésus, qui est né pour nous, réconforte tous ceux qui sont éprouvés par la maladie et par la souffrance ; qu’il soutienne ceux qui se consacrent au service de leurs frères qui en ont le plus besoin. Joyeux Noël à tous !

Vatican Information Service.





J.S. Bach : Oratorio pour Noël BWV 248 - 1ère Partie, 1er mvt
Choeur "Jauchzet, frohlocket" (Exultez, réjouissez-vous)
Monteverdi Choir - English Baroque Soloists - Dir. Sir John Eliot Gardiner



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