Au fil des jours ... en 2011





26 avril : Saint Raphaël Arnáiz Barón, Moine - Bienheureuse Alida...

Mardi de Pâques

Et Et Litanies Majeures (transférées de la veille)

Vie de Saint Raphaël Arnáiz Barón (1911-1938) ici

Et quelques lignes sur la Bienheureuse Alida (1249-1309) ici



« Vous m’appelez, et voilà que votre cri force la surdité de mon oreille ; votre splendeur rayonne, elle chasse mon aveuglement ; votre parfum, je le respire, et voilà que je soupire pour vous ; je vous ai goûté, et me voilà dévoré de faim et de soif ; vous m’avez touché, et je brûle du désir de votre paix...

L’âme que vous remplissez devient légère ; trop vide encore de vous, je pèse sur moi.
Mes joies déplorables combattent mes tristesses salutaires, et de quel côté demeure la victoire ? je l’ignore. Hélas ! Seigneur, ayez pitié de moi. Mes tristesses coupables sont aux prises avec mes saintes joies ; et de quel côté demeure la victoire ? je l’ignore encore. Hélas ! Seigneur, ayez pitié de moi ! pitié, Seigneur ! vous voyez ; je ne vous dérobe point mes plaies. O médecin, je suis malade ! ô miséricorde, vous voyez ma misère ! Ah ! n’est-ce pas une tentation continuelle que la vie de l’homme sur la terre (Job, VII, 1) ? »

Saint Augustin, Les Confessions (Livre X, ch. XXVII-XXVIII), in Oeuvres complètes, Bar-Le-Duc, L. Guérin et Cie Editeurs, 1868.

Rappel : Oeuvres complètes de Saint Augustin

La conversion de Saint Augustin, par Fra Angelico






Anniversaire de la Consécration de la Sainte-Chapelle à Paris



Méditation du soir...

« Tiens un flambeau allumé, et tiens-le droit, la flamme se dirige vers le ciel ; renverse-le, la flamme monte également ; tourne-le du côté de la terre, est-ce que la flamme y va ? De quelque côté que se dirige le flambeau, la flamme ne fait que s'élever vers le ciel. Que la ferveur spirituelle vous embrase ainsi du feu de la charité ; excitez-vous les uns les autres à chanter les louanges de Dieu et à vivre saintement. L'un est ardent, l'autre froid ; que la ferveur de l'un se communique à l'autre, que celui qui en a trop peu désire en avoir davantage et implore le secours du Seigneur. Le Seigneur est prêt à donner, aspirons à recevoir avec un coeur ouvert. »

Saint Augustin, Sermon CCXXXIV (Pour la semaine de Pâques, V. La Foi chrétienne).




Retour à l'agenda