Au fil des jours ... en 2012





dimanche 26 août : 21ème dimanche du temps ordinaire

Au calendrier traditionnel :

13ème Dimanche après la Pentecôte


(On ne fait rien cette année de la Mémoire de St Zéphyrin, pape et martyr)



« Merveille de ce dogme miraculeux : la Communion des Saints ! Embrasement simultané des coeurs fidèles au contact des flammes du Sacré-Coeur ! Incendie d'amour unanime que propage le souffle du Saint-Esprit ! Lorsque nous nous pressons autour de Marie qui, debout au pied de la Croix, souffre les souffrances de son Fils, nous cimentons, autant qu'il est possible aux pécheurs que nous sommes, cette solidarité miraculeuse. Et comment ? Le Bienheureux Henri Suzo nous le suggère dans son "Petit livre de l'Amour". S'adressant à la Vierge, il lui dit : "Quand le disciple bien-aimé t'emmena par la ville 'tout étant accompli', quel spectacle tu offris au peuple amassé dans les rues ! Il te regardait passer, les vêtements inondés du sang sacré qui, de la croix, s'était écoulé tout brûlant sur toi !..."
Eh bien, parce que nous étions en pleurs avec Marie, au pied de la Croix, nous aussi, quoique très indignes, nous avons été revêtus de cette pourpre ineffable. Pour rien au monde nous ne demanderions qu'un tel manteau, qui nous assure la joie de souffrir tout près de Jésus, nous fût enlevé !...
Sainte Souffrance, je t'ai construit une basilique au centre de mon âme et je l'ai vouée à Notre-Dame des Sept Douleurs. Tu n'es point une fleur de deuil et de mélancolie ; tu es la grande rose qui fleurit de toute ma ferveur pour la Mère de Compassion. Et je te place sur l'autel en souvenir du Calvaire où, par ses vertus et non par les miennes, qui n'existent pas, j'ai senti le sang de Jésus ruisseler sur moi. »

Adolphe Retté, Oraisons du silence, Paris, Albert Messein Editeur, 1930.



Rogier van der Weyden (v.1400-1464) : Triptyque des 7 Sacrements (1445)
Musée royal des Beaux-Arts, Anvers
Détail du panneau central : visage de Marie au pied de la Croix



Angélus de ce dimanche à Castelgandolfo

Lors de l’Angélus, ce dimanche à Castelgandolfo, Benoît XVI est revenu sur l’Evangile selon saint Jean de ce jour, la fidélité des Douze et la confession de foi de Simon-Pierre. Dans son commentaire, le Pape cite saint Augustin, qui dans un de ses textes, explique que « nous avons cru pour pouvoir connaître ». Pour le Pape, « si nous avions voulu connaître avant de croire, nous ne serions parvenus ni à connaître ni à croire ».

Benoît XVI a évoqué aussi Judas qui n’a pas osé s’en aller alors qu’il ne croyait pas. « La faute la plus grave » de celui qui allait trahir Jésus, explique le Pape, « est la fausseté qui est la marque du Diable ».

Le Pape, après la récitation de l’angélus, s’est adressé comme tous les dimanches aux pèlerins francophones venus jusque dans sa résidence d’été au sud de Rome :

« Je salue cordialement les pèlerins francophones, en particulier le groupe de jeunes venus avec les Serviteurs de Jésus et de Marie. Nous pouvons chaque jour orienter notre vie par les choix que nous faisons. Mettons-nous sous le regard de Dieu pour qu’il nous aide à discerner ce qui est bon pour l’accomplir. Il nous connaît et il nous aime. Chers pèlerins et chers jeunes, ayez conscience que Dieu veut votre bonheur. Ayez confiance en lui ! Il est la source de la Paix. Que Jésus soit votre guide sur ce chemin de Vie ! Bon dimanche à tous ! »

Source : Radio Vatican.





Palestrina : "Jesu, rex admirabilis"
The Monteverdi Choir, dir. John Eliot Gardiner, Soli Deo Gloria, 2006


Jesu, rex admirabilis
et triumphator nobilis,
dulcedo ineffabilis,
totus desiderabilis,

mane nobiscum, Domine,
et nos illustra lumine,
pulsa mentis caligine,
mundum reple ducedine.



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