Au fil des jours ... en 2015





Samedi 26 septembre 2015

Samedi des Quatre-Temps d'Automne

[ Sts Cyprien et Justine, martyrs ]

Au Canada : Sts Jean de Brébeuf, Isaac Jogues et leurs comp., religieux martyrs
patrons secondaire du Canada (fête de 2ème classe)

(fête en France le 19 octobre)

Sts Jean de Brébeuf, Isaac Jogues et leurs compagnons, religieux (jésuites) martyrs, patrons secondaire du Canada

Calendrier liturgique et sanctoral



Voyage du Pape François à Cuba et aux Etats-Unis - 19 au 28 septembre

Voyage du Pape François à Cuba et aux Etats-Unis - 19 au 28 septembre

Missel pour le Voyage apostolique du Saint-Père à Cuba, aux États-Unis et à l'ONU

Statistiques
Rappel du programme

Samedi 26 septembre 2015
08h40 : Départ en avion pour Philadelphie
09h30 : Arrivée à l'’Aéroport international de Philadelphie
10h30 : Messe avec les évêques, le clergé, les religieux et les religieuses de Pennsylvanie en la Cathédrale Saints-Pierre-et-Paul de Philadelphie (16h15 sur KTO)
[Homélie]
16h45 : Rencontre pour la liberté religieuse avec la communauté hispanique et d'autres immigrés à l’Independence Mall de Philadelphie (22h45 sur KTO)
[Discours]
19h30 : Fête des familles et veillée de prière au B. Franklin Parkway de Philadelphie (dimanche 01h30 sur KTO - Rediffusion à 11h00)
[Discours]

Vidéos KTO et textes mis en ligne dès que possible

Fuseau horaire :
Washington / New York / Philadelphie : -4h UTC



Semaine Thérésienne au Sanctuaire Sainte-Thérèse à Paris - Du 26 septembre au 1er octobre

Semaine Thérésienne au Sanctuaire Sainte-Thérèse à Paris

Le sanctuaire Sainte-Thérèse à Paris abrite en permanence des reliques de la Petite Thérèse de Lisieux.
Il est un lieu de grâces et de rassemblement pour tous ses amis.
C’est le premier sanctuaire en France qui lui fut dédié.
Dans cette chapelle se trouve également le tombeau du Bienheureux Daniel Brottier.




Messe en la Cathédrale Saints-Pierre-et-Paul de Philadelphie


Le premier geste du Pape François à Philadelphie a été de célébrer une messe à la Cathédrale des Saints Pierre et Paul. Quelque 2000 prêtres, évêques, religieux, religieuses et laïcs étaient présents dans cet édifice imposant de style corinthien romain à la façade ornée de colonnes et à l’intérieur richement décorée, et dont la construction remonte à la moitié du XIXème siècle. Dans son homélie, le Souverain Pontife a invité le clergé américain à impliquer davantage le laïcat dans la mission de l’Église.

Pour le Saint-Père, l’un des plus grands défis auquel l’Église est confrontée dans cette génération est d’encourager chez tous les fidèles le sens de la responsabilité personnelle pour la mission de l’Église, et de leur permettre d’assumer cette responsabilité en tant que disciples missionnaires.

Cela demande de la créativité dans l’adaptation aux situations changeantes. Cela demande d’être ouvert aux possibilités que l’Esprit révèle en communiquant la joie de l’Évangile, jour après jour et à chaque étape de la vie. Le Pape François reconnaît qu’il faut préserver l’héritage du passé, mais que cela ne veut pas dire maintenir les structures et les institutions. L’avenir de l’Église dans une société en évolution rapide appellera, et même appelle déjà, à un engagement beaucoup plus actif du laïcat, a-t-il encore souligné.

Il ne s’agit pas pour le clergé et les religieux de renoncer à l’autorité spirituelle dont ils ont été investis. Cela signifie plutôt discerner et employer avec sagesse les multiples dons que l’Esprit répand sur l’Église. Le Pape souhaite en particulier que la contribution des jeunes et des femmes soit mise davantage en valeur : les jeunes avec leurs grands idéaux et leur générosité auxquels, dit-il, il faut faire de la place et qu’il faut aider à accomplir leur part ; les femmes, laïques et religieuses, dont il faut évaluer l’immense contribution apportée à la vie des communautés.

Pour appuyer son propos, le Saint-Père a évoqué en particulier sainte Catherine Drexel, une religieuse de la Congrégation de Saint Joseph qui fait partie des grands saints issus de l’Église de Philadelphie. Elle est restée dans l’Histoire notamment pour avoir soigné les blessées sur les champs de bataille. Le Pape François a rappelé un épisode de sa vie : quand elle a fait part au Pape Léon XIII des besoins des missions, celui-ci lui a demandé sèchement : « Et vous ? Qu’allez-vous faire ? » Ces paroles ont changé la vie de Catherine, parce qu’elles lui ont rappelé qu’après tout, chaque chrétien ou chrétienne, en vertu du baptême, a reçu une mission.

