Au fil des jours ... en 2016





Dimanche 26 juin 2016

Sixième Dimanche après la Pentecôte

Introït "Dominus fortitudo"

Ant. ad Introitum. Ps. 27, 8-9.
Dóminus fortitudo plebis suæ, et protéctor salutárium Christi sui est : salvum fac pópulum tuum, Dómine, et benedic hereditáti tuæ, et rege eos usque in sæculum.
Le Seigneur est la force de son peuple et le protecteur salutaire de son Messie : sauvez votre peuple, Seigneur, et bénissez votre héritage, régissez-les jusqu’aux siècles sans fin.

Ps. ibid., 1.
Ad te, Dómine, clamábo, Deus meus, ne síleas a me : ne quando táceas a me, et assimilábor descendéntibus in lacum.
Je crierai vers vous, Seigneur, mon Dieu, ne gardez pas le silence à mon égard : de peur que, si vous ne répondez pas, je ne sois semblable à ceux qui descende dans la fosse.

V/. Glória Patri.

Ecouter (mp3).
Commentaire spirituel et musical par un moine de Triors.

Commentaire de l'Evangile du dimanche

(13e dimanche du Temps Ordinaire)



Voyage apostolique du Pape François en Arménie
(24 au 26 juin 2016)

Voyage apostolique du Pape François en Arménie (24 au 26 juin 2016)

Rappel du programme de ces 3 journées

Missel pour le Voyage apostolique en Arménie

Dimanche 26 juin 2016

09h15   Rencontre avec les évêques catholiques arméniens au palais apostolique à Etchmiadzin
10h00   08h00 sur KTO : Participation à la Divine Liturgie en la cathédrale arménienne-apostolique
[Allocution]
       Déjeuner œcuménique avec le Catholicos, les archevêques et évêques de l'Église arménienne apostolique, les évêques catholiques arméniens et les cardinaux et évêques de la suite papale au palais apostolique
15h50   Rencontre avec les délégués et bienfaiteurs de l'Église arménienne apostolique au palais apostolique
17h00   15h00 sur KTO : Prière au monastère de Khor Virap
18h15   16h15 sur KTO : Cérémonie de congé à l’aéroport
18h30   Départ en avion pour Rome
20h40   Arrivée à l’aéroport Ciampino de Rome

Fuseau horaire :
Rome : +2h UTC
Yerevan : +4h UTC

Voir plus bas les vidéos et comptes rendus de la journée



Se comporter en chrétien cohérent

« La sainteté à laquelle nous devons aspirer n'est pas une sainteté de deuxième rang, qui d'ailleurs n'existe pas. Et la principale condition qui nous est demandée, et qui est tout à fait conforme à notre nature, consiste à aimer : la charité est le lien de la perfection (1) ; charité que nous devons pratiquer en accord avec les commandements explicites que le Seigneur lui-même a établis : tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme et de tout ton esprit (2), sans rien garder pour nous. C'est en cela que consiste la sainteté.

Certes, il s'agit d'un objectif élevé et ardu. Mais ne perdez pas de vue que personne ne naît saint ; le saint se forge au jeu continuel de la grâce divine et de la réponse de l'homme. Tout ce qui se développe, fait remarquer un écrivain chrétien des premiers siècles à propos de l'union avec Dieu, commence petit. C'est en se nourrissant graduellement qu'on arrive à devenir grand, par des progrès constants (3). C'est pourquoi je te dis que, si tu veux te comporter en chrétien cohérent (et je sais que tu y es disposé, même s'il t'en coûte si souvent de te vaincre ou de continuer à faire aller de l'avant ce pauvre corps), tu dois apporter un soin extrême aux détails les plus insignifiants. Car tu n'atteindras la sainteté que Notre-Seigneur exige de toi qu'en accomplissant avec amour de Dieu ton travail, tes obligations de chaque jour, faites presque toujours de petites réalités. »

1. Col. 3, 14. - 2. Mt 22, 37. - 3. Saint Marc l'Ermite, De Lege spirituali, 172 (PG 65, 926).

St Josemaría Escrivá de Balaguer (1902-1975), fêté ce jour, Amis de Dieu (« Homélies » 1960, 6-7), Le Laurier, 2000.




Le Pape François en Arménie - Participation à la Divine Liturgie


Ce dimanche 26 juin, le Pape François a participé à la Divine Liturgie selon le rite arménien de St Grégoire l’Illuminateur. Cette célébration très solennelle, qui a duré près de deux heures et demie a été présidée par Sa Sainteté le Catholicos Karékine II, Patriarche suprême de tous les Arméniens.

