Au fil des jours ... en 2014





26 février : calendrier liturgique



« Les petites choses

Attacher beaucoup d'importance aux petites choses bien faites, par amour. Il n'y a que le fini qui compte, en matière de perfection comme en matière d'art.

Crainte des petites négligences qui peuvent mener aux abîmes. Amour des petits devoirs de chaque instant qui, bien remplis, conduiront sûrement à la perfection.

Soyez fidèle dans les détails, mais avec liberté d'esprit et grand désir de faire plaisir à Jésus.

Sanctifiez-vous dans votre emploi et par votre emploi. C'est une mine si vous savez l'exploiter. Elevez souvent votre âme à Dieu dans les allées et venues.

Demandez souvent la générosité dans les petites choses.

[...]

Les détails ont leur importance, malheureusement ce ne sont pas les plus importants qui nous touchent, mais seulement ceux où nous sommes personnellement en jeu.

Ne voir que Dieu en tout : ne pas s'arrêter à éplucher des minuties. Il serait préférable que vous fissiez quelques faux pas en allant tout droit votre chemin que de tâtonner comme cela.

Communiez donc tout le long du jour à la volonté de Dieu, cachée sous les espèces souvent amères pour la nature, du petit devoir présent. »

Robert de Langeac (P. Augustin Delage p.s.s., 1877-1947), Conseils aux âmes d'oraison - Deuxième série (ch.I), Paris, Lethielleux, 1954.




Audience générale de ce mercredi 26 février 2014


Le Pape François a consacré la catéchèse de l'Audience générale tenue Place St Pierre au Sacrement des malades, autrefois appelée extrême-onction, car il était administré aux mourants. Sa nouvelle appellation permet, a dit le Saint-Père, d'élargir le Sacrement aux diverses catégories de personnes souffrantes dans la perspective de la miséricorde divine. La parabole du Bon Samaritain illustre parfaitement le mystère qui est célébré dans ce Sacrement. Le Bon Samaritain réconforte et soigne ceux qui sont tombés le long des routes. L'huile qu'il utilise sur les blessures fait penser au chrême du Jeudi Saint, tandis que "le vin exprime l'amour et la grâce du Christ découlant de l'offrande de sa vie pour nous... C'est à nous, qui sommes l'Eglise, que le Seigneur confie les affligés de corps et d'esprit, afin que nous continuions à leur apporter sa miséricorde et le salut. L'épître de Jacques propose ce mandat lorsqu'il recommande aux malades de faire venir à leur chevet les anciens de l'Eglise pour qu'ils prient et leur administrent l'onction au nom du Seigneur... cette pratique remonte donc aux temps apostoliques car Jésus a enseigné à ses disciples d'avoir soin comme lui des personnes souffrantes, et de leur apporter en son nom réconfort et paix au moyen du Sacrement. Ceci ne doit cependant pas nous faire tomber dans l'attente obsessionnelle de miracle, ni dans la présomption d'une guérison automatique. Par contre nous avons l'assurance de ce que Jésus est au côté de celui qui souffre... C'est en fait Jésus en personne qui vient réconforter, consoler et pardonner les péchés". Aujourd'hui, de moins en moins de personnes ont recourt à ce Sacrement. "Ou on hésite à appeler le prêtre sous le prétexte que sa visite serait un mauvais présage, annonçant l'arrivée des pompes funèbres ! Comme si c'était tabou. Il faut le savoir, dans ces moments critiques, nous sommes seuls et la venue du prêtre pour l'onction des malades y fait participer la communauté chrétienne toute entière. Avec la famille, c'est l'Eglise qui, par sa chaleur et sa prière, soutient le malade tandis que Jésus se manifeste dans le Sacrement proprement dit. Comme il le faisait avec les malades qu'il rencontrait, le Seigneur offre sa caresse en rappelant qu'aucun mal ni la mort ne peuvent nous séparer de lui... Prenons donc l'habitude d'appeler le prêtre lorsqu'il s'agit de quelque chose de sérieux, pas d'un rhume ou de trois jours de lit !", a conclu le Pape François.

Après sa catéchèse, le Saint-Père a lancé un appel à la cessation des violences au Venezuela : "A partir des responsables politiques, puissent tous les vénézueliens oeuvrer à la réconciliation nationale par le pardon et le dialogue, dans le respect de la justice et le désir du bien public. Assurés de ma fervente prière en faveur des victimes et de leurs familles, j'invite tous les croyants à en appeler au Seigneur, par l'intercession de Notre Dame de Coromoto, pour que la paix et la concorde reviennent au plus tôt".

Puis, s'adressant à divers groupes, le Saint-Père a rappelé que la Journée mondiale des maladies rares tombe après-demain : Il a salué les participants au Congrès qui traitera de ce thème important en espérant que les patients et leurs familles reçoivent une aide adéquate dans leur épreuve, médicale comme législative. Puis il s'est adressé aux directeurs des radios polonaises réunis à Rome pour des exercices spirituels, à des pèlerins irakiens et libanais, ainsi qu'au légionnaires du Christ ayant conclu leur chapitre général. Rappelant que c'est demain la fête de saint Gabriel de l'Addolorata, il a dit son espoir de voir son exemple continuer d'éclairer la jeunesse et de susciter des disciples enthousiastes de Jésus. Enfin il a encouragé les malades présents à offrir leur souffrance en union à celles du Christ, et les jeunes mariés à faire de l'Evangile la règle première de leur vie conjugale.

Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 26.2.14)


Résumé en français :

« Chers frères et sœurs, le Sacrement des malades nous permet de toucher du doigt la compassion de Dieu pour l’homme. Jésus a demandé a ses disciples de manifester sa préférence pour les malades et les souffrants, et il leur a transmis la capacité, par la grâce du sacrement, de leur donner la paix et le soulagement, en son nom et selon son cœur. Aujourd’hui encore, chaque fois que l’on célèbre ce Sacrement, Jésus, en la personne du prêtre, se fait proche de celui qui souffre, de celui qui est âgé ou gravement malade. Ainsi, au moment de l’épreuve ou de la maladie, nous ne sommes pas seuls. Toute la communauté est présente par la prière fraternelle, Jésus lui-même nous prend par la main et nous rappelle que rien ne peut nous séparer de lui.

Je vous salue bien cordialement chers amis de langue française, en particulier les séminaristes des Carmes, de Paris, les diocésains de Bourges et leur Évêque, les lycéens d’Athènes, ainsi que les paroisses et les jeunes venant de France.

Je vous invite à ne pas oublier l’importance du Sacrement des malades. La mort et la maladie ne sont pas des tabous. N’hésitez pas à proposer ce sacrement aux personnes qui souffrent pour que Jésus leur donne sa consolation et sa paix.

Bon pèlerinage. »





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De l'amour en éclats



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