Avant de prendre congé, le Pape a invité le clergé et les religieux de Pennsylvanie à réfléchir sur leur ministère auprès des familles, auprès des couples se préparant au mariage et auprès des jeunes. Il leur a demandé de prier avec ferveur pour elles, et pour les délibérations du prochain Synode sur la Famille.

Source : Radio Vatican.

Texte intégral de l'homélie traduite en français sur le site internet du Vatican.
Texte intégral original en espagnol sur le site internet du Vatican.



Rencontre pour la liberté religieuse avec la communauté hispanique et d'autres immigrés à l’Independence Mall


Philadelphie, « lieu de naissance des États-Unis d’Amérique ». Lieu où les « libertés qui définissent ce pays ont été d’abord proclamées », où « la Déclaration de l’Indépendance a affirmé que tous les hommes et toutes les femmes sont créés égaux ». Philadelphie, lieu choisi par le Pape François pour défendre la liberté religieuse, lors d’une rencontre sur ce thème avec la communauté hispanique et des immigrants dans le Parc national historique de l'indépendance, qui abrite plusieurs sites de la Révolution américaine, samedi dans l'après-midi.

« Dans un monde où diverses formes de tyrannie moderne cherchent à supprimer la liberté religieuse, ou bien cherchent à la réduire à une sous-culture sans droit d’expression dans la sphère publique, ou encore cherchent à utiliser la religion comme prétexte à la haine et à la brutalité, il est impérieux que les adeptes des diverses religions unissent leurs voix pour appeler à la paix, à la tolérance, au respect de la dignité et des droits des autres », a plaidé le Saint-Père.

Le droit fondamental qu’est la liberté religieuse « forge la façon dont nous interagissons socialement et personnellement avec nos voisins dont les visions religieuses diffèrent de la nôtre », a-t-il poursuivi. Mais par sa nature, cette liberté « transcende les lieux de culte ainsi que la sphère des individus et des familles ».

Ce droit donc sert la société. Et s’oppose au pouvoir. Il nous rappelle « la dimension transcendante de l’existence humaine et notre irréductible liberté face à toute prétention de pouvoir absolu ». Et cela afin d’éviter ce qui a déjà été vécu par le passé, car en regardant l’Histoire du siècle dernier, on voit « les atrocités perpétrées par les systèmes qui prétendaient bâtir l’un ou l’autre “paradis terrestre” en dominant des peuples, en les asservissant à des principes apparemment irrécusables et en leur déniant toute espèce de droit ».

Nos riches traditions religieuses cherchent en fait à « offrir signification ainsi que direction » et, citant son exhortation apostolique Evangelii Gaudium, « “ont une force de motivation qui ouvre toujours de nouveaux horizons, stimule la pensée et fait grandir l’intelligence et la sensibilité”. Elles appellent à la conversion, à la réconciliation, au souci de l’avenir de la société, au sacrifice de soi dans le service du bien commun et à la compassion pour ceux qui sont dans le besoin ».

Tout cela s’oppose à un monde sujet à – citant cette fois son encyclique Laudato Si’ – « “la globalisation du paradigme technocratique” qui soigneusement vise une uniformité unidimensionnelle et cherche à éliminer toutes les différences et toutes les traditions dans une recherche superficielle d’unité ». Les religions ont donc le droit et le devoir de faire comprendre qu’il est possible de bâtir une société où « “un sain pluralisme, qui dans la vérité respecte les différences et les valeurs comme telles, est un précieux allié dans l’engagement pour la défense de la dignité humaine, un chemin de paix pour notre monde blessé” », a encore affirmé le Souverain Pontife en citant à nouveau son Exhortation apostolique.

Réaffirmer les droits et les libertés

La liberté religieuse s’inscrit dans le cadre plus large des droits de l’Homme. Mais ces droits et libertés ne sont pas acquis, ils doivent être « constamment réaffirmés, réappropriés et défendus », a prévenu le Pape François, rappelant les « grandes luttes qui ont conduit à l’abolition de l’esclavage, à l’extension du droit de vote, à la croissance du mouvement des travailleurs, et à l’effort progressif pour éliminer toute forme de racisme et de préjudice dirigés contre les vagues successives de nouveaux américains ». Ainsi, « nous gagnons à nous souvenir de notre passé, a insisté le Pape. Un peuple qui se souvient ne répète pas les erreurs du passé. Au contraire, il regarde, confiant, les défis du présent et de l’avenir ».

« Le souvenir sauve l’âme d’un peuple de tout ce que ou de tous ceux qui pourraient tenter de le dominer ou de l’utiliser pour leurs intérêts. Lorsque l’exercice effectif de leurs droits est garanti aux individus et aux communautés, a encore ajouté le Saint-Père, ils ne sont pas seulement libres de réaliser leur potentiel, mais ils contribuent aussi au bien-être et à l’enrichissement de la société ».

Source : Radio Vatican.