La Divine Liturgie s’est déroulée à Etchmiadzin, le « Saint-Siège » de l’Église apostolique arménienne, situé à une quinzaine de kilomètre de Yerevan, la capitale. Fait exceptionnel : elle s’est tenue en plein air, - alors que la tradition religieuse locale prévoit la célébration des cultes à l’intérieur des églises -, sur l’autel de St Tiridate, construit en 2001, à l’occasion du 1700e anniversaire du baptême de l’Arménie, première nation chrétienne de l’Histoire.

La liturgie, entièrement chantée, s’est divisée en quatre temps : la « préparation », la Liturgie de la Parole (synaxe), le canon du Saint-Sacrifice, la dernière bénédiction et renvoi.

Peu avant le terme de la célébration, et après l'homélie du Catholicos Karékine II, le Pape s’est adressé aux fidèles rassemblés sur la place, sous un chaud soleil estival, pour une allocution centrée sur l’unité œcuménique : « Que l’Eglise Arménienne marche dans la paix et que la communion entre nous soit pleine. Qu’en chacun surgisse un fort élan vers l’unité, une unité qui ne doit être ‘ni soumission de l’un à l’autre, ni absorption, mais plutôt accueil de tous les dons que Dieu a donnés à chacun pour manifester au monde entier le grand mystère du salut réalisé par le Christ Seigneur, par l’Esprit Saint’ ». Le Pape François a en outre appelé à écouter « la voix des humbles et des pauvres, de tant de victimes de la haine, qui ont souffert et sacrifié leur vie pour la foi », à tendre « l’oreille aux jeunes générations qui implorent un avenir libéré des divisions du passé », avant de demander au Catholicos Karékine II de le bénir, « ainsi que l’Eglise Catholique, et de bénir (notre) course vers la pleine unité ».

Plus tôt dans la journée, au Palais apostolique d’Etchmiadzin, le Pape François a rencontré les 14 évêques de l’Eglise arménienne catholique, ainsi que les 12 prêtres présents dans le pays. La minorité catholique représente moins de 8% de la population arménienne ; l’essentiel de cette communauté, estimée à 600.000 membres, vit en diaspora.

Source : Radio Vatican.

Texte intégral de l'allocution du Pape François traduite en français sur notre blog.



Le Pape François en Arménie - Signature d'une déclaration commune avec le Catholicos Karékine II

Le Pape François et le Catholicos Karékine II, Patriarche suprême de tous les Arméniens ont signé une déclaration commune ce dimanche 26 juin, au Palais apostolique d’Etchmiadzin, à l’issue d’une rencontre avec les délégués et bienfaiteurs de l’Eglise apostolique arménienne.

Le préambule de ce texte s’attarde sur les « relations chaleureuses et fraternelles » existantes entre l’Eglise catholique romaine et l’Eglise arménienne apostolique. Cette proximité « dans la foi et l’amour » n’a cessé de se renforcer, depuis la visite du Saint Pape Jean-Paul II en 2001, à l’occasion du 1700e anniversaire du baptême de l’Arménie, première nation chrétienne de l’Histoire. Le texte mentionne également un autre moment marquant dans l’histoire de cette relation : la Messe solennelle célébrée le 12 juin 2015, en la Basilique St Pierre, à la mémoire des victimes arméniennes du « Metz Yeghern », les massacres de 1915. Au cours de cette émouvante célébration, le Pape François avait cité la déclaration commune signée par son prédécesseur St Jean-Paul II et le Catholicos Karékine II, laquelle évoquait « l’extermination d’un million et demi de chrétiens arméniens, au cours de ce qui a traditionnellement été appelé le premier génocide du XXème siècle ».

Un appel à la communauté internationale face aux tragédies en cours

Dans cette nouvelle déclaration commune, le Pape François et le Catholicos Karékine II reviennent longuement sur « l’immense tragédie qui se déroule aujourd’hui sous nos yeux : d’innombrables personnes innocentes tuées, déportées ou contraintes de choisir un exil douloureux et incertain, en raison des conflits ethniques, politiques et religieux » qui minent le Moyen-Orient et d’autres parties du monde. La persécution des minorités religieuses, souligne le texte, est devenue « une réalité quotidienne », et touche toutes les Eglises. La souffrance de ces martyrs constitue un « œcuménisme du sang » qui « dépasse les divisions historiques entre chrétiens et nous appelle à promouvoir l’unité visible des disciples du Christ ». Les deux chefs religieux appellent en conséquence à prier les « Saints Pierre et Paul, les Saints Thaddée et Barthélémy (évangélisateurs de l’Arménie, ndlr) pour un changement des cœurs de tous ceux qui commettent de tels crimes et de ceux qui sont en mesure d’arrêter cette violence ». « Nous implorons les chefs des nations d’écouter la requête de millions d’êtres humains, qui attendent avec angoisse l’avènement de la paix et de la justice dans le monde, qui demandent le respect de leurs droits, qui ont un besoin urgent de pain, et non d’armes ».

Le Pape et le Catholicos déplorent en outre la « présentation de la religion et de ses valeurs » sous un prisme fondamentaliste vecteur de haine, de discrimination et de violence. « La justification de tels crimes sur la base d’idées religieuses est inacceptable, car ‘Dieu n’est pas un Dieu de désordre, mais de paix’ (1 Cor 14,33) », rappellent-ils, en insistant sur le respect des différences religieuses comme condition essentielle à la coexistence pacifique entre les groupes ethniques et religieux. « Parce que nous sommes chrétiens, nous sommes appelés à développer des voies de réconciliation et de paix », ajoutent-ils, qui espèrent une solution pacifique au conflit latent opposant l’Arménie et l’Azerbaïdjan sur la région du Nagorno-Karabakh.

Et les deux hommes d’en appeler aux croyants : « nous demandons aux fidèles de nos Eglises d’ouvrir leurs cœurs et leurs mains aux victimes de la guerre et du terrorisme, aux réfugiés et à leurs familles », car ce sont « le sens de notre humanité, de notre solidarité, de notre compassion et générosité », qui sont en jeu. Le Pape et le Catholicos reconnaissent que certaines choses ont été faites, mais n’en appellent pas moins les responsables politiques et internationaux à faire plus en vue « d’assurer à tous le droit de vivre en paix et en sécurité, de soutenir l’état de droit, de protéger les minorités religieuses et ethniques, de combattre le trafic d’armes ».

Défense de la famille, engagement pour l'unité

Le chef de l’Eglise catholique et celui de l’Eglise arménienne apostolique s’inquiètent par ailleurs de la sécularisation des sociétés, laquelle tend à rejeter tout ce qui se rapporte au divin ou au spirituel, ainsi que la crise que traversent les familles dans de nombreux pays. Les deux Eglises réaffirment leur vision commune de la famille, « basée sur le mariage, acte de gratuité et d’amour fidèle entre un homme et une femme ».

« Conscientes que ce qui nous unit est plus grand que ce qui nous divise », les deux Eglises réaffirment enfin avec conviction la nécessité d’œuvrer toujours plus au rapprochement, de renforcer la collaboration théologique et spirituelle, mais aussi la coopération au niveau des communautés locales, dans une perspective de communion.

Les fidèles sont quant à eux appelés à « travailler en harmonie afin de promouvoir les valeurs chrétiennes » au sein de la société, et à contribuer « efficacement à l'édification d’une civilisation de justice, de paix et de solidarité humaine ».

Source : Radio Vatican (MA).

Texte intégral de la Déclaration commune traduit en français sur notre blog.



Le Pape François en Arménie - Prière au monastère de Khor Virap


C’était la dernière étape du voyage du Pape François en Arménie : le Saint-Père s’est rendu ce dimanche 26 juin 2016 en fin d’après-midi à Khor Virap, monastère situé près de la frontière turque. Une étape symbolique en hommage à saint Grégoire l’Illuminateur, père spirituel de l’Arménie. Pour cette visite dans l’un des lieux les plus sacrés de l’Arménie, le Pape était guidé par le Catholicos Karékine II et les autres responsables de l’Église apostolique.

Le récit de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.



Le Pape François en Arménie - Cérémonie de congé à l’aéroport


Le Pape François a décollé de l’aéroport de Erevan, capitale de l’Arménie à 18h48 heure locale pour Rome. Ainsi s’achève le 14e voyage apostolique du Pape en Arménie. Son arrivée à l’aéroport de Ciampino, à Rome, est prévue à 20h40 heure locale.

Au cours de ce vol de quatre heures environ, le Saint-Père donnera une conférence de presse aux journalistes qui l’ont suivi tout au long de ce périple.





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