Texte intégral du discours traduit en français à venir sur le site internet du Vatican.
Texte original en espagnol sur le site internet du Vatican.



Fête des familles et veillée de prière au B. Franklin Parkway


Des chants, des danses, des témoignages de familles, des prières, le tout sous l’œil bienveillant du Pape François, le tout orchestré par l’acteur hollywoodien Mark Walhberg. Philadelphie, samedi soir, a accueilli la fête des familles, à la veille de la fin de la la VIIIe Rencontre mondiale des familles.

Parmi les artistes s’étant produit sur scène devant le Souverain Pontife, notons la présence d’Aretha Franklin et d’Andrea Bocelli. Et, surtout, parmi les témoignages, celui d’un couple s’apprêtant à se marier, mais vivant à distance, celui encore d’une famille ukrainienne vivant aux États-Unis et dont l’un des enfants est handicapé. Ou encore celui d’une famille jordanienne, évoquant la situation difficile des familles chrétiennes au Moyen-Orient.

L’intervention du Pape a ainsi bien évidemment tourné autour de leur réalité ; la famille et ses difficultés, lors d’un discours, plein d’espoir et d’amour, entièrement improvisé.

le Saint-Père a ainsi commencé par une anecdote. Un enfant lui a un jour demandé : « Qu’a fait Dieu avant de créer le monde ? Dieu aimait, a répondu le Saint-Père, car Dieu est amour. Et la plus belle chose qu’il ait faite avec cet amour, c’est la famille, à qui Dieu a tout donné ».

« Une société se développe bien si elle se construit autour de la famille, a-t-il poursuivi, sans oublier les difficultés rencontrées. On se dispute, des plats peuvent voler, les enfants peuvent provoquer des maux de tête. Mais dans la famille, il y a une lumière, parce que l’amour de Dieu nous a ouvert la voie. La famille est une fabrique d’espérance. Ne laissez donc pas une journée se terminer sans faire la paix », a-t-il encore exhorté.

Avant de quitter les milliers de fidèles réunis à Philadelphie, le Pape François a tenu à rappeler deux éléments essentiels de la famille : les aînés et les enfants, tous deux devant « servir de guides » : « Les anciens sont la mémoire de la famille, ils transmettent la foi. Les enfants en sont le futur et l’espoir. Un peuple qui ne prend pas soin de ses ainés et de ses enfants n’a pas d’avenir, car sans mémoire et sans espoir, il ne peut aller de l’avant », a conclu le Souverain Pontife.

Source : Radio Vatican.

Texte intégral du discours écrit, traduit en français sur le site internet du Vatican.
Texte original en espagnol sur le site internet du Vatican.



Consécration à Marie

« O Marie, notre bonne Mère, voyez-nous tous à vos pieds, ce sont vos enfants à vous ; ô bonne Mère, ouvrez vos bras, ouvrez votre coeur et recevez cette grande famille sous votre protection. Oui, Marie, vous êtes notre Mère et nous sommes vos enfants ; c'est pour moi une joie de me rappeler ce titre pour m'encourager, pour m'inspirer l'horreur du mal et l'amour de la vertu. Un enfant de Marie doit être un ange sur la terre ; oui, bonne Mère, nous venons nous donner à vous, nous consacrer à vous pour obtenir votre protection ; nous nous appliquerons tous les jours à vous imiter, à être modestes comme vous, obéissantes comme vous, toujours dévouées à Jésus comme vous l'avez été, toutes dévouées à ce qui est de notre devoir. O bonne Mère, recevez cette petite famille sous votre protection : quand vous verrez ces enfants chancelants dans le chemin de la vertu, approchez-vous d'eux ; quand vous les verrez tristes, venez les consoler ; quand ils seront abattus, venez les relever. O tendre Mère, soignez ce petit troupeau, il vous appartient, les loups l'environnent et veulent le dévorer. O bonne Mère, vous protégerez ces enfants qui sont venus à vous pour se consacrer à votre service ; avec votre secours ils parcourront heureusement le chemin de la vie et ils iront vous contempler, chanter vos louanges, dire vos grandeurs, bénir votre amour. O bonne Mère, quelle joie quand nous irons au pied de votre trône, avec les anges et les saints, vous bénir et vous aimer ; mais il nous faut du courage pour atteindre à ce but. Oh ! pour cela, tendre Mère, nous avons recours à vous, nous nous mettons sous votre protection, car nous voulons être à Marie dans le temps, à Marie dans l'éternité. »

D'après l'Abbé Hamon, in Abbé J. Guillermin, "Choix de Discours & Allocutions des plus célèbres orateurs contemporains sur la Très Sainte Vierge", Tome II, Paris, Librairie Bloud et Barral, s.d. (1892).



Sanctuaire de la Médaille Miraculeuse (AP Photo/Matt Rourke)
Quartier de Germantown à Philadelphie





Pedro Bermúdez (1558-1604) : Salve Regina
(Album "Le Siècle d'Or de la Musique Hispano-américaine")